Soirée télé
Ça s’appelle « On n’est pas couché ». Une émission de divertissement où les animateurs font généralement preuve d’originalité et où les invités en promotion doivent aussi avoir de la répartie. J’aime bien. C’est dans la plage horaire que les programmes nomment pudiquement « deuxième partie de soirée ». Autant dire qu’il m’a fallu attendre la retraite pour enfin avoir accès à cette télévision-là.
Hier donc. La soirée commence par Bienvenue au Groland. Programme de rigueur. Puis on choisit par défaut une série policière « à la française » où le commissaire n’est pas une blonde pulpeuse, le procureur pas une pétillante brune, où il n’y a ni rafales de Kalach’ ni hurlements de sirènes. Bref, c’est regardable, audible et presque crédible. Seulement… Ça a cinq ans, c’est déjà vu (mais heureusement oublié) et ça se déroule au rythme de « Derrick »… Le temps d’élucider un double meurtre et le Commissaire Magellan nous abandonne à notre sort vers 22 h 30.
« ONPC » débute dans une petite demi-heure. Juste le temps pour ARTE de m’apprendre les détails du triste sort de l’U Boat 455 durant la « dernière ».
23 h 00. Je file chez Laurent… et je me retrouve chez Michel (Drucker) qui n’en a pas terminé avec Patriiiiick ! Je patienterai avec un peu de Simpson, histoire de me tenir au courant de la vie des bêtes ados.
Un quart d’heure plus tard l’ancien « gendre idéal » minaude encore de la patte d’oie… En pamoison extatique devant un bellâtre mal rasé venu raconter ses états d’âme dans un texte sans vocabulaire, sur une musique sans mélodie, sous des spots à déclencher l’épilepsie…
Alors Michel, si tu m’entends… t’as gagné !
… À l’usure. Allez, salut ! Et … banzaï !
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