Logement social, appartements vides, régulation d’Airbnb… les propositions des candidats à Paris
▼▲ Caption (légende en anglais de la photo 1/10)
Paris' city councillor, French left-wing Parti de Gauche (PG) Secretary General and La France Insoumise (LFI) leftist party's speaker and candidate for the upcoming municipal elections in Paris Danielle Simonnet (2L), French mathematician and Paris city hall candidate Cedric Villani (3L) and Mayor of Paris Anne Hidlago (4L) and candidate for re-election take part in a debate following a report of the Abbe Pierre Foundation on poor quality housing conditions, on January 31, 2020 in La Defense, near Paris.
▼▲ Données techniques de la photo 1/10
Prise de vue: Vendredi 31 janvier 2020, à 14 h 42. Appareil: Canon EOS 5D Mark III. Objectif: EF 24-70mm f/2.8L II USM; focale: 33 mm. Exposition: Auto, priorité à la vitesse, 1/250 sec, f/2.8, ISO 320, Compensation: -5/3. Flash: non
Résumé : 669 mots. À six semaines du premier tour des élections municipales, la fondation Abbé Pierre interpelle les candidats à la mairie de Paris sur la question cruciale du mal logement. Anne Hidalgo, la maire sortante, Benjamin Griveaux, Cédric Villani, Danielle Simonnet et David Belliard ont présenté leurs propositions devant près de 2000 personnes – selon les organisateurs – rassemblées ce vendredi 31 janvier 2020 dans la Grande Arche de La Défense. Rachida Dati, la maire du VIIe, et prétendante LR à l’hôtel de Ville, a annulé sa venue.
Anne Hidalgo, la maire PS de Paris, s’est engagée à atteindre « 25% de logements sociaux en 2025 », un objectif atteignable puisque le taux est de 23,6 aujourd’hui contre 13% en 2001. « Pour casser la spéculation immobilière », la maire de Paris a également promis de maintenir l’encadrement des loyers et de mettre en place un service public d’accompagnement des locataires « pour qu’ils puissent faire valoir leurs droits ». Cet objectif passe aussi par une régulation du marché des plate-formes de location saisonnière avec un abaissement du seuil autorisé à 30 jours au lieu de 120 jours.
« 60 000 logements échappent ainsi aux Parisiens et je veux leur proposer un référendum sur les règles du jeu », a-t-elle indiqué. « Il ne faut pas figer la ville et il faut accepter qu’elle se transforme », a-t-elle lancé.
Danielle Simonnet , pour faire baisser les loyers, souhaite que la mairie de Paris puisse récupérer la compétence permettant de fixer le loyer de référence. La candidate Insoumise promet de créer 60 000 logements sociaux pour atteindre le seuil de 30% d’ici à la fin de la mandature. Pour lutter contre Airbnb, elle veut doubler le nombre d’agents de la ville chargés de contrôler la légalité des meublés touristiques.
Cédric Villani veut s’attaquer à « l’immense réservoir » des 240 000 logements vides ou occupés épisodiquement.
Il propose de créer pour les logements vacants « une fiscalité renforcée » en faisant passer le coefficient de 1,6% à 2%. Il promet d’atteindre 25% de logements sociaux en 2025, en créant notamment plus 25 000 logements sociaux dans les Xe, XIe, XIIe et XVe, essentiellement par le biais de la préemption et 5000 logements en accession grâce à un office foncier solidaire créé à l’échelle métropolitaine. Le député de l’Essonne propose aussi de réserver 20% des nouveaux logements sociaux aux SDF pour leur offrir durablement un toit. Hostile à la densification de la ville, il propose de créer ces nouveaux logements par le biais de la préemption et de la régulation des plateformes saisonnières, grâce à l’abaissement du nombre légal de nuitées.
Benjamin Griveaux, le candidat de la République en Marche, a fait une proposition en faveur des SDF. « Aujourd’hui, les hôtels sociaux sont une honte et il est indécent d’héberger les gens dans ces conditions », a critiqué l’ancien porte-parole du gouvernement. S’il promet de respecter l’objectif des 25% de logements sociaux, il refuse d’aller au-delà comme la plupart de ses adversaires politiques.
Quant à Airbnb, il ne souhaite pas abaisser le seuil de nuitées autorisées pour les propriétaires qui louent leur résidence principale, mais promet de faire la guerre à ceux qui font de la location touristique un commerce.
David Belliard, le candidat écologiste, promet d’atteindre 25% de logements sociaux en 2025 et vise 30% en 2030.
Plutôt que de construire, il propose de préempter en ciblant en priorité les passoires thermiques et les immeubles occupés par des habitants modestes et en transformant les bureaux vides ou obsolètes en logements. Critique sur « la politique de densification menée par la majorité municipale » dont il fait partie, il a promis d’«accroître les espaces de nature en ville pour lutter contre les pics de pollution que connaît la capitale».
Pour renforcer la lutte contre les meublés touristiques illégaux, il propose de porter les effectifs de la brigade chargée des contrôles à une centaine d’agents et de baisser le seuil légal à 30 jours. Source
Anne Hidalgo, la maire PS de Paris, s’est engagée à atteindre « 25% de logements sociaux en 2025 », un objectif atteignable puisque le taux est de 23,6 aujourd’hui contre 13% en 2001. « Pour casser la spéculation immobilière », la maire de Paris a également promis de maintenir l’encadrement des loyers et de mettre en place un service public d’accompagnement des locataires « pour qu’ils puissent faire valoir leurs droits ». Cet objectif passe aussi par une régulation du marché des plate-formes de location saisonnière avec un abaissement du seuil autorisé à 30 jours au lieu de 120 jours.
« 60 000 logements échappent ainsi aux Parisiens et je veux leur proposer un référendum sur les règles du jeu », a-t-elle indiqué. « Il ne faut pas figer la ville et il faut accepter qu’elle se transforme », a-t-elle lancé.
Danielle Simonnet , pour faire baisser les loyers, souhaite que la mairie de Paris puisse récupérer la compétence permettant de fixer le loyer de référence. La candidate Insoumise promet de créer 60 000 logements sociaux pour atteindre le seuil de 30% d’ici à la fin de la mandature. Pour lutter contre Airbnb, elle veut doubler le nombre d’agents de la ville chargés de contrôler la légalité des meublés touristiques.
Cédric Villani veut s’attaquer à « l’immense réservoir » des 240 000 logements vides ou occupés épisodiquement.
Il propose de créer pour les logements vacants « une fiscalité renforcée » en faisant passer le coefficient de 1,6% à 2%. Il promet d’atteindre 25% de logements sociaux en 2025, en créant notamment plus 25 000 logements sociaux dans les Xe, XIe, XIIe et XVe, essentiellement par le biais de la préemption et 5000 logements en accession grâce à un office foncier solidaire créé à l’échelle métropolitaine. Le député de l’Essonne propose aussi de réserver 20% des nouveaux logements sociaux aux SDF pour leur offrir durablement un toit. Hostile à la densification de la ville, il propose de créer ces nouveaux logements par le biais de la préemption et de la régulation des plateformes saisonnières, grâce à l’abaissement du nombre légal de nuitées.
Benjamin Griveaux, le candidat de la République en Marche, a fait une proposition en faveur des SDF. « Aujourd’hui, les hôtels sociaux sont une honte et il est indécent d’héberger les gens dans ces conditions », a critiqué l’ancien porte-parole du gouvernement. S’il promet de respecter l’objectif des 25% de logements sociaux, il refuse d’aller au-delà comme la plupart de ses adversaires politiques.
Quant à Airbnb, il ne souhaite pas abaisser le seuil de nuitées autorisées pour les propriétaires qui louent leur résidence principale, mais promet de faire la guerre à ceux qui font de la location touristique un commerce.
David Belliard, le candidat écologiste, promet d’atteindre 25% de logements sociaux en 2025 et vise 30% en 2030.
Plutôt que de construire, il propose de préempter en ciblant en priorité les passoires thermiques et les immeubles occupés par des habitants modestes et en transformant les bureaux vides ou obsolètes en logements. Critique sur « la politique de densification menée par la majorité municipale » dont il fait partie, il a promis d’«accroître les espaces de nature en ville pour lutter contre les pics de pollution que connaît la capitale».
Pour renforcer la lutte contre les meublés touristiques illégaux, il propose de porter les effectifs de la brigade chargée des contrôles à une centaine d’agents et de baisser le seuil légal à 30 jours. Source
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Created by stoupak • Last edit by jeff on Février 2nd, 2020
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