A la Bastille et sous le signe de « la liberté », Nathalie Kosciusko-Morizet a réuni dimanche 30 juin 2013 à Paris les « volontaires » qui l’ont épaulée dans sa campagne victorieuse des primaires UMP pour une fête en plein air à l’atmosphère bon enfant. Ils étaient quelques centaines – la députée a ensuite, par tweet, remercié 1.500 fidèles – à avoir déballé des paniers à pique-nique et épinglé à leur revers le badge à l’effigie de leur championne (NKM avec un M en forme de cœur), entre la place de la Bastille et le bassin de l’arsenal. Un lieu à l’est de la capitale, cet est dont tous les arrondissements sont dominés par la gauche. NKM n’a pas encore annoncé son lieu d’implantation pour le futur scrutin (en réalité 20 votes, un par arrondissement). Une certitude : elle devra en faire basculer plusieurs si elle veut empêcher Anne Hidalgo de succéder au socialiste Bertrand Delanoë, dont elle est la première adjointe.