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Jason Herbert (C), member of the Yellow Vests (Gilets Jaunes) movement, leaves after French Prime Minister refused to broadcast a meeting at the Hotel Matignon in Paris on November 30, 2018. Following Yellow Vests (Gilets Jaunes) protests against high fuel prices and living costs, the French government has announced several measures to try end the unrest, which triggered riots on the famous Champs-Elysees avenue in Paris last weekend.
Appareil: Canon EOS-1D Mark III. Objectif: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM +1.4x; focale: 280 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/800 sec, f/5.6, ISO 1000, Compensation: -1. Flash: non
EXTRAIT : 247 mots. Le rendez-vous des Gilets jaunes avec Edouard Philippe a tourné court vendredi 30 novembre 2018 après-midi. Deux membres du mouvement seulement ont accepté de se rendre à Matignon et l’un d’entre eux a presque aussitôt quitté la réunion. « Je souhaitais et j’ai demandé à plusieurs reprises à ce que cet entretien soit filmé et retransmis en direct à la télévision, cela a été refusé », a déclaré à la presse Jason Herbert, l’un des huit représentants désignés – mais contestés – pour justifier son départ rapide. Le jeune homme était arrivé à Matignon vers 14 h 30, une demi-heure après l’horaire prévu, dans une cour restée longtemps vide du moindre Gilet jaune.(…) « Aujourd’hui, nous ne sommes que deux, nous avons tous reçu d’énormes pressions. Je parle de menaces d’agression, verbales ou physiques, notre vie est en jeu », a affirmé Jason Herbert, l’un des meneurs du mouvement en Charente. Le second Gilet jaune reçu par Edouard Philippe et le ministre de la Transition écologique, François de Rugy, est arrivé par une porte dérobée, sans passer devant la presse. Ni Matignon ni Jason Herbert n’ont voulu révéler son identité. Les pressions « ont été à 99% de la part d’autres Gilets jaunes […] pas des personnes pacifiques, des personnes radicales », a indiqué Jason Herbert.
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French Minister for the Ecological and Inclusive Transition Francois de Rugy (1L) and French Junior Minister attached to the Minister of Ecological and Inclusive Transition Brune Poirson (4L) welcome Eric Douet (2L) and Priscillia Ludosky (3L), two representatives of the yellow vest (Gilet jaune) protestor movement, for a meeting, at the French ministry of Ecology, on November 27, 2018, in Paris.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 24-70 mm f/2.8L II USM; focale: 25 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/250 sec, f/2.8, ISO 6400, Compensation: +2/3. Flash: non
Deux porte-parole des « gilets jaunes », Eric Douet et Priscillia Ludosky, ont été reçus mardi 27 novembre 2018 soir par le ministre de la Transition écologique et solidaire François de Rugy, comme l’avait annoncé Emmanuel Macron quelques heures plus tôt durant son discours sur la transition énergétique. Eric Drouet et Priscillia Ludosky, tous deux à l’origine de ce mouvement de contestation, font partie d’une délégation de huit « porte-parole » créée lundi pour engager une « prise de contact sérieuse et nécessaire » avec les autorités et porter une série de revendications. Mais leur représentativité fait débat au sein même de ce mouvement hétéroclite, né sur les réseaux sociaux hors de tout cadre politique ou syndical, certains affirmant qu’ils se sont « auto-proclamés ». Ils ne se revendiquent pas comme « représentants » du mouvement, mais comme « communicants officiels » et « porte-parole » de revendications issues d’une consultation sur Facebook auprès de plus de 35.000 « gilets jaunes ». À l’issue de son entretien avec le ministre, Eric Drouet a appelé a une nouvelle manifestation samedi prochain à Paris, sur les Champs-Élysées. « Les Français n’ont pas du tout été convaincus » par les annonces de président Emmanuel Macron, a-t-il déclaré à l’issue de la réunion, réclamant en outre une nouvelle rencontre avec « le porte-parole du gouvernement ou le Premier ministre ».
This picture taken on November 26, 2018, shows a luxurious residence located in avenue Gorges-Mendel, in the upscale residential 16th arrondissement of Paris, where one floor would have been used by Carlos Ghosn, chairman and CEO of France-based Renault, former chairman and former CEO of Japan-based Nissan, and chairman of Mitsubishi Motors. Carlos Ghosn was arrested by the special investigation squad of the Tokyo Public Prosecutors Office on November 19th, 2018, on suspicion of violating the Financial Instruments and Exchange Law. He is believed to have had a flat in Paris bought for him by the car firm and spent $17.8 million on homes in Rio de Janeiro and Beirut, it was alleged.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM +1.4x III; focale: 125 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/640 sec, f/6.3, ISO 2500, Compensation: -1/3. Flash: non
C’est au numéro 48 de la très luxueuse avenue Georges-Mendel, dans le 16e arrondissement de Paris, que se trouve le pied-à-terre parisien du Président directeur général du groupe Renault et désormais ancien PDG du groupe japonais Nissan et ancien président du conseil d’administration du groupe Mitsubischi Motors. Le 19 novembre 2018, Nissan annonce que Carlos Ghosn a été arrêté par la justice japonaise. Il est soupçonné d’abus de bien social par l’utilisation de biens de l’entreprise à des fins personnelles, notamment afin de rénover des villas lui appartenant aux Pays-Bas, en France, au Liban et au Brésil, de fraude fiscale, par la dissimulation d’une partie de ses revenus au fisc japonais, et de nombreuses autres malversations financières. Une filiale de Nissan aurait notamment financé à hauteur de 17,8 millions de dollars (15,6 millions d’euros) l’achat de luxueuses résidences dans quatre villes : Amsterdam, Paris, Rio de Janeiro et Beyrouth. Carlos Ghosn se serait rendu gratuitement à sa guise dans ces propriétés sans signaler cet avantage parmi ses revenus. Le 20 novembre 2018, le gouvernement français a acté son impossibilité de fait à gouverner le groupe Renault, et demandé une gouvernance intérimaire, sans pour autant demander à ce stade son exclusion du Conseil d’administration. Le conseil d’administration du constructeur japonais Mitsubishi Motors a par ailleurs annoncé lundi 26 novembre avoir révoqué son président Carlos Ghosn.
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Demonstrators set fire to a builder’s hut during a protest of Yellow vests (Gilets jaunes) against rising oil prices and living costs near the Arc of Triomphe on the Champs Elysees in Paris, on November 24, 2018. Security forces in Paris fired tear gas and water cannon on November 24 to disperse protesters. Several thousand demonstrators, wearing high-visibility yellow jackets, had gathered on the avenue as part of protests which began on November 17, 2018.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35 mm f/4L IS USM; focale: 20 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/8, ISO 1250, Compensation: -1/3. Flash: non
EXTRAIT : 345 mots. Barricades incendiées, fumée noire, feux tricolores arrachés, pavés descellés, canons à eau… Envahi de gaz lacrymogène, le quartier des Champs-Elysées a été le théâtre d’incidents violents lors de la manifestation des « gilets jaunes » à Paris, le samedi 24 novembre 2018. Dès la matinée, des groupes de « gilets jaunes » ont convergé vers la capitale, pour beaucoup venant de banlieue ou de province sans trop savoir exactement où se rassembler. La manifestation n’avait été autorisée qu’au Champ-de-Mars, entouré de barrières et ceinturé de forces de l’ordre. De petits groupes épars, gilet fluo sur le dos, ont rapidement afflué vers l’avenue, barrée par des cordons de CRS et de gendarmes mobiles à partir du rond-point des Champs-Elysées jusqu’à la Concorde. « Macron démission », « Macron, rends le pognon » et Marseillaise répondaient aux sirènes des forces de l’ordre. Très vite, un cordon policier est dépassé par la marée jaune qui veut rallier la Concorde, décrétée zone interdite.(…) Les manifestants espèrent pouvoir s’approcher de l’Élysée en descendant la célèbre avenue, encore pleine de touristes et de badauds. Peine perdue. Au rond-point des Champs-Élysées, frontière infranchissable, le cordon policier tient cette fois. Mais la situation dégénère très vite : de jeunes gens au visage souvent masqué par des foulards et capuches, disséminés dans le cortège, font face aux forces de l’ordre, essayant d’aller au contact. Tirs de grenades lacrymogènes et jets des canons à eau répondent aux tirs de mortiers d’artifice et jets de projectileS de toutes sortes: bouteilles, pavés, planches… La place est envahie par les fumées irritantes. Les manifestants fuient dans les rues adjacentes ou reculent vers l’Arc de Triomphe. (…) En fin de matinée, le rond-point est évacué, petit à petit les manifestants refluent vers l’Arc-de-Triomphe. Plus bas sur l’avenue, une cabine de chantier renversée sur la chaussée brûle. Une terrasse couverte d’une chaîne de boulangerie s’enflamme à son tour. C’est l’un des rares commerces de l’avenue qui sera touché. Source : AFP.
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Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 70-200 mm f/2.8L IS II USM; focale: 200 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/250 sec, f/2.8, ISO 800, Compensation: -5/3. Flash: non
Le compte à rebours a commencé ! À un peu plus d’un mois de Noël, la ville de Paris se pare de ses plus belles illuminations. Après les Galeries Lafayette et le Printemps, c’était au tour des Champs-Elysées de briller de mille feux. Jeudi 22 novembre, c’est le designer Karl Lagerfeld qui a eu la chance de lancer officiellement les illuminations de fin d’année sur la plus belle avenue du monde. Le long des 2,2 km des Champs-Élysées, les guirlandes fixées aux branches des 400 arbres de l’avenue se sont illuminées de rouge. Cette décoration baptisée "Flamboyance" est rehaussée de flash LED d’un blanc bleuté. Au total, un million d’ampoules LED sont utilisées pour assurer le spectacle pendant sept semaines.
German fashion designer Karl Lagerfeld (C), flanked by Paris mayor Anne Hidalgo, Kylia and Aaron, two kids of the "Petits princes" French association, Jean-Noel Rheinardt president of the Champs Elysees comittee and Paris' first deputy mayor Emmanuel Gregoire, launch the Champs Elysees Christmas lights, on November 22, in Paris.
Appareil: Canon EOS 5D Mark III. Objectif: EF 24-70 mm f/2.8L II USM; focale: 41 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/60 sec, f/2.8, ISO 160, Compensation: -1. Flash: non
Ce jeudi 22 novembre 2018 soir, le célèbre couturier Karl Lagerfeld a inauguré les illuminations de Noël des Champs-Élysées aux côtés de la maire de Paris, Anne Hidalgo. Il succède à Lily-Rose Deep qui était chargée de faire briller la plus belle avenue du monde l’an dernier et Teddy Riner, en 2016. « Couturier, photographe, réalisateur… C’est un artiste complet qui incarne parfaitement ces valeurs d’excellence française que nous cherchons à promouvoir », a expliqué Jean-Noël Reinhardt, le président du comité Champs-Elysées. Le long des 2,2 km des Champs-Élysées, les guirlandes fixées aux branches des 400 arbres de l’avenue se sont illuminées de rouge. Cette décoration baptisée "Flamboyance" est rehaussée de flash LED d’un blanc bleuté. Au total, un million d’ampoules LED sont utilisées pour assurer le spectacle pendant sept semaines. Parisiens et touristes peuvent ainsi profiter du spectacle tous les jours jusqu’au 9 janvier, de 17 heures à 2 heures du matin et toute la nuit les 24 et 31 décembre.
German fashion designer Karl Lagerfeld (C) is accompanied by Paris mayor Anne Hidalgo (R), after launching the Champs Elysees Christmas lights, on November 22, 2018, in Paris.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 70-200 mm f/2.8L IS II USM; focale: 200 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/250 sec, f/2.8, ISO 640, Compensation: -1. Flash: non
Karl Lagerfeld a donné le coup d’envoi de la 38e édition des illuminations de Noël sur les Champs Elysées, à Paris, le jeudi 22 novembre 2018 au soir, devant une foule de photographes. Pourtant, au lendemain du défilé Chanel Haute Couture printemps-été 2018, l’état de santé du célèbre couturier a quelque peu inquiété l’assistance. C’est un Karl Lagerfeld amaigri et visiblement fatigué qui s’est avancé avec la mariée en clôture du défilé. Pour l’occasion, l’empereur de la mode arborait pour la première fois une barbe, qui n’a malheureusement pas suffi à cacher les signes de fatigue. Il faut dire qu’à 84 ans, Karl Lagerfeld ne chôme pas. Couturier et styliste pour Chanel et Fendi, celui que l’on surnomme le Kaiser est aussi un passionné de photographie. Ses oeuvres ont d’ailleurs plusieurs fois été exposées et publiées. Un rythme de vie soutenu qui commencerait à peser sur sa santé.
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Private nurses take part in a demonstration in front of headquarters of the Ministry of Health in Paris, on November 20, 2018, to protest their status in the measures of a health plan presented by the French President Emmanuel Macron in September 2018. Emmanuel Macron promised the recruitment of 4,000 medical assistants in urban areas by 2022 to handle paperwork, carry out simple medical gestures such as blood pressure checks, and free-up doctors. Exact status and job descriptions are to be spelled out in 2019.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/250 sec, f/8, ISO 1600, Compensation: -1/3. Flash: non
EXTRAIT : 235 mots. Les infirmiers libéraux et salariés étaient appelés ce mardi 20 novembre 2018 à manifester et à cesser le travail, un mouvement de grève prévu depuis la présentation par Emmanuel Macron du « Plan Santé 2022 », en octobre dernier. Rassemblées à Paris sous les fenêtres du ministère de la Santé, les infirmières (les femmes représentent plus de 80% de la profession) se sont déclarées « oubliées », « méprisées » par le gouvernement et dénonçaient à propos du Plan Santé 2022, un catalogue de mesures « décidées autour des seuls médecins », selon les termes de Daniel Guillerm, vice-président de la Fédération Nationale des Infirmiers Libéraux. Premier motif de colère : le silence du président Emmanuel Macron sur la place et le rôle de cette profession dans la réforme du système de santé, lors de la présentation du plan « Ma santé 2022 », le 18 septembre à l’Elysée. (…) Dans le viseur des infirmiers, l’annonce de la création de 4 000 postes d’assistants médicaux, formés en un an, pour venir seconder les médecins libéraux en les déchargeant de tâches médicales simples, comme la prise de tension, et ainsi leur libérer du temps médical. Coût annuel de la mesure, dans un premier temps, pour la Sécurité sociale : près de 200 millions d’euros. La mesure irrite d’autant plus les représentants syndicaux qu’ils ont été confrontés, dans le même temps, à un refus de voir officiellement reconnaître certaines compétences chez les infirmiers.
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Demonstrators wearing a Yellow Vest (Gilet jaune) block the place Charles-de-Gaulle in front of the Arc de Triomphe during a protest against the rising of the fuel and oil prices on November 17, 2018 in Paris. French drivers seething over high fuel prices have vowed to snarl traffic across the country on November 17 in a widely supported protest that could prove the trickiest so far for President Emmanuel Macron.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/160 sec, f/8, ISO 320. Flash: non
Face à la hausse des prix des carburants et, plus largement, la pression fiscale ressentie, le mouvement populaire des gilets jaunes s’est mobilisé ce samedi 17 novembre 2018. Objectif : bloquer les routes et faire ainsi entendre leur colère au gouvernement. À Paris, des manifestants ont réussi à bloquer quelques instants la place Charles-de-Gaulle, là où le président Emmanuel Macron recevait, quelques jours auparavant, plus de 70 chefs d’État et de gouvernement. Une dizaine de camions de police ont été installés en travers de la chaussée alors que des groupes de gilets jaunes venant de l’Arc de Triomphe descendaient les Champs-Élysées. Certains chantaient la Marseillaise quand d’autres hurlaient « paie ton ISF ! ». Une centaine de manifestants se trouvaient déjà par ailleurs en bas de l’avenue, près de l’Élysée. Au total, en France, quelque 124.000 « gilets jaunes » protestent samedi dans toute la France contre la hausse des taxes sur le carburant et la baisse du pouvoir d’achat. Plus de 2.000 rassemblements ont été recensés. Le mouvement a été entaché par la mort d’une manifestante heurtée par une automobiliste sur un barrage en Savoie. Près de 50 personnes ont également été blessées à différents points de blocage.
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General Secretary of the Union Nationale des syndicats autonomes (UNSA) Education Fréderic Marchand (3rd R) and General Secretary of the Federation syndicale unitaire (FSU) Bernadette Groison (C) demonstrate during a nationwide strike to denounce the abolition of posts in the national in the French capital Paris on November 12, 2018.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 70-200 mm f/2.8L IS II USM; focale: 200 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/8, ISO 1600, Compensation: -2/3. Flash: non
Une première depuis 2011. L’annonce de la suppression de 2 650 postes dans les collèges et lycées publics, 550 dans le privé et 400 dans l’administration a entraîné un appel à la grève pour ce lundi 12 novembre 2018, lancé par tous les syndicats représentant l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale. Du jamais-vu en sept ans. À Paris une manifestation s’est élancé à 14 h pour rallier le ministère de l’Éducation nationale, pour dénoncer le budget de l’Education nationale qui sera examiné à l’Assemblée nationale mardi. Une unanimité syndicale qui a fait craindre d’importantes perturbations dans les établissements ce lundi. Dans les collèges et les lycées certes, mais aussi dans les écoles primaires et maternelles. D’autant que la première fédération de parents d’élèves, la FCPE, appellait aussi les parents à se mobiliser et à rejoindre les cortèges syndicaux contre ces réductions de postes dans le second degré. « Ce choix est d’autant plus incohérent que dans les réformes du bac et du lycée général et technologique, comme dans la réforme de l’enseignement professionnel, l’accompagnement des élèves est présenté comme central aussi bien pour leur réussite que pour construire leur parcours d’orientation. Or, cela nécessite des adultes formés et en nombre suffisant auprès des jeunes », argumente la FCPE. Source.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35 mm f/4L IS USM; focale: 23 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/640 sec, f/8, ISO 800, Compensation: -1/3. Flash: non
Si vous passez par le Boulevard Saint-Michel, vous ne pourrez rester insensible devant cette façade criblée d’impacts de balles et d’obus. Le mur de l’Ecole des Mines, célèbre école d’ingénieurs de Paris, au 60 Boulevard Saint-Michel, affiche les stigmates de deux guerres mondiales : le bombardement de Paris du 20 janvier 1918 et la libération de Paris, le 25 août 1944. Une plaque rappelle également qu’un membre des F.F.I (Forces Françaises Intérieures), Jean Montvallier-Boulogne, 24 ans, est mort pour la France lors des combats de la libération de Paris devant cette même façade. 1918 : bombardement de Paris En 1918, l’état major allemand souhaita toucher le moral des populations et décida de procéder au bombardement de Paris, soit par avions, soit par des pièces d’artillerie. Les avions étaient des bombardiers biplans, dénommés « Gotha », pouvant transporter jusqu’à 600 kg de bombes. Les pièces d’artillerie étaient la fameuse « Grosse Bertha ». Les premiers bombardements par les Gotha eurent lieu en janvier 1918, touchant l’’Ecole des Mines le 20 janvier.
1944 : libération de Paris Le 25 août 1944, commandés par Pierre George, alias « colonel Fabien », chef des unités de choc des F.F.I., 200 hommes arrivent par l’Est et le Sud et une centaine par le Nord. Pour les épauler, ils peuvent compter sur les chars et l’infanterie du sous-groupement Putz de la 2e DB et au Sud par les chars du capitaine de Boissieu, de l’escadron de protection du général Leclerc. Les combats vont être rudes autour du palais du Luxembourg et ses rues adjacentes, marquant la facade de l’École des mines, et durer jusqu’à la reddition officielle du Général von Choltitz, en fin d’après-midi.
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The armored limousine known as "The Beast" carrying US president Donald Trump arrives on the Champs Elysées avenue during a ceremony at the Arc de Triomphe in Paris on November 11, 2018 as part of commemorations marking the 100th anniversary of the 11 November 1918 armistice, ending World War I.
Appareil: Canon EOS-1D Mark III. Objectif: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM +1.4x; focale: 280 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/1600 sec, f/4, ISO 800, Compensation: -2/3. Flash: non
Très remarquée tout au long de ce week-end de commémorations à Paris, « The Beast », la limousine présidentielle qui accompagne partout Donald Trump possède quelques caractéristiques étonnantes. Les voici.
Quatorze C’est le coût, en millions d’euros, du programme développé par General Motors et initié en 2013, pour pouvoir produire ce véhicule. Chaque modèle coûte 1 million d’euros à produire.
Huit C’est le poids, en tonnes de « The Beast ». Une masse impressionnante, qui s’explique notamment par l’épais blindage, de 20 cm, qui recouvre la voiture. Les vitres, sont par ailleurs scellées, afin d’éviter toute attaque bactériologique potentielle. Des caractéristiques qui rendent les portes de la voiture extrêmement lourdes : une personne seule ne peut les ouvrir sans aide extérieure.
Des roues à toute épreuve Les pneus renforcés avec du kevlar sont très difficiles à crever. mais même s’ils venaient à rendre l’âme, des jantes spécifiques permettent à la limousine de poursuivre sa route même sans pneus.
Trois cents C’est le nombre de chevaux sous le capot de « The Beast ». Une puissance obtenue grâce à son moteur V8 6.6 « Duramax » conçu par General Motors, mais qui ne permet cependant pas à la voiture de rouler très vite. Sa vitesse maximale n’est en effet que de 96 km/h.
Pourtant, « The Beast » consomme beaucoup : 34 litres pour 100 km. Et le véhicule est très polluant, la cour de l’Élysée en a d’ailleurs fait les frais. Source.
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A balloon depicting the US President Donald Trump wearing a diaper, flies over the heads of people protesting against the US leader at the Place de la Republique in central Paris on November 11, 2018, as leaders from around the world, including Trump, gathered in the French capital to mark the 100th anniversary of the 11 November 1918, World War I, armistice.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 70-200 mm f/2.8L IS II USM +1.4x III; focale: 135 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/4, ISO 500, Compensation: -2/3. Flash: non
« Trump c’est la guerre » : 1 500 personnes ont manifesté sous la pluie dimanche 11 novembre 2018 après-midi place de la République à Paris pour protester contre la présence du président américain aux commémorations du 11-Novembre, un rassemblement sous haute surveillance. Les autorités craignaient la participation de « 200 à 400 activistes violents » en marge des commémorations. Les manifestants comptaient parmi eux des membres revendiqués de la mouvance « black bloc », dont les forces de l’ordre redoutaient des actes de violence. Aucun incident n’a cependant été signalé, a précisé en fin d’après-midi la préfecture de police de Paris. À l’appel du collectif « Ni guerres ni état de guerre » regroupant une cinquantaine d’associations, les manifestants étaient rassemblés depuis 14 h sur cette place emblématique au-dessus de laquelle flottait un ballon géant représentant Donald Trump comme un bébé grincheux en couche-culotte.
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For the centenary of the Armistice of the First World War, 94,415 flowers colored like the French flag have been set in front of Paris city hall. Visible on Saturday November 10 and Sunday 11, 2018, these pansies and primroses are a tribute to the 94, 415 Parisians who died during the First world War.Their names were displayed on giant screens while the façade of the city hall will be lit in blue, white and red on the occasion.
Appareil: Canon EOS 5D Mark III. Objectif: EF 11-24 mm f/4L USM; focale: 11 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/320 sec, f/4, ISO 3200, Compensation: -4/3. Flash: non
EXTRAIT : 234 mots. Ce samedi 10 novembre 2018, 94.415 fleurs ont été déposées devant le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris. Une installation organisée par la maire de Paris Anne Hidalgo et la mairie, pour rendre hommage aux habitants de la capitale morts au combat pendant la Première Guerre mondiale. Au cours de cette cérémonie, pensée à l’occasion du centenaire de l’Armistice, la façade du bâtiment a – comme la couleur des fleurs et du drapeau tricolore – été éclairée en bleu-blanc-rouge. Les noms des Poilus parisiens ont, eux, défilé sur un écran géant. Anne Hidalgo inaugurera le premier monument aux morts de la capitale en présence d’écoliers parisiens, lors du centenaire de l’armistice le dimanche 11 novembre 2018. L’ensemble mesure 280 m de long pour 1,3 m de haut et est disposé tout le long du boulevard Ménilmontant, près du cimetière du Père-Lachaise. Entouré d’une vingtaine d’étudiants, un historien a étudié les livres d’or disponibles dans les mairies parisiennes afin de constituer sa base de données. « Une loi de 1923 impose à toutes les mairies françaises de tenir ces livres qui enregistrent tous les morts pour la France », détaille-t-il. Ces livres d’or ne sont pas accessibles au public et sont parfois difficiles à trouver, leur existence ayant été oubliée par certains employés municipaux. Difficulté supplémentaire, celui du 3e arrondissement a même disparu.
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Two Parisian students lay flowers at the grave of French poet Guillaume Apollinaire in Père Lachaise Cemetery in Paris on Novembre 8, 2018, during the commemorative events of the 100th anniversary of the end of World War I. Naturalized as a French citizen in 1916, the poet fought at the front in Champagne as lieutenant of the 96th Infantry Regiment. Weakened from shrapnel injuries, he died just two days before the Armistice on November 9th from the Spanish flu.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35 mm f/4L IS USM; focale: 24 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/250 sec, f/8, ISO 1000, Compensation: -2/3. Flash: non
Dans le cadre du centenaire de la fin de la Première guerre mondiale, une cérémonie en hommage au poète Guillaume Apollinaire a eu lieu le 8 novembre 2018 devant sa tombe, au cimetière du Père Lachaise, à Paris. Lorsqu’il naît à Rome en 1880, le poète ne s’appelle pas encore Apollinaire mais Kostrowitzky. De nationalité polonaise, il débarque à Paris à 18 ans, se consacre vite à sa grande passion, la poésie, et s’impose comme une figure incontournable de la vie littéraire parisienne. Lorsque la guerre éclate en 1914, Apollinaire veut s’engager, mais il doit s’y prendre à deux fois pour rejoindre l’armée française. En 1915, sous lieutenant au 96e régiment d’infanterie, il combat en Champagne pendant près de 6 mois. Malgré l’horreur de la guerre, il continue d’écrire et entretient une abondante correspondance (plus de 200 lettres) avec sa maîtresse de l’époque, Lou. Il y décrit dans le détail la vie des tranchées, un quotidien, au milieu de la boue et des bombardements. En 1916, enfin naturalisé, Guillaume Apollinaire poursuit la guerre dans l’Aisne où il est blessé à la tempe par un éclat d’obus. Après une longue convalescence, très affaibli par sa blessure. Il finira par contracter la grippe espagnole et mourra le 9 novembre 1918, jour même de l’abdication d’un autre Guillaume, l’empereur allemand Guillaume II.
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French writer Nicolas Mathieu (C) arrives at Drouant restaurant in Paris after winning the Prix Goncourt, France's top literary prize, on November 7, 2018.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35 mm f/4L IS USM; focale: 23 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/320 sec, f/8, ISO 2500, Compensation: -2/3. Flash: non
Le prix Goncourt a été attribué à Nicolas Mathieu pour Leurs enfants après eux (Actes Sud, 432 p., 21,80 euros) Étaient également en lice : Frère d’âme, de David Diop (Seuil), Maîtres et esclaves, de Paul Greveillac (Gallimard), et L’Hiver du mécontentement, de Thomas B. Reverdy (Flammarion). C’est, comme chaque année, depuis le restaurant parisien Drouant, où se réunissent les jurés, que la nouvelle a été proclamée, mercredi 7 novembre 2018. Leurs enfants après eux est le deuxième livre de Nicolas Mathieu, après le roman noir Aux animaux la guerre (Actes Sud, 2014, adapté en série pour France 3). L’écrivain ne faisait guère figure de favori pour le Goncourt, non en raison des qualités de son livre (frappantes), mais parce que sa maison d’édition avait publié le précédent livre récompensé par le prix, L’Ordre du jour, d’Eric Vuillard. Source. Né à Epinal, dans les Vosges, en 1978, Nicolas Mathieu décrit ici le monde de son adolescence dans les années 1990. Entre 1992 et 1998, on suit des personnages qui poussent dans une vallée perdue de Lorraine. Les hauts-fourneaux se sont tus. Les jeunes tuent l’ennui en éclusant des bières et en matant les filles. Ils écoutent Nirvana. Ils boudent et se bagarrent. Ils s’habituent à la fumette. Ils rêvent de « foutre le camp »… La splendide chronique de Leurs enfants après eux se décompose en quatre étés. Soit des variations autour de l’impossibilité à prendre son envol, qui a fourni tant de trames aux romans noirs. Cependant, le récit de formation proposé par Nicolas Mathieu n’exsude ni misérabilisme ni nostalgie. C’est un écrivain qui excelle à décrire les peaux qui se rapprochent et les ambitions qui s’éloignent qu’ont récompensé les jurés Goncourt. Source.