Mort de rire ! Les défunts n'étaient pas les bons
J'ai été piégé deux fois par les avis de décès du Télégramme. Et cela en moins d'un mois !
Arrivé en avance, le mardi 14 mars, je me suis promené dans le centre commercial de Brest-Bellevue avant de traverser la rue pour entrer dans l'église Notre-Dame du Bouguen. Dans cet édifice à l'architecture moderne, je comptais assister aux obsèques d'un certain Jean B., père notamment d'un Yvon B. dont un exemplaire est un bon copain. Allez savoir pourquoi, j'ai pensé que mon Yvon B. a aussi un frère prénommé Guy, ce qui est faux. Le résumé en chaire de la vie du défunt et l'absence dans l'assistance de personnes connues de moi m'ont fait mesurer l'étendue de ma méprise. Sorti avant la fin, j'ai cru bon de me justifier auprès de l'employé des pompes funèbres : « Il y a erreur sur la personne », expliquai-je. « Pas de souci », me fut-il répondu.
Arrivé à Ploudalmézeau, ce Jeudi Saint 13 avril, j'ai dû presser le pas pour gagner l'église Saint-Pierre, ancienne et de facture bretonne, où débutaient juste les obsèques de Madeleine G. que je croyais être la mère de Jo G. Allez savoir pourquoi, il me semblait que ledit Jo a aussi une épouse au prénom composé, ce qui est faux.
Le récit de la vie de la défunte m'a fait comprendre que son premier enfant, né après son mariage en 1955, ne pouvait pas avoir été engagé au quotidien Le Télégramme en 1961 et ne serait pas parti à la retraite quatre ans avant moi. Cette fois je suis resté jusqu'à la fin de la cérémonie. En me dirigeant vers la sortie, après avoir béni l'inconnue, je n'ai vu aucun visage familier. On ne s'en étonnera pas.
Ma mauvaise mémoire, qui me fait oublier des éléments de la vie de mes anciennes connaissances, ainsi peut-être qu'un début de sénilité m'obligent à prendre le taureau par les cornes. Pour pallier ce genre de mésaventure, je téléphonerai désormais aux proches des présumés disparus. Cela m'évitera des déplacements inutiles.
Arrivé en avance, le mardi 14 mars, je me suis promené dans le centre commercial de Brest-Bellevue avant de traverser la rue pour entrer dans l'église Notre-Dame du Bouguen. Dans cet édifice à l'architecture moderne, je comptais assister aux obsèques d'un certain Jean B., père notamment d'un Yvon B. dont un exemplaire est un bon copain. Allez savoir pourquoi, j'ai pensé que mon Yvon B. a aussi un frère prénommé Guy, ce qui est faux. Le résumé en chaire de la vie du défunt et l'absence dans l'assistance de personnes connues de moi m'ont fait mesurer l'étendue de ma méprise. Sorti avant la fin, j'ai cru bon de me justifier auprès de l'employé des pompes funèbres : « Il y a erreur sur la personne », expliquai-je. « Pas de souci », me fut-il répondu.
Arrivé à Ploudalmézeau, ce Jeudi Saint 13 avril, j'ai dû presser le pas pour gagner l'église Saint-Pierre, ancienne et de facture bretonne, où débutaient juste les obsèques de Madeleine G. que je croyais être la mère de Jo G. Allez savoir pourquoi, il me semblait que ledit Jo a aussi une épouse au prénom composé, ce qui est faux.
Le récit de la vie de la défunte m'a fait comprendre que son premier enfant, né après son mariage en 1955, ne pouvait pas avoir été engagé au quotidien Le Télégramme en 1961 et ne serait pas parti à la retraite quatre ans avant moi. Cette fois je suis resté jusqu'à la fin de la cérémonie. En me dirigeant vers la sortie, après avoir béni l'inconnue, je n'ai vu aucun visage familier. On ne s'en étonnera pas.
Ma mauvaise mémoire, qui me fait oublier des éléments de la vie de mes anciennes connaissances, ainsi peut-être qu'un début de sénilité m'obligent à prendre le taureau par les cornes. Pour pallier ce genre de mésaventure, je téléphonerai désormais aux proches des présumés disparus. Cela m'évitera des déplacements inutiles.
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