French farmers drive their tractors on the RN118 road at the start of a nationwide protest against EU-Mercosur agreement with farmers feeling they have yet to reap the rewards of last winter's mobilisation near Velizy-Villacoublay, southwestern Paris on November 17, 2024. Farmers complain about excessive bureaucracy and low incomes, but they're also fed up with poor harvests, losses from emerging animal diseases and the prospect of signing a free-trade agreement with the Latin American countries of Mercosur (Brazil, Argentina, Paraguay and Uruguay) that would create the world's largest free trade zone.
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Macron, si tu vas à Rio, n’oublie pas tes péquenots : à bord d’une vingtaine de tracteurs et d’une trentaine d’autres véhicules, les manifestants ont bloqué deux des trois voies de circulation sur la nationale 118, qui longe la base militaire des Yvelines le dimanche 17 novembre 2024 en soirée. C’est de là que le président Emmanuel Macron s’est envolé samedi pour l’Argentine, avant de se rendre au sommet du G20 prévu lundi et mardi au Brésil. La mobilisation générale des agriculteurs français doit commencer ce lundi, mais des actions ont déjà eu lieu dimanche soir, notamment dans les Yvelines et en Mayenne. Les agriculteurs protestent contre la perspective d’un accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur, le marché unique sud-américain. Ils redoutent d’être exposés à la concurrence de produits agricoles importés moins chers et qui ne sont pas soumis aux mêmes normes que les produits nationaux.
Supporters with Israeli flag queue outside the Stade de France stadium ahead of the UEFA Nations League League A, Group A2 football match between France and Israel, in Saint-Denis, in the northern outskirts of Paris, on November 14, 2024. The French team will host Israel in a very tense atmosphere on November 14, 2024, at the Stade de France, where an exceptional security presence has been put in place in the midst of the conflict in the Middle East, with tensions exacerbated by last week's violence on the sidelines of a Maccabi Tel-Aviv match in Amsterdam.
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Le match de football France-Israël a été marqué, jeudi 14 novembre 2024 au Stade de France à Saint-Denis, par des brefs incidents en tribunes. Un mouvement de foule a été remarqué à l’endroit où étaient rassemblés les supporters israéliens, et les stadiers sont intervenus pour les empêcher de se mêler aux fans français, selon des journalistes de Radio France et de l’AFP présents sur place. Sur des vidéos diffusées sur le réseau social X, on peut voir des spectateurs courir dans les travées, certains avec des drapeaux israéliens, alors que d’autres supporters sifflent et huent. Interrogée par l’AFP, la préfecture de police n’a pas souhaité communiquer d’éléments sur ce court mouvement de foule, dans l’attente de précisions sur les circontances, “encore floues”. L’hymne israélien a par ailleurs été sifflé au début du match, alors que des supporters israéliens ont agité des ballons jaunes et appelé à libération des otages détenus dans la bande de Gaza, selon un journaliste de franceinfo. Un dispositif sécuritaire exceptionnel a été mis en place pour encadrer cette rencontre de Ligue des nations, où moins de 20 000 spectateurs étaient présents. Elle se déroulait dans un climat tendu après les violences de la semaine dernière en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam. 4 000 policiers et gendarmes ont été déployés autour et, fait rare, dans le Stade de France, ainsi que dans les transports en commun et dans Paris. Source.
French Minister of Labor and Employment Astrid Panosyan-Bouvet (C) attends the ''Made in France'' (MIF Expo) fair at Parc des Expositions in Paris, France, on November 11, 2024.
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La ministre du Travail et de l’Emploi, Astrid Panosyan-Bouvet, s’est rendue le 11 novembre 2024 au 12e Salon du “Made in France”, porte de Versailles à Paris. Comme deux jours auparavant avec le ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, Antoine Armand, elle a été interpellée par la journaliste Natacha Polony.
Protesters, holding a placard which reads as "Stop taxing!" , "No to taxation of horse-race betting!" and "Let's save the horse! our jobs and our contrysides" , take part in a demonstration organized by horse racing associations and professionals, in order to protest against a proposed increase of taxes on betting in Paris, on November 7, 2024. Last week, the industry was alarmed by a government amendment to the draft social security budget that would increase taxation on betting and gaming, particularly on horse racing.
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Plusieurs centaines de professionnels de la filière du cheval venus de toute la France manifestaient à Paris jeudi 7 novembre 2024 après-midi pour protester contre un projet de taxation des paris hippiques, toutes les courses du jour ayant été annulées pour leur permettre de prendre part au mouvement. Le cortège, parti en début d’après-midi de la place Denfert-Rochereau est arrivé place Vauban à côté des Invalides en fin de journée. Menés par les chevaux du cascadeur équestre et dresseur italien Mario Luraschi, les manifestants brandissaient des pancartes « Halte à la taxe », « Filière hippique en danger » et « Sauvons nos emplois », au son des sifflets et des vuvuzelas. Parmi eux des personnalités comme l’entraîneur et driver Jean-Michel Bazire ou le jockey Clément Lefebvre, qui a indiqué sur la chaîne spécialisée Equidia que « le projet de taxe nous inquiète pour la survie de la filière, c’est pour ça qu’on est présent en grand nombre et de tous les métiers ». Source.
French righ-wing party Les Republicains (LR) list head for the upcoming June European elections Francois-Xavier Bellamy addresses the party's campaign launching rally in the Paris suburban city of Aubervilliers on March 23, 2024.
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La campagne pour les élections européennes accélère. Au tour des Républicains de lancer officiellement leur campagne avec un premier meeting samedi 23 mars 2024 près de Paris, aux Docks d’Aubervilliers où plusieurs milliers de personnes étaient attendues. L’objectif est de faire décoller la campagne de la droite, qui est créditée pour l’instant de 8% d’intentions de vote autour de sa tête de liste, François-Xavier Bellamy. Une occasion de mettre en scène le trio de tête de cette liste de droite aux européennes, et notamment les deux dernières recrues qui font leurs premiers pas en politique : Céline Imart et Christophe Gomart. La première est agricultrice et multidiplômée, rompue aux interviews. Elle a été vice-présidente des Jeunes agriculteurs. Le second est un ancien général qui a conseillé des présidents de la République, lui aussi habitué des médias, notamment depuis le début de la guerre en Ukraine. Source.
This photograph taken on March 4, 2024 shows flowers and candles placed at the war memorial at the Parvis des Droits de l'Homme, Place du Trocadero, in Paris, in tribute to the deceased opposition leader Alexei Navalny. Navalny died in detention in Russia at the age of 47. President Vladimir Putin has lost one of his most outspoken critics with his death.
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Place du Trocadéro, face à la Tour Eiffel, les manifestants ont déposé des fleurs, allumé des bougies et apporté des pancartes au lendemain de la mort dans une prison de Russie d’Alexeï Navalny, principal opposant au président russe Vladimir Poutine. Sous le monument aux morts dédiés à la guerre de 14-18, mémorial improvisé en hommage à l’opposant russe, on pouvait lire “Poutine tue” et « L’amour est plus fort que la peur ».
French Prime Minister Gabriel Attal (C) visits the 60th International Agriculture Fair (SIA - Salon de l'Agriculture), at the Porte de Versailles exhibition centre in Paris on February 27, 2024.
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72 heures après le passage chahuté d'Emmanuel Macron au Salon de l'agriculture, suivi dimanche soir par une première apparition surprise de Gabriel Attal, qui en a profité pour tacler le président du RN Jordan Bardella, le chef du gouvernement est revenu ce mardi 27 février 2024 dans la « plus grande ferme de France » où il a donné une interview avant d'arpenter les allées toute la journée. Dans le calme, encadré par un important dispositif policier pour sa première longue visite en ces lieux depuis son arrivée à Matignon, il a tenté de faire oublier les images du passage chaotique d’Emmanuel Macron ce week-end.
« Des scènes inacceptables », a dit Gabriel Attal à trois agriculteurs au bonnet jaune, membres de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne.
French far-right party Rassemblement National (RN) president Jordan Bardella visits on the 60th International Agriculture Fair (SIA - Salon de l'Agriculture) on its second day of opening, at the Porte de Versailles exhibition centre in Paris, on February 25, 2024.
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Jordan Bardella a entamé dimanche 25 février 2024 au matin une visite de deux jours au Salon de l’Agriculture, martelant d’emblée son ambition de “changer de logiciel” au niveau européen, au lendemain de l’inauguration très agitée du Salon par Emmanuel Macron. Le président du Rassemblement national, tête de liste du parti d’extrême droite et en tête des sondages pour les élections européennes de juin, est arrivé peu avant 10 h Porte de Versailles, à Paris. Les images contrastent avec l’accueil réservé à Emmanuel Macron la veille. À peine arrivé près d’Oreillette, vache mascotte du salon de l’agriculture cette année, le président du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, a été très entouré par les médias et des visiteurs réclamant des selfies. Le parti de Marine Le Pen a joué la carte de la proximité, un coup de communication bien orchestré. L’eurodéputé, en campagne pour le scrutin européen de début juin, a profité des médias qui le suivaient pour répondre aux attaques du Président de la République la veille. Il avait dénoncé “le projet de décroissance et de bêtise” du RN, accusant même celui-ci de manipuler la colère agricole par le biais de la Coordination rurale.
French President Emmanuel Macron listens to farmers as he visits on its opening day the 60th International Agriculture Fair (SIA - Salon de l'Agriculture), at the Porte de Versailles exhibition centre in Paris, on February 24, 2024. Macron strolls at the Agricultural Show behind a massive security cordon, but not sheltered from the din of whistles and insults from hundreds of farmers, both ulcerated by his presence and demanding concrete actions to improve their working conditions.
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La 60e édition du salon de l’agriculture s’est ouverte ce samedi 24 février, en retard et avec de fortes tensions autour d’un Emmanuel Macron entouré de policiers. Les agriculteurs ont honoré l’ultimatum qu’ils avaient lancé à Emmanuel Macron lorsqu’ils bloquaient les autoroutes au mois de janvier. Sur les barricades de tracteurs et de bottes de foin, ils avaient menacé de perturber la visite du chef de l’État au salon de l’agriculture qui s’est ouvert dans la confusion ce samedi 24 février 2024. De 9 heures à 10 h 30 avant que les portes ne s’ouvrent, les esprits se sont échauffés. Les plus téméraires ont tenté d’escalader les grilles avant d’être rattrapés par les policiers de la Brav-M. Pendant cette longue heure et demie, Emmanuel Macron s’est entretenu avec plusieurs responsables de syndicats agricoles : FNSEA, la Confédération paysanne, les Jeunes Agriculteurs, la Coordination rurale et le Modef, le mouvement de défense des exploitants familiaux. Une réunion à l’issue de laquelle le président de la République s’est exprimé dans un couloir du hall 1 du parc des expositions, loin de l’agitation. À l’étage du dessous, plusieurs centaines d’agriculteurs se sont introduits dans le salon et ont échangé des coups avec les CRS déployés dans les rangées. Malgré les sifflets, les huées et les « Macron démission » scandés par les agriculteurs présents depuis l’aube dans le hall 1, Emmanuel Macron, dont c’est le sixième salon en tant que président de la République, a coupé le ruban inaugural avant de déambuler pendant plus de 13 heures dans les allées du salon.
A woman carries a cloth representing a dead child during a demonstration in support to Palestinians, at the entrance to the Forum des Halles in central Paris on October 28, 2023. Paris administrative court validated on October 28, 2023, a prefectoral ban on a demonstation in support to the Palestinians, notably due to the "gravity of the risks of troubling public order".
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Des milliers de personnes participaient ce samedi 28 octobre 2023 après-midi à Paris, dans le calme, à un rassemblement « de soutien au peuple palestinien », interdit par les autorités, aux cris notamment de « Gaza, Gaza, Paris est avec toi ». Place du Châtelet, en plein centre de la capitale, la foule a été empêchée de se mettre en mouvement par un très important dispositif policier. Parmi les manifestants figuraient des élus ceints de leur écharpe tricolore, tels le député écologiste du Val-d’Oise Aurélien Taché et le député LFI de Seine-Saint-Denis Jérôme Legavre. Le tribunal administratif avait validé ce samedi l’interdiction préfectorale de la manifestation en soutien au peuple palestinien, convoquée dès 14 h 30 à Paris, notamment au regard de « la gravité de risques de troubles à l’ordre public ». Dans un communiqué, le tribunal a fait valoir qu’il ne suspendait pas l’arrêté qui l’interdit, « au regard notamment du contexte de tensions exacerbées liées au conflit israélo-palestinien et des conditions de déroulement de cette manifestation ». « La manifestation en litige intervient dans un contexte de tensions exacerbées lié aux événements dans la bande de Gaza avec une montée, en France, des actes antisémites », a-t-il argué. Saisi en urgence, le juge des référés a ainsi rejeté les requêtes de quatorze associations et particuliers qui contestaient cette interdiction au nom de la liberté d’expression et de la liberté de réunion. « Au regard de la réalité et de la gravité de risques de troubles à l’ordre public, et alors qu’une mesure moins restrictive ne pouvait être mise en œuvre, c’est sans porter, en l’espèce, une atteinte manifestement illégale à la liberté de manifester et d’expression que le préfet de police a prononcé l’interdiction de manifester à Paris », conclut le juge dans son ordonnance consultée par l’AFP. « Le rassemblement projeté peut présenter un risque particulier sérieux de violences, à l’encontre d’autres groupes ou des forces de l’ordre et de dégradations de biens », a estimé le juge des référés. Notamment car à la différence des rassemblements des 19, 22 et 24 octobre 2023, celui-ci est « déambulatoire, et non statique », passant par « les quartiers du Marais et du Sentier où est implantée une communauté juive importante et sont installés notamment des lieux cultuels et culturels juifs », a-t-il relevé dans son communiqué. Il considère par ailleurs que la sécurité publique ne pourrait être garantie, les forces de police étant « fortement mobilisées » en marge de la finale de la Coupe de monde de rugby, « drainant des milliers de supporteurs » à Paris et dans sa banlieue, selon l’ordonnance. Organisée par le collectif Urgence Palestine, cette manifestation en soutien au peuple palestinien avait été interdite jeudi par le préfet de police de Paris Laurent Nuñez, pour risque de trouble à l’ordre public. « Il s’agit d’une décision révoltante, qui entérine des risques de troubles à l’ordre public que rien n’étaye au vu du déroulement des précédentes manifestations des 19, 22 et 24 octobre », a réagi Me Vincent Brenghart, l’un des avocats des associations requérantes. Source.
Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées lundi 9 octobre 2023 en soirée à Paris en soutien à Israël, deux jours après l’offensive du Hamas lancée samedi à l’aube en plein Shabbat, le repos hebdomadaire juif, 50 ans et un jour après le début de la guerre israélo-arabe de 1973. Une dizaine de rassemblements étaient prévus dans l’Hexagone, et la Tour Eiffel et l’Assemblée nationale ont été illuminées dans la soirée aux couleurs du drapeau d’Israël. Pusieurs personnalités politiques étaient présentes au rassemblement parisien, à l’appel notamment du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) : la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, le porte-parole du gouvernement et ministre délégué chargé du Renouveau démocratique Olivier Véran, le ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini, les présidents des régions Ile-de-France Valérie Pécresse, Hauts-de-France Xavier Bertrand, et Rhône-Alpes-Auvergne Laurent Wauquiez. L’ancien président de la République Nicolas Sarkozy et sa femme Carla Bruni étaient présents, ainsi que le président du parti LR Eric Ciotti. En tête du cortège, les manifestants portaient une banderole sur laquelle était inscrit “Terrorisme, ici, là-bas, même combat, soutien à Israël”. Certains manifestants étaient drapés dans un drapeau israélien, d’autres brandissaient un panneau “Solidaires avec Israël contre le terrorisme”. Source.
CRS riot police stand near a fire during a demonstration after the government pushed a pensions reform through parliament without a vote, using the article 49.3 of the constitution, in Paris on March 28, 2023. France faces another day of strikes and protests nearly two weeks after the president bypassed parliament to pass a pensions overhaul that is sparking turmoil in the country, with unions vowing no let-up in mass protests to get the government to back down. The day of action is the tenth such mobilisation since protests started in mid-January against the law, which includes raising the retirement age from 62 to 64.
La dixième journée nationale de mobilisation contre la réforme des retraites a été marquée par des scènes de violences en marge des défilés ce mardi 28 mars 2023. De premiers heurts entre forces de l’ordre et un groupe de plusieurs centaines de personnes se sont produits vers 17 heures à Paris en tête de la manifestation contre la réforme des retraites. Certains membres de ce groupe ont pillé un commerce Leclerc et allumé un feu de poubelles. Les forces de l’ordre ont chargé pour « disloquer » « le bloc », permettre « l’intervention des pompiers » et « faciliter la progression du cortège », a indiqué la préfecture de police, qui a fait état de 22 interpellations. D’autres incidents se sont produits place de la Nation lors de la dispersion de la manifestation vers 19 heures avec des jets de pavés et bouteilles sur les forces de l’ordre qui ont tiré de nombreuses grenades lacrymogènes en retour. À 20 h 30, le calme était revenu sur la place, où il ne restait plus que quelques dizaines de manifestants. En début de soirée, la préfecture de police a fait état de 55 interpellations. Au moins cinq personnes ont été prises en charge par les secours ou des « street medics » (secouristes volontaires).
Electric scooter are set on fire avenue de l'Opera, facing the Paris Opera during a demonstration as part of a national day of strikes and protests, a week after the French government pushed a pensions reform through parliament without a vote, using the article 49.3 of the constitution, in Paris, on March 23, 2023. French unions on March 23 staged a new day of disruption against the president's pension reform after he defiantly vowed to implement the change, which includes raising the age of retirement from 62 to 64, saying he was prepared to accept unpopularity in the face of sometimes violent protests.
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D’innombrables saccages, violences et incendies ont été constatés dans toute la France ce jeudi 23 mars 2023 en marge des manifestations contre la réforme des retraites, qui ont rassemblé entre 1,08 million et 3,5 millions de contestataires, selon le ministère de l’Intérieur et la CGT. À Paris, les affrontements ont démarré dès le milieu d’après-midi, quelques heures après le début d’un rassemblement d’une centaine de milliers de personnes place de la Bastille à Paris, d’après les autorités. Malgré 2 000 contrôles effectués en amont de la manifestation, près de 1 500 éléments radicaux y étaient présents. Les casseurs ont rapidement fait sécession en tête du cortège pacifique, poussés par les forces de l’ordre qui ont souhaité les isoler. Ils ont ensuite semé dans leur sillage, de la place de la République (est de la capitale) aux Grands Boulevards (centre), saccages et dégradations. Des vitrines ont été brisées, dont notamment celle d’un restaurant McDonald’s et d’un Burger King. Des façades d’agences bancaires ont aussi été prises pour cibles, des tags ont été peints sur des commerces. Les CRS et gendarmes mobiles ont répliqué en usant de gaz lacrymogènes et en effectuant des bonds défensifs et des charges. C’est lors de ces manœuvres qu’un fonctionnaire de police a été vu en train de s’écrouler, puis évacué par ses collègues de terrain, qui l’ont traîné au sol. Les violences ont ensuite franchi un nouveau cap en fin d’après-midi, alors que le «black bloc» atteignait le lieu d’arrivée du cortège, place de l’Opéra. En chantier, l’Opéra Garnier était recouvert d’un immense échafaudage, source d’inquiétude pour les autorités, qui craignaient que les casseurs n’y montent pour le désosser. Il n’en a rien été : les affrontements ont eu lieu en contrebas, avec de nombreux tirs de mortiers d’artifice et des feux de poubelles. Un kiosque a été incendié. « Mort au roi, mort à Darmanin », pouvait-on lire sur des vitrines de magasin. Les violences se sont poursuivies dans la soirée, d’abord dans les petites rues du quartier du 9e arrondissement. Des feux de détritus ont été allumés, et des flammes ont léché des immeubles d’habitation. Les manifestants se sont ensuite déplacés devant la gare Saint-Lazare, où ils ont érigé un barrage auquel ils ont mis le feu, en travers de la route. Source.
Police surround protesters in the Place Vauban, in front of the church of the Invalides, after the result of the vote of the motion of censure filed against the government following the use of article 49.3 of the constitution in Paris on March 20, 2023. The French government survived two no-confidence motions in parliament on March 20, 2023 but still faces intense pressure over its handling of a controversial pensions reform.
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Le gouvernement d’Elisabeth Borne a survécu de justesse lundi 20 mars 2023 à une des deux motions de censure déclenchées à l’Assemblée nationale après l’utilisation controversée de l’article 49.3 sur son projet de réforme des retraites, toujours combattu dans la rue où de nouveaux incidents ont éclaté. À Paris, la RATP avait fermé 11 stations de métro et de RER situées dans les alentours de l’Assemblée nationale, de la place de la Concorde, du palais de l’Elysée et de celui de Matignon « pour raison de sécurité ». Les manifestants réunis depuis le début de l’après-midi place Vauban, derrière les Invalides, ont été dispersés en début de soirée après des heurts avec les forces de l’ordre, qui ont fait usage de gaz lacrymogène, a constaté une journaliste de Reuters. Des groupes de manifestants, en majorité des jeunes, ont alors organisé des cortèges « sauvages » dans les rues de la capitale, incendiant ici ou là des poubelles empilées depuis le début de la grève des éboueurs et provoquant de nouvelles interventions de la police et des pompiers. Plus d’une centaine de personnes ont été interpellées, selon les autorités.
French gendarmes block demonstrators during an unauthorized rally in Paris, in the Forum district of Les Halles, on March 19, 2023, against plans to reform pensions three days after the French government imposed the reform without a vote in using Article 49.3 of the Constitution. Opponents of the French president's pension reform plan are expressing their anger for the third evening, with new rallies and strikes in a France, plunged into a political crisis after the executive took power.
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Sous la voûte du forum des Halles, à Paris, des centaines d’opposants à la réforme des retraites ont fait entendre leur voix dimanche 19 mars 2023 en fin d’après-midi. Selon une source policière, le rassemblement, auquel ont participé 350 personnes, n’avait pas été déclaré mais il s’est déroulé dans le calme. Une tentative de départ en cortège sauvage a été empêchée par les forces de l’ordre et 17 personnes ont été interpellées. La veille déjà plusieurs centaines de personnes avaient manifesté à l’intérieur du centre commercial des Halles pour protester contre la réforme des retraites. La capitale a connu trois soirées de tensions depuis l’annonce jeudi du recours par Elisabeth Borne à l’article 49.3 de la Constitution qui permet l’adoption d’un texte sans vote, sauf motion de censure. Samedi, à l’appel de la CGT Ile-de-France, 4.000 personnes, selon la police, avaient convergé place d’Italie où des incidents avaient éclaté. Jeudi et vendredi, plusieurs milliers de personnes avaient exprimé leur colère place de la Concorde, amenant la préfecture de police à interdire jusqu’à mardi tout rassemblement sur cette place, située tout près de l’Assemblée nationale, au pied des Champs-Elysées, et qui restait dimanche sous surveillance policière. Pour la journée de samedi, 400 contrôles ont eu lieu place de la Concorde et 122 interpellations ont été effectuées dans la capitale, selon le ministère de l’Intérieur. Des placements en garde-à-vue dénoncés par le syndicat de la magistrature qui a déploré dans un communiqué l’absence d’éléments pour caractériser une infraction. « Sur 292 interpellations, 283 ont ainsi donné lieu à un classement sans suite. Cette utilisation dévoyée de la garde à vue illustre les dérives du maintien de l’ordre, qui détourne l’appareil judiciaire pour le mettre entièrement à son service », a déclaré le syndicat de la Magistrature.