On a gagné ! On a gagné !
La ministre a plié ! Il ne sera plus question désormais, dans les programmes scolaires, de « milieu aquatique profond standardisé », mais de « bassin profond » !
France Inter – 8h00
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On a gagné ! On a gagné !
La ministre a plié ! Il ne sera plus question désormais, dans les programmes scolaires, de « milieu aquatique profond standardisé », mais de « bassin profond » !
France Inter – 8h00
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Ostensiblement autocensuré
De son ton le plus compassionnel, les yeux dans la caméra, la bouche en passage d’œuf, le journaliste à l’allure de premier de la classe nous annonce encore une fois :
« …une image atroce que nous avons choisi de ne pas vous montrer. »
À chaque fois, je lui rétorque mentalement
– ALORS, POURQUOI T’EN PARLES ?
Et je l’entends me répondre :
– Parce que cette image circule sur le net, que mes chers confrères des chaînes caniveaux concurrentes l’ont diffusée et que je ne veux pas que toi, pôv pomme, tu t’imagines que je suis le seul à ne pas en disposer ! Tu vois d’ici ma réputation de grand reporter !
Non, bien sûr, cet élan de franchise n’est que le fruit de mon foutu mauvais esprit. Sa réponse serait plutôt du genre :
– Parce qu’il est bon de bien souligner que sur cette chaîne, nous sommes des parangons de déontologie. Que nous protégeons les personnes sensibles et les petits nenfants…
Bravo ! Sur ce point, je te suis, cher présentateur modèle. Je ne publierais pas, moi non plus cette barbarie dans le Mot du Jour.
Un conseil néanmoins : garde bien précieusement cette image-que-tu-as-choisi-de-ne-pas-nous-montrer. D’ici trois ou quatre décennies elle figurera dans tous les bons manuels scolaires pour que « Plus jamais ça ! »
Désolé, je n’ai pas d’illustration
à choisir de ne pas vous montrer.
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Bientôt les vacances !
C’est dans 15 jours ! Pour les « scolaires » bien sûr… mais aussi, par ricochet pour toute la famille… Ne me dites pas que vous n’y avez pas encore pensé ! Il y a tant de choses à faire d’ici-là… Pour ne pas oublier la progression vers la date fatidique, je vous propose ce petit pense-bête en forme de décompte. À lire avec l’accent de Mireille Mathieu.
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