Il y a un peu plus d’un an, l’emblématique syndicaliste CFDT d’ArcelorMittal, Édouard Martin, dénonçait la « trahison » du gouvernement Ayrault à propos de l’extinction des deux hauts fourneaux du site de Florange (Moselle). Le mardi 17 décembre 2013, il vient d’annoncer sur France 2 qu’il conduirait la liste socialiste aux élections européennes de 2014 dans la circonscription du Grand Est. Une conversion politique qui suscite l’amertume de ses anciens camarades ouvriers et les critiques acerbes de ses futurs adversaires politiques