This photograph taken on March 4, 2024 shows flowers and candles placed at the war memorial at the Parvis des Droits de l'Homme, Place du Trocadero, in Paris, in tribute to the deceased opposition leader Alexei Navalny. Navalny died in detention in Russia at the age of 47. President Vladimir Putin has lost one of his most outspoken critics with his death.
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Place du Trocadéro, face à la Tour Eiffel, les manifestants ont déposé des fleurs, allumé des bougies et apporté des pancartes au lendemain de la mort dans une prison de Russie d’Alexeï Navalny, principal opposant au président russe Vladimir Poutine. Sous le monument aux morts dédiés à la guerre de 14-18, mémorial improvisé en hommage à l’opposant russe, on pouvait lire “Poutine tue” et « L’amour est plus fort que la peur ».
French Prime Minister Gabriel Attal (C) visits the 60th International Agriculture Fair (SIA - Salon de l'Agriculture), at the Porte de Versailles exhibition centre in Paris on February 27, 2024.
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72 heures après le passage chahuté d'Emmanuel Macron au Salon de l'agriculture, suivi dimanche soir par une première apparition surprise de Gabriel Attal, qui en a profité pour tacler le président du RN Jordan Bardella, le chef du gouvernement est revenu ce mardi 27 février 2024 dans la « plus grande ferme de France » où il a donné une interview avant d'arpenter les allées toute la journée. Dans le calme, encadré par un important dispositif policier pour sa première longue visite en ces lieux depuis son arrivée à Matignon, il a tenté de faire oublier les images du passage chaotique d’Emmanuel Macron ce week-end.
« Des scènes inacceptables », a dit Gabriel Attal à trois agriculteurs au bonnet jaune, membres de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne.
French far-right party Rassemblement National (RN) president Jordan Bardella visits on the 60th International Agriculture Fair (SIA - Salon de l'Agriculture) on its second day of opening, at the Porte de Versailles exhibition centre in Paris, on February 25, 2024.
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Jordan Bardella a entamé dimanche 25 février 2024 au matin une visite de deux jours au Salon de l’Agriculture, martelant d’emblée son ambition de “changer de logiciel” au niveau européen, au lendemain de l’inauguration très agitée du Salon par Emmanuel Macron. Le président du Rassemblement national, tête de liste du parti d’extrême droite et en tête des sondages pour les élections européennes de juin, est arrivé peu avant 10 h Porte de Versailles, à Paris. Les images contrastent avec l’accueil réservé à Emmanuel Macron la veille. À peine arrivé près d’Oreillette, vache mascotte du salon de l’agriculture cette année, le président du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, a été très entouré par les médias et des visiteurs réclamant des selfies. Le parti de Marine Le Pen a joué la carte de la proximité, un coup de communication bien orchestré. L’eurodéputé, en campagne pour le scrutin européen de début juin, a profité des médias qui le suivaient pour répondre aux attaques du Président de la République la veille. Il avait dénoncé “le projet de décroissance et de bêtise” du RN, accusant même celui-ci de manipuler la colère agricole par le biais de la Coordination rurale.
French President Emmanuel Macron listens to farmers as he visits on its opening day the 60th International Agriculture Fair (SIA - Salon de l'Agriculture), at the Porte de Versailles exhibition centre in Paris, on February 24, 2024. Macron strolls at the Agricultural Show behind a massive security cordon, but not sheltered from the din of whistles and insults from hundreds of farmers, both ulcerated by his presence and demanding concrete actions to improve their working conditions.
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La 60e édition du salon de l’agriculture s’est ouverte ce samedi 24 février, en retard et avec de fortes tensions autour d’un Emmanuel Macron entouré de policiers. Les agriculteurs ont honoré l’ultimatum qu’ils avaient lancé à Emmanuel Macron lorsqu’ils bloquaient les autoroutes au mois de janvier. Sur les barricades de tracteurs et de bottes de foin, ils avaient menacé de perturber la visite du chef de l’État au salon de l’agriculture qui s’est ouvert dans la confusion ce samedi 24 février 2024. De 9 heures à 10 h 30 avant que les portes ne s’ouvrent, les esprits se sont échauffés. Les plus téméraires ont tenté d’escalader les grilles avant d’être rattrapés par les policiers de la Brav-M. Pendant cette longue heure et demie, Emmanuel Macron s’est entretenu avec plusieurs responsables de syndicats agricoles : FNSEA, la Confédération paysanne, les Jeunes Agriculteurs, la Coordination rurale et le Modef, le mouvement de défense des exploitants familiaux. Une réunion à l’issue de laquelle le président de la République s’est exprimé dans un couloir du hall 1 du parc des expositions, loin de l’agitation. À l’étage du dessous, plusieurs centaines d’agriculteurs se sont introduits dans le salon et ont échangé des coups avec les CRS déployés dans les rangées. Malgré les sifflets, les huées et les « Macron démission » scandés par les agriculteurs présents depuis l’aube dans le hall 1, Emmanuel Macron, dont c’est le sixième salon en tant que président de la République, a coupé le ruban inaugural avant de déambuler pendant plus de 13 heures dans les allées du salon.
A woman carries a cloth representing a dead child during a demonstration in support to Palestinians, at the entrance to the Forum des Halles in central Paris on October 28, 2023. Paris administrative court validated on October 28, 2023, a prefectoral ban on a demonstation in support to the Palestinians, notably due to the "gravity of the risks of troubling public order".
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Des milliers de personnes participaient ce samedi 28 octobre 2023 après-midi à Paris, dans le calme, à un rassemblement « de soutien au peuple palestinien », interdit par les autorités, aux cris notamment de « Gaza, Gaza, Paris est avec toi ». Place du Châtelet, en plein centre de la capitale, la foule a été empêchée de se mettre en mouvement par un très important dispositif policier. Parmi les manifestants figuraient des élus ceints de leur écharpe tricolore, tels le député écologiste du Val-d’Oise Aurélien Taché et le député LFI de Seine-Saint-Denis Jérôme Legavre. Le tribunal administratif avait validé ce samedi l’interdiction préfectorale de la manifestation en soutien au peuple palestinien, convoquée dès 14 h 30 à Paris, notamment au regard de « la gravité de risques de troubles à l’ordre public ». Dans un communiqué, le tribunal a fait valoir qu’il ne suspendait pas l’arrêté qui l’interdit, « au regard notamment du contexte de tensions exacerbées liées au conflit israélo-palestinien et des conditions de déroulement de cette manifestation ». « La manifestation en litige intervient dans un contexte de tensions exacerbées lié aux événements dans la bande de Gaza avec une montée, en France, des actes antisémites », a-t-il argué. Saisi en urgence, le juge des référés a ainsi rejeté les requêtes de quatorze associations et particuliers qui contestaient cette interdiction au nom de la liberté d’expression et de la liberté de réunion. « Au regard de la réalité et de la gravité de risques de troubles à l’ordre public, et alors qu’une mesure moins restrictive ne pouvait être mise en œuvre, c’est sans porter, en l’espèce, une atteinte manifestement illégale à la liberté de manifester et d’expression que le préfet de police a prononcé l’interdiction de manifester à Paris », conclut le juge dans son ordonnance consultée par l’AFP. « Le rassemblement projeté peut présenter un risque particulier sérieux de violences, à l’encontre d’autres groupes ou des forces de l’ordre et de dégradations de biens », a estimé le juge des référés. Notamment car à la différence des rassemblements des 19, 22 et 24 octobre 2023, celui-ci est « déambulatoire, et non statique », passant par « les quartiers du Marais et du Sentier où est implantée une communauté juive importante et sont installés notamment des lieux cultuels et culturels juifs », a-t-il relevé dans son communiqué. Il considère par ailleurs que la sécurité publique ne pourrait être garantie, les forces de police étant « fortement mobilisées » en marge de la finale de la Coupe de monde de rugby, « drainant des milliers de supporteurs » à Paris et dans sa banlieue, selon l’ordonnance. Organisée par le collectif Urgence Palestine, cette manifestation en soutien au peuple palestinien avait été interdite jeudi par le préfet de police de Paris Laurent Nuñez, pour risque de trouble à l’ordre public. « Il s’agit d’une décision révoltante, qui entérine des risques de troubles à l’ordre public que rien n’étaye au vu du déroulement des précédentes manifestations des 19, 22 et 24 octobre », a réagi Me Vincent Brenghart, l’un des avocats des associations requérantes. Source.
Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées lundi 9 octobre 2023 en soirée à Paris en soutien à Israël, deux jours après l’offensive du Hamas lancée samedi à l’aube en plein Shabbat, le repos hebdomadaire juif, 50 ans et un jour après le début de la guerre israélo-arabe de 1973. Une dizaine de rassemblements étaient prévus dans l’Hexagone, et la Tour Eiffel et l’Assemblée nationale ont été illuminées dans la soirée aux couleurs du drapeau d’Israël. Pusieurs personnalités politiques étaient présentes au rassemblement parisien, à l’appel notamment du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) : la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, le porte-parole du gouvernement et ministre délégué chargé du Renouveau démocratique Olivier Véran, le ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini, les présidents des régions Ile-de-France Valérie Pécresse, Hauts-de-France Xavier Bertrand, et Rhône-Alpes-Auvergne Laurent Wauquiez. L’ancien président de la République Nicolas Sarkozy et sa femme Carla Bruni étaient présents, ainsi que le président du parti LR Eric Ciotti. En tête du cortège, les manifestants portaient une banderole sur laquelle était inscrit “Terrorisme, ici, là-bas, même combat, soutien à Israël”. Certains manifestants étaient drapés dans un drapeau israélien, d’autres brandissaient un panneau “Solidaires avec Israël contre le terrorisme”. Source.
CRS riot police stand near a fire during a demonstration after the government pushed a pensions reform through parliament without a vote, using the article 49.3 of the constitution, in Paris on March 28, 2023. France faces another day of strikes and protests nearly two weeks after the president bypassed parliament to pass a pensions overhaul that is sparking turmoil in the country, with unions vowing no let-up in mass protests to get the government to back down. The day of action is the tenth such mobilisation since protests started in mid-January against the law, which includes raising the retirement age from 62 to 64.
La dixième journée nationale de mobilisation contre la réforme des retraites a été marquée par des scènes de violences en marge des défilés ce mardi 28 mars 2023. De premiers heurts entre forces de l’ordre et un groupe de plusieurs centaines de personnes se sont produits vers 17 heures à Paris en tête de la manifestation contre la réforme des retraites. Certains membres de ce groupe ont pillé un commerce Leclerc et allumé un feu de poubelles. Les forces de l’ordre ont chargé pour « disloquer » « le bloc », permettre « l’intervention des pompiers » et « faciliter la progression du cortège », a indiqué la préfecture de police, qui a fait état de 22 interpellations. D’autres incidents se sont produits place de la Nation lors de la dispersion de la manifestation vers 19 heures avec des jets de pavés et bouteilles sur les forces de l’ordre qui ont tiré de nombreuses grenades lacrymogènes en retour. À 20 h 30, le calme était revenu sur la place, où il ne restait plus que quelques dizaines de manifestants. En début de soirée, la préfecture de police a fait état de 55 interpellations. Au moins cinq personnes ont été prises en charge par les secours ou des « street medics » (secouristes volontaires).
Electric scooter are set on fire avenue de l'Opera, facing the Paris Opera during a demonstration as part of a national day of strikes and protests, a week after the French government pushed a pensions reform through parliament without a vote, using the article 49.3 of the constitution, in Paris, on March 23, 2023. French unions on March 23 staged a new day of disruption against the president's pension reform after he defiantly vowed to implement the change, which includes raising the age of retirement from 62 to 64, saying he was prepared to accept unpopularity in the face of sometimes violent protests.
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D’innombrables saccages, violences et incendies ont été constatés dans toute la France ce jeudi 23 mars 2023 en marge des manifestations contre la réforme des retraites, qui ont rassemblé entre 1,08 million et 3,5 millions de contestataires, selon le ministère de l’Intérieur et la CGT. À Paris, les affrontements ont démarré dès le milieu d’après-midi, quelques heures après le début d’un rassemblement d’une centaine de milliers de personnes place de la Bastille à Paris, d’après les autorités. Malgré 2 000 contrôles effectués en amont de la manifestation, près de 1 500 éléments radicaux y étaient présents. Les casseurs ont rapidement fait sécession en tête du cortège pacifique, poussés par les forces de l’ordre qui ont souhaité les isoler. Ils ont ensuite semé dans leur sillage, de la place de la République (est de la capitale) aux Grands Boulevards (centre), saccages et dégradations. Des vitrines ont été brisées, dont notamment celle d’un restaurant McDonald’s et d’un Burger King. Des façades d’agences bancaires ont aussi été prises pour cibles, des tags ont été peints sur des commerces. Les CRS et gendarmes mobiles ont répliqué en usant de gaz lacrymogènes et en effectuant des bonds défensifs et des charges. C’est lors de ces manœuvres qu’un fonctionnaire de police a été vu en train de s’écrouler, puis évacué par ses collègues de terrain, qui l’ont traîné au sol. Les violences ont ensuite franchi un nouveau cap en fin d’après-midi, alors que le «black bloc» atteignait le lieu d’arrivée du cortège, place de l’Opéra. En chantier, l’Opéra Garnier était recouvert d’un immense échafaudage, source d’inquiétude pour les autorités, qui craignaient que les casseurs n’y montent pour le désosser. Il n’en a rien été : les affrontements ont eu lieu en contrebas, avec de nombreux tirs de mortiers d’artifice et des feux de poubelles. Un kiosque a été incendié. « Mort au roi, mort à Darmanin », pouvait-on lire sur des vitrines de magasin. Les violences se sont poursuivies dans la soirée, d’abord dans les petites rues du quartier du 9e arrondissement. Des feux de détritus ont été allumés, et des flammes ont léché des immeubles d’habitation. Les manifestants se sont ensuite déplacés devant la gare Saint-Lazare, où ils ont érigé un barrage auquel ils ont mis le feu, en travers de la route. Source.
Police surround protesters in the Place Vauban, in front of the church of the Invalides, after the result of the vote of the motion of censure filed against the government following the use of article 49.3 of the constitution in Paris on March 20, 2023. The French government survived two no-confidence motions in parliament on March 20, 2023 but still faces intense pressure over its handling of a controversial pensions reform.
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Le gouvernement d’Elisabeth Borne a survécu de justesse lundi 20 mars 2023 à une des deux motions de censure déclenchées à l’Assemblée nationale après l’utilisation controversée de l’article 49.3 sur son projet de réforme des retraites, toujours combattu dans la rue où de nouveaux incidents ont éclaté. À Paris, la RATP avait fermé 11 stations de métro et de RER situées dans les alentours de l’Assemblée nationale, de la place de la Concorde, du palais de l’Elysée et de celui de Matignon « pour raison de sécurité ». Les manifestants réunis depuis le début de l’après-midi place Vauban, derrière les Invalides, ont été dispersés en début de soirée après des heurts avec les forces de l’ordre, qui ont fait usage de gaz lacrymogène, a constaté une journaliste de Reuters. Des groupes de manifestants, en majorité des jeunes, ont alors organisé des cortèges « sauvages » dans les rues de la capitale, incendiant ici ou là des poubelles empilées depuis le début de la grève des éboueurs et provoquant de nouvelles interventions de la police et des pompiers. Plus d’une centaine de personnes ont été interpellées, selon les autorités.
French gendarmes block demonstrators during an unauthorized rally in Paris, in the Forum district of Les Halles, on March 19, 2023, against plans to reform pensions three days after the French government imposed the reform without a vote in using Article 49.3 of the Constitution. Opponents of the French president's pension reform plan are expressing their anger for the third evening, with new rallies and strikes in a France, plunged into a political crisis after the executive took power.
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Sous la voûte du forum des Halles, à Paris, des centaines d’opposants à la réforme des retraites ont fait entendre leur voix dimanche 19 mars 2023 en fin d’après-midi. Selon une source policière, le rassemblement, auquel ont participé 350 personnes, n’avait pas été déclaré mais il s’est déroulé dans le calme. Une tentative de départ en cortège sauvage a été empêchée par les forces de l’ordre et 17 personnes ont été interpellées. La veille déjà plusieurs centaines de personnes avaient manifesté à l’intérieur du centre commercial des Halles pour protester contre la réforme des retraites. La capitale a connu trois soirées de tensions depuis l’annonce jeudi du recours par Elisabeth Borne à l’article 49.3 de la Constitution qui permet l’adoption d’un texte sans vote, sauf motion de censure. Samedi, à l’appel de la CGT Ile-de-France, 4.000 personnes, selon la police, avaient convergé place d’Italie où des incidents avaient éclaté. Jeudi et vendredi, plusieurs milliers de personnes avaient exprimé leur colère place de la Concorde, amenant la préfecture de police à interdire jusqu’à mardi tout rassemblement sur cette place, située tout près de l’Assemblée nationale, au pied des Champs-Elysées, et qui restait dimanche sous surveillance policière. Pour la journée de samedi, 400 contrôles ont eu lieu place de la Concorde et 122 interpellations ont été effectuées dans la capitale, selon le ministère de l’Intérieur. Des placements en garde-à-vue dénoncés par le syndicat de la magistrature qui a déploré dans un communiqué l’absence d’éléments pour caractériser une infraction. « Sur 292 interpellations, 283 ont ainsi donné lieu à un classement sans suite. Cette utilisation dévoyée de la garde à vue illustre les dérives du maintien de l’ordre, qui détourne l’appareil judiciaire pour le mettre entièrement à son service », a déclaré le syndicat de la Magistrature.
A pile of garbage bags have been piling up since waste collectors went on strike against the French government's proposed pensions reform, in front of the Eiffel tower in Paris on March 17, 2023. France faces another day of strikes on march 17, 2023, over highly contested pension reforms which President appears on the verge of pushing through despite months of protests. As the legislation enters the final stretch in parliament, trade unions are set to make another attempt to pressure the government and lawmakers into rejecting the proposed hike in the retirement age to 64.
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C’est un niveau symbolique qui vient d’être franchi ce vendredi 17 mars 2023. La barre des 10 000 tonnes de déchets non ramassés dans les rues de Paris a été atteinte à la mi-journée, selon une estimation de la mairie, au douzième jour de la grève de ses éboueurs contre la réforme des retraites. Un poids équivalent à celui de la tour Eiffel, le plus célèbre monument de la capitale. Dans une note, l’Institut Paris Région rappelle que chaque année, un Francilien produit 476 kg de déchets. Chaque jour, 16 000 tonnes de déchets ménagers sont ainsi générées en Île-de-France, soit 186 kg par seconde. Paris affiche donc actuellement un visage bien loin des clichés véhiculés par Emily in Paris. À la grande surprise des touristes présents dans la capitale. Et la situation se crispe alors que la préfecture de police envisage de réquisitionner des éboueurs pour effectuer des ramassages. Ce jeudi 16 mars, la Ville de Paris a dû transmettre à la Préfecture de Police la liste des 4 000 noms des agents de la propreté alors que jusqu’alors la maire, Anne Hidalgo, n’avait pas donné suite. La grève des éboueurs est reconduite jusqu’au lundi 20 mars. Source.
Protesters stand around during a demonstration on Place de la Concorde, in front of the French National Assembly, after the French government pushed a pensions reform through parliament without a vote, using the article 49,3 of the constitution, in Paris on March 16, 2023. The French president on March 16 rammed a controversial pension reform through parliament without a vote, deploying a rarely used constitutional power that risks inflaming protests. The move was an admission that his government lacked a majority in the National Assembly to pass the legislation to raise the retirement age from 62 to 64.
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L’exécutif a tranché sur la réforme des retraites. Au sortir d’une réunion d’urgence ce jeudi 16 mars 2023, en début d’après-midi, la Première ministre Élisabeth Borne a engagé à l’Assemblée nationale, sous les huées des députés de gauche, la responsabilité de son gouvernement sur la réforme très contestée des retraites par le biais de l’article 49.3 de la Constitution, qui permet une adoption du texte sans vote. Dans les minutes qui ont suivi le déclenchement de l’article 49.3 par Élisabeth Borne pour faire passer la réforme des retraites sans vote à l’Assemblée, les syndicats ont tout de suite annoncé riposter, pendant qu’un rassemblement voyait des milliers de manifestants se masser sur la place de la Concorde, à Paris. Ce rassemblement face à l’Assemblée nationale, regroupant plusieurs milliers de personnes, a été rejoint par des élus et personnalités politiques opposés à cette réforme. Sur place, Jean-Luc Mélenchon, a d’ailleurs fustigé un « texte qui n’a pas de légitimité parlementaire, qui n’en a pas dans la rue et qui n’en a pas dans les sondages », avant d’ajouter que « les syndicats appellent à la poursuite de l’action, et c’est à ça que nous allons nous atteler ». Ils ont été rejoints peu après 16 h 30 par des manifestants massés près de l’Assemblée nationale et par un cortège de plus de 1 600 jeunes partis de la place de la Sorbonne, aux cris de « Emmanuel Macron, président des patrons, on vient te chercher chez toi » et « À bas le 49.3 »,
A demonstrator from the CFTC (French Confederation of Christian Workers) union carries a sign caricaturing President Emmanuel Macron during a demonstration in Paris on March 7, 2023, as part of a nationwide day of strikes and protests called by unions over the proposed pensions overhaul, which include raising the minimum retirement age to 64 from 62 and increasing the number of years people have to make contributions for a full pension.
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La sixième journée de manifestation contre la réforme des retraites a été marquée en France par une nette reprise de la mobilisation en province mais aussi dans la capitale, avec des chiffres proches, voire supérieurs à ceux du 31 janvier 2023 dans de nombreuses villes, selon les syndicats mais aussi les autorités. Les Français étaient de nouveau dans la rue, mardi 7 mars 2023, pour protester contre la réforme des retraites. Selon la CGT, 3,5 millions de personnes ont manifesté partout en France, et 1,28 million, selon un comptage réalisé par le ministère de l’Intérieur. Cette participation est légèrement supérieure à celle du 31 janvier, plus haut de la mobilisation contre cette réforme avec 1,27 million de manifestants, selon la même source. À Paris, ils étaient 81 000 à battre le pavé, selon la préfecture de police, 700 000 selon la CGT. Source.
French Force Ouvriere (FO) union general secretary Frederic Souillot (C) reads a press release renewing the strike movements, during a labour unions meeting (intersyndicale) on the fourth day of nationwide rallies organised since the start of the year, against a deeply unpopular pensions overhaul, in Paris, on February 11, 2023. Frederic Souillot is surrounded by by French CGT trade union General Secretary Philippe Martinez (2L), French union Union syndicale Solidaires (SUD) co-general delegates Murielle Guilbert (1L) and Simon Duteil (4L), French Force Ouvriere (FO) union general secretary Frederic Souillot (4R), French Democratic Confederation of Labour (CFDT) union's general secretary Laurent Berger (5R), Confederal President of the CFE-CGC Francois Hommeril (3R) and French Confederation of Christian Workers (CFTC) union president Cyril Chabanier (2R), France National Union of Autonomous Trade Unions (Union nationale des Syndicats Autonomes - Unsa) Laurent Escure.
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À l’aune d’une nouvelle journée de mobilisation partout en France, l’intersyndicale appelle à « mettre la France à l’arrêt » le 7 mars prochain, à l’occasion d’une conférence de presse organisée avant le départ du cortège parisien ce samedi 11 février 2023. Le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, a de nouveau pointé du doigt une « forme de folie démocratique du gouvernement à ignorer ce qui se passe », tandis que son homologue de la CGT Philippe Martinez a souligné que « la balle (était) dans le camp » de l’exécutif. Dans leur communiqué commun, la CGT, la CFDT, Force Ouvrière, FSU ou encore l’UNEF, évoquent un « mouvement social inédit par son ampleur et donc désormais ancré dans le paysage social ». « Le gouvernement, comme les parlementaires, ne peuvent y rester sourds », poursuivent-ils. « Si malgré tout le gouvernement et les parlementaires restaient sourds à la contestation populaire, l’intersyndicale appellerait les travailleurs et les travailleuses, les jeunes et les retraité.e.s à durcir le mouvement en mettant la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain », écrivent-ils. Des propos relayés par les représentants syndicaux devant la presse, dont Frédéric Souillot, secrétaire général de Force ouvrière, en fin de matinée. Source.
Demonstrators attend a rally organised in front of the Ministry of Health building by the group "Medecins Pour Demain" (Doctors for Tomorrow) and the CSMF (Confederation of French Doctors' Unions) as private practitioners ask for a rise in consultation prices in Paris on December 1, 2022. Thousands of private doctors and biologists across the country close their cabinets on December 1 and 2, 2022, notably to ask for higher prices of consultations.
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Des milliers de médecins et de biologistes libéraux ont fermé leurs cabinets et leurs laboratoires jeudi 1er et vendredi 2 décembre 2022, les uns pour protester contre le manque de reconnaissance et réclamer des hausses de tarifs, les autres pour s’élever contre la ponction portée, par le biais du budget de la « Sécu », à leurs bénéfices. Tous les syndicats de médecins libéraux, en pleine négociation conventionnelle avec l’Assurance-maladie, soutiennent le mouvement, avec des nuances dans leur positionnement ; une première depuis 2015. Avec, pour revendication principale, le doublement du montant de la consultation – de 25 euros à 50 euros –, le jeune collectif Médecins pour demain, fort de 15 000 membres sur Facebook, a donné l’impulsion. Jeudi soir, on évoquait dans ses rangs plus de 10 000 cabinets fermés – pour 110 000 praticiens libéraux. À Paris, ils se sont donné rendez-vous devant le ministère de la Santé.