CGT Union general secretary Philippe Martinez (C) takes part in a demonstration to call for politcal measures against high living costs, on December 14, 2018 in Paris.
Appareil: Canon EOS-1D Mark III. Objectif: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM +1.4x; focale: 98 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/640 sec, f/4, ISO 800, Compensation: -2/3. Flash: non
EXTRAIT : 213 mots. Bousculée par le mouvement des « gilets jaunes » et dans les urnes, la CGT tentait de reprendre la main, vendredi 14 décembre 2018, sur une « légitime colère » avec « une journée d’action » pour réclamer des hausses de salaires, dans la foulée des concessions de l’exécutif. (…) La CGT, qui a perdu le titre symbolique de premier syndicat de France – tous secteurs confondus – au profit de la CFDT après les élections dans la fonction publique, a décidé seule de cette journée interprofessionnelle. Mais d’autres organisations comme la FSU, premier syndicat dans l’Éducation nationale, et Solidaires se sont jointes au mouvement. Des unions départementales de FO étaient également présentes dans les cortèges, celui de Paris partant de la place de la République. (…) De longues semaines après le début du mouvement des Gilets jaunes, Philippe Martinez semble avoir changé d’avis à leur sujet. Alors que les manifestants se préparent à un « Acte V » ce samedi, le secrétaire général de la CGT a estimé ce vendredi 14 décembre sur BFMTV qu’il « faut des convergences » entre son syndicat et les Gilets jaunes. Un mouvement dont il se tenait pourtant à distance, expliquant qu’il y avait parmi eux « des éléments d’extrême-droite ».
High school students demonstrate on their knees on December 11, 2018 in Paris, France, to protest against the different education reforms including the overhauls and stricter university entrance requirements. Images of dozens of high-school pupils kneeling with their hands behind their heads during mass round-ups sparked an outcry on December 7, 2018. Protests at some 280 schools have added to a sense of general revolt in France.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/9, ISO 6400, Compensation: -1/3. Flash: non
À Paris, une manifestation de lycéens et d’étudiants s’est formée le 11 décembre 2018 dans le Quartier Latin pour protester notamment contre la réforme du bac, la plateforme d’accès à l’enseignement supérieur Parcoursup et le service national universel (SNU). À coups de « Macron, t’es foutu, la jeunesse est dans la rue », le cortège s’est dirigé vers sa destination : le Ministère de l’Éducation Nationale. Sur la place Saint-Michel et à plusieurs autres reprises, les jeunes se sont tous agenouillés en solidarité avec les lycéens de Mantes-la-Jolie, dont les images à genoux, les mains liées ou derrière la tête, et parfois contre un mur. ont beaucoup circulé depuis leur interpellation. Après la vidéo polémique, deux tiers des jeunes interpellés ont écopé d’un rappel à la loi. Depuis, ces images sont devenues un symbole et beaucoup s’agenouillent lors des manifestations, pour marquer leur solidarité avec ces lycéens.
Blocage des lycées à Paris : un millier de manifestants dans la capitale
Lycéens et étudiants étaient dans la rue ce 11 décembre 2018 pour un « mardi noir ». Quelque 170 établissements étaient perturbés dans la matinée selon l’Éducation nationale, et des rassemblements forts de centaines de jeunes étaient prévus dans plusieurs villes de France. Ce mouvement, qui proteste notamment contre la réforme du bac, la plateforme d’accès à l’enseignement supérieur Parcoursup et le service national universel (SNU), est né la semaine dernière dans le sillage de la colère protéiforme des « gilets jaunes ». La veille, 450 établissements avaient été touchés, soit 10% des lycées en France, avec des blocages, barrages filtrants ou rassemblements devant leurs portes, selon les chiffres du ministère de l’Éducation. Cinq sites universitaires sont toujours fermés, avec un grief supplémentaire: la hausse des frais de scolarité pour les étudiants étrangers. Source.
Riot police face high school students demonstrating in Place de la République, in Paris, on December 7, 2018, against educational reforms including university selection, pathways and the increase in registration fees at the request of High school union (Union nationale Lycéenne - UNL).
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/640 sec, f/8, ISO 2000, Compensation: -4/3. Flash: non
Une semaine après son lancement, le mouvement lycéen est désormais ancré dans une vive et profonde contestation comme le prouvent les nouveaux blocages enregistrés ce vendredi 7 décembre 2018 matin à travers toute la France. Ces rassemblements visent à protester contre des réformes en cours dans l’Éducation nationale et parfois s’inscrivent en soutien aux Gilets jaunes. À Paris, des centaines de lycéens ont défilé dans les rues de la capitale et ont convergé vers la place de la République. Les syndicats lycéens avaient appelé jeudi à maintenir la pression et intensifier le mouvement par une « mobilisation générale » ce vendredi. Environ 280 lycées et collèges en France avaient été perturbés jeudi, dont 45 bloqués, par des élèves et plusieurs incidents ont été recensés, conduisant à plus de 700 interpellations au total.
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General Secretary of the Union Nationale des syndicats autonomes (UNSA) Education Fréderic Marchand (3rd R) and General Secretary of the Federation syndicale unitaire (FSU) Bernadette Groison (C) demonstrate during a nationwide strike to denounce the abolition of posts in the national in the French capital Paris on November 12, 2018.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 70-200 mm f/2.8L IS II USM; focale: 200 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/8, ISO 1600, Compensation: -2/3. Flash: non
Une première depuis 2011. L’annonce de la suppression de 2 650 postes dans les collèges et lycées publics, 550 dans le privé et 400 dans l’administration a entraîné un appel à la grève pour ce lundi 12 novembre 2018, lancé par tous les syndicats représentant l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale. Du jamais-vu en sept ans. À Paris une manifestation s’est élancé à 14 h pour rallier le ministère de l’Éducation nationale, pour dénoncer le budget de l’Education nationale qui sera examiné à l’Assemblée nationale mardi. Une unanimité syndicale qui a fait craindre d’importantes perturbations dans les établissements ce lundi. Dans les collèges et les lycées certes, mais aussi dans les écoles primaires et maternelles. D’autant que la première fédération de parents d’élèves, la FCPE, appellait aussi les parents à se mobiliser et à rejoindre les cortèges syndicaux contre ces réductions de postes dans le second degré. « Ce choix est d’autant plus incohérent que dans les réformes du bac et du lycée général et technologique, comme dans la réforme de l’enseignement professionnel, l’accompagnement des élèves est présenté comme central aussi bien pour leur réussite que pour construire leur parcours d’orientation. Or, cela nécessite des adultes formés et en nombre suffisant auprès des jeunes », argumente la FCPE. Source.
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A French teacher holds a sign reading "For a quality and equality education" during a demonstration against the reform of vocational education on September 27, 2018, in Paris. A far-reaching series of reforms to the training system was instituted by the Government in the last quarter of 2017, aimed at vocational training, apprenticeship and work-based training.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/320 sec, f/10, ISO 320, Compensation: -1/3. Flash: non
Plusieurs centaines d’enseignants, représentant de nombreuses organisations syndicales, se sont rassemblés le 27 septembre 2018 place de la Sorbonne, à Paris, afin de manifester leur désaccord avec la réforme de l’enseignement professionnel. Dernier élément de la réforme du lycée, celle du lycée professionnel a été présentée par le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer le 28 mai 2018. Inspirée par le rapport Calvez – Marcon, la réforme pourrait accentuer la déprofessionnalisation de la filière, faisant notamment de la seconde professionnelle une année de tri et de préparation à l’apprentissage. L’enjeu de cette réforme est de première importance. L’enseignement professionnel porte depuis 20 ans un extraordinaire effort de démocratisation de l’éducation. Selon les décisions qui seront prises par Jean-Michel Blanquer, c’est l’avenir des jeunes des quartiers populaires qui s’ouvrira ou se refermera.
Teachers, parents and students carry a coffin as a symbol of the death of the French national Education at the base of the Pantheon in Paris, on March 24, 2018, during a demonstration to protest against French government's string of reforms, including changes to the final high school exams and university admissions, budgets cuts and for priority education in public schools.
Poussées par le collectif Manducation 94 constitué d’enseignants de tous niveaux, de parents et élèves, plusieurs dizaines de personnes se sont rendues le 24 mars 2018 au pied du Panthéon pour y déposer un cercueil contenant la dépouille de l’Éducation nationale, dont le caractère national et égalitaire est appelé à une disparition prochaine, selon les participants, faute de moyens alloués à l’école, de la maternelle à la fac, mais aussi plus globalement à la « casse » du service public.
Des inscriptions à caractère raciste et antisémite ont été découvertes dimanche 25 décembre 2016 sur le portail de l’école maternelle publique portant le nom d’Anne Frank à Montreuil, en Seine-Saint-Denis. Les inscriptions « Juden verboten », « sales juifs et Roms », ac-
compagnées d’étoiles de David et de croix gammées ont été découvertes dans l’après midi sur le portail d’entrée et la boîte aux lettres de cette école par des agents municipaux. La ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem a indiqué sur Twitter qu’un tel acte ne resterait pas impuni.
A graffiti reading 'Juden verboten' (Forbidden to Jews) is seen on a school portal in Montreuil, near Paris on December 26, 2016.
Après avoir participé à la cérémonie organisée le 8 mai 2015 à l’Arc de Triomphe, le Premier Ministre Manuel Valls a descendu à pied l’avenue des Champs-Élysées, accompagné de Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et de Jean-Marie Le Guen, Secrétaire d’État aux Relations avec le Parlement. L’occasion pour lui de s’entretenir avec quelques personnes, de poser pour des selfies et d’aller boire un café avec ses deux ministres, provoquant un important attroupement et mettant à rude épreuve le sang-froid du personnel chargé de sa protection.
French Prime Minister Manuel Valls, French minister of Education Najat Vallaud-Belkacem, and French Junior Minister for Parliamentary Relations Jean-Marie Le Guen take walk together on the Champs Elysees Avenue Paris after a meeting.