Manifestation à Paris : tensions entre Opéra et les Grands Boulevards
© Photo Michel Stoupak. Prise de vue: Jeu 23 mars 2023, à 17 h 35. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 24-70mm f/2.8L II USM ; focale: 24 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500e de s, f/7.1, ISO 2500. Flash: non
Electric scooter are set on fire avenue de l'Opera, facing the Paris Opera during a demonstration as part of a national day of strikes and protests, a week after the French government pushed a pensions reform through parliament without a vote, using the article 49.3 of the constitution, in Paris, on March 23, 2023. French unions on March 23 staged a new day of disruption against the president's pension reform after he defiantly vowed to implement the change, which includes raising the age of retirement from 62 to 64, saying he was prepared to accept unpopularity in the face of sometimes violent protests.
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À Paris, les affrontements ont démarré dès le milieu d’après-midi, quelques heures après le début d’un rassemblement d’une centaine de milliers de personnes place de la Bastille à Paris, d’après les autorités. Malgré 2 000 contrôles effectués en amont de la manifestation, près de 1 500 éléments radicaux y étaient présents.
Les casseurs ont rapidement fait sécession en tête du cortège pacifique, poussés par les forces de l’ordre qui ont souhaité les isoler. Ils ont ensuite semé dans leur sillage, de la place de la République (est de la capitale) aux Grands Boulevards (centre), saccages et dégradations. Des vitrines ont été brisées, dont notamment celle d’un restaurant McDonald’s et d’un Burger King. Des façades d’agences bancaires ont aussi été prises pour cibles, des tags ont été peints sur des commerces. Les CRS et gendarmes mobiles ont répliqué en usant de gaz lacrymogènes et en effectuant des bonds défensifs et des charges. C’est lors de ces manœuvres qu’un fonctionnaire de police a été vu en train de s’écrouler, puis évacué par ses collègues de terrain, qui l’ont traîné au sol.
Les violences ont ensuite franchi un nouveau cap en fin d’après-midi, alors que le «black bloc» atteignait le lieu d’arrivée du cortège, place de l’Opéra. En chantier, l’Opéra Garnier était recouvert d’un immense échafaudage, source d’inquiétude pour les autorités, qui craignaient que les casseurs n’y montent pour le désosser. Il n’en a rien été : les affrontements ont eu lieu en contrebas, avec de nombreux tirs de mortiers d’artifice et des feux de poubelles. Un kiosque a été incendié. « Mort au roi, mort à Darmanin », pouvait-on lire sur des vitrines de magasin.
Les violences se sont poursuivies dans la soirée, d’abord dans les petites rues du quartier du 9e arrondissement. Des feux de détritus ont été allumés, et des flammes ont léché des immeubles d’habitation. Les manifestants se sont ensuite déplacés devant la gare Saint-Lazare, où ils ont érigé un barrage auquel ils ont mis le feu, en travers de la route. Source.
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