Chef d'œuvre d'humour et “d'élégant badinage” selon BOILEAU ». (Lagarde et Michard).
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Erreur d'un collectionneur précédent. Il marque 82, numéro du Tarn-et-Garonne, au dos de la carte. La mention « English Front » sur cette vue de la Vierge de Montauban, seule rescapée des bombardements, me met la puce à l'oreille. Je ne crois pas que le front anglais soit allé jusque dans le Midi. Mais le 1er juillet 1916, lors de la bataille de la Somme, le village de Montauban-de-Picardie a été libéré par des troupes britanniques. Je ne trouve aucun développement et aucune photo sur cette statue rescapée dans l'histoire de cette commune.
Hôpitaux temporaires. Les hôpitaux militaires proches du front sont rapidement débordés. Les blessés sont envoyés dans des structures sanitaires implantées à l’Arrière. Dans la région Midi-Pyrénées, l’arrivée très précoce d’un grand nombre de soldats blessés impose l’ouverture d’hôpitaux improvisés. À Montauban, l’École Normale, le Lycée de Garçons, le Lycée de Jeunes Filles, la Faculté de Théologie protestante et d'autres écoles sont transformés en hôpitaux temporaires. Cette série ne montre qu'une carte d'hôpital temporaire, les autres ayant déjà été publiées dans la série sur les écoles.
Renforts et prisonniers. Dès le début du conflit, la France fait appel à des renforts extérieurs qu'elle installe dans les « camps du Midi ». Parmi eux, l'Armée Indoue. La carte qui lui est consacrée est adressée à Jeanne Rouby, de Saint-Porquier, future mère de mon papa Étienne Saby, décédée en 1928, alors qu'il n'était âgé que de 7 ans.
Durant la guerre de 1914-1918 les prisonniers de guerre sont environ un demi-millier en Tarn-et-Garonne. Le principal dépôt est à Montauban.
Monument ingres. 1867 : moins d'un mois après le décès d'Ingres, la ville de Montauban décide d'ériger un monument à la mémoire de la célébrité du pays. L'œuvre est réalisée par Antoine Etex. Au dos du monument figurent les soixante-six titres de tableaux d'Ingres et entre les deux pilastres s'inscrit : « À Ingres, la ville de Montauban ». Devant se dresse la statue du peintre, façon dignitaire romain !
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1 – Les idées de la Réforme, attestées à Montauban dès 1537, gagnent peu à peu la majorité de la population, à tel point que les réformés se rendent maîtres de la ville en 1561. La ville est l’une des quatre places de sûreté accordées aux protestants (avec La Rochelle, Cognac et La Charité-sur-Loire) par l'édit de Saint-Germain-en-Laye (1570). Montauban devient une des capitales du protestantisme français ; de nombreux temples y sont construits. Source : museeprotestant.org.
2 – Les huguenots (terme péjoratif employé par les catholiques) sont les protestants du royaume de France et du royaume de Navarre pendant les guerres de religion de la seconde moitié du XVIe siècle.
3 – Lautier sur certaines cartes. En réalité cette tour a été édifiée au début du XIIIe siècle par un consul du nom de Lauthier pour embellir sa maison. Toutes les autres tours de Montauban ayant été détruites pendant les guerres de religion, la municipalité transforma cette tour en beffroi, vers 1700. Elle a aussi été appelée “Tour de l'Horloge”. Source : persee.fr.
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