Le Foyer rural de Plouigneau hébergeait ce dimanche un « Salon du livre, de la carte postale, du timbre et des vieux papiers de collection ». Un intitulé bien long auquel on aurait pu ajouter : des pièces de monnaie, des billets de banques, des boîtes de cigarettes, des capsules de champagne.
Les cartes postales de Marthe. Marthe Le Clech, idéalement placée près de l'entrée, dédicace son dernier livre, « Se marier en Bretagne ». On ne peut vivre dans la région sans avoir entendu parler de cette ancienne professeur de lettres et d'histoire, dénicheuse hors catégorie de cartes postales anciennes bretonnes. C'est la première fois que je la vois en vrai.
Rencontre. Derrière un stand de livres au bénéfice de Terre d'Espoir officie entre autres Jo Gélébart, ancien chef de service de la rédaction du Télégramme, déjà rencontré le 14 septembre aux portes ouvertes de la Maison du Peuple à Morlaix. Je lui achète deux ouvrages (« La Dépêche de Brest » et « Un journal, une vie ») de l'ancien directeur du quotidien breton, Jean-Pierre Coudurier, décédé en 2001.
Des pièces à quinioches. Sur un autre stand je découvre parmi des pièces de monnaie anciennes des pièces trouées. J'en achète une car dans ma prime jeunesse, nous utilisions ces pièces de l’entre-deux-guerres périmées (il en restait dans les fonds de tiroir) pour fabriquer des quignoches. La quignoche était une sorte de volant de badminton. La tête était constituée par une pièce trouée de 25 centimes et on formait la jupe avec du papier toilette fixé par insertion dans le trou. Le jeu se pratiquait au pied et martyrisait les chaussures. Il faisait de nous des as du jonglage footballistique. Je le croyais purement lyonnais, mais wikipedia, qui ne connait pas la quignoche, m'apprend son existence toujours vivace à Nice sous le nom de pilou.
Bible soufflée, Bible achetée. Troisième achat : une Bible en sept volumes, à prix modique. Une vente de celle traduite par André Chouraqui avait eu lieu au Télégramme. Un collègue me l'avais soufflée, le temps que je monte chercher mon portefeuille à la rédaction. Mon ami Guy Blanchard (La Bible dans Les mots du jour de Guy) vient d'entamer la lecture du grand livre. Je ne veux pas rester à la traine.
Je me permets de compléter la notice de fabrication de la quignoche en mentionnant l’indispensable capsule métallique qui bouchait les litres de vin, utilisée pour solidariser l’empennage à la pièce trouée.
Me reste à faire la liaison entre le “pilou” niçois et le chant guerrier de ralliement du Rugby Club Toulonnais, le “Pilou-pilou” . Paroles (désopilantes) sur le Net.
Ayant passé mon enfance dans la région lyonnaise. A Vaise - Gorge de Loup pour être plus précis où ma mère était institutrice au groupe Jean Zay je me désolais de ne jamais rencontrer de gens ayant pratiqué ce jeu qui constituait notre activité principale, avec les glinches, dans les cours de récrés.
Ayant joué à la quignoche dans la cour de mon immeuble à Lyon Vaise Gorge de Loup dans les années 50, j’étais à la recherche de publication sur ce jeu qui semble avoir totalement disparu et je suis tombé sur votre article… J’ai d’autant plus été surpris que l’un des meilleurs amis de mon frère aîné habitait la même allée que nous rue Louis Loucheur et se nommait Saby… Avez-vous un lien avec celui-ci ?
Je me permets de compléter la notice de fabrication de la quignoche en mentionnant l’indispensable capsule métallique qui bouchait les litres de vin, utilisée pour solidariser l’empennage à la pièce trouée.
Me reste à faire la liaison entre le “pilou” niçois et le chant guerrier de ralliement du Rugby Club Toulonnais, le “Pilou-pilou” . Paroles (désopilantes) sur le Net.