La députée du Front national Marion Maréchal-Le Pen était présente au rassemblement organisé devant l’ambassade du Qatar, avenue de Friedland à Paris, le 9 septembre en soirée, à l’initiative de différents mouvements collectifs, associatifs, politiques ou religieux. Un rassemblement contre une intervention en Syrie et pour dénoncer le rôle qui serait joué dans ce conflit par le Qatar à l’encontre des Chrétiens de Syrie, se lon les manifestants.
Après la dislocation du rassemblement, quelques dizaines de manifestants se sont rendu devant l’ambassade d’Arabie Saoudite pour montrer bruyamment le ressentiment qu’ils avaient également envers ce pays.
La communauté tibétaine de France et ses sympathisants se sont donné rendez-vous devant l’ambassade de la République populaire de Chine à Paris, avenue George V, le 28 juillet 2013, pour demander la fin de la colonisation du Tibet par la Chine. Les manifestants ont rappelé qu’un moine tibétain Kunchok Sonam, 18 ans, venait de décéder dans le sud-ouest de la Chine pour protester contre la tutelle de Pékin, après avoir mis le feu à ses vêtements et en lançant des appels à « la liberté des Tibétains ». Depuis 2009, environ 120 Tibétains se sont suicidés par le feu, ou ont tenté de le faire.
Cette année, après plusieurs mois de manifestations des opposants au « mariage pour tous », ce rassemblement avait pour mot d’ordre : « Allons au bout de l’égalité ». L’inter-LGBT comme la plupart des manifestants dénonçant une reculade du gouvernement sur le sujet de la PMA, la procréation médicalement assistée, qui n’a pas été adoptée. Le cortège, où se mêlaient couples gay, hétérosexuels ou badauds, pour la plupart en tenues extravagantes et volontiers court-vêtus, a démarré à 14 heures place du 18 juin 1940, dans le quartier de Montparnasse (XVe arrondissement) pour rallier place de la Bastille (XIIe arrondissement), où un concert a débuté vers 17 heures.
Quelques personnalités politiques de gauche étaient présentes pour soutenir cet événement, comme Anne Hidalgo, candidate à la mairie de Paris, Harlem Désir, premier secrétaire du Parti Socialiste, Cécile Duflot, ministre du Logement EELV ou encore le président PS du conseil régional d’Ile-de-France Jean-Paul Huchon. Jack Lang a ainsi souhaité « remercier » François Hollande même si lui aussi affirme que « d’autres conquêtes sont à arracher ».
Militants « antifascistes » ou manifestants sans étiquette, quelque 6.000 personnes ont défilé samedi 8 juin 2013 après-midi à Paris, Nantes et Toulouse en hommage au jeune militant d’extrême gauche Clément Méric, décédé après une bagarre avec des skinheads dans la capitale. À Paris, environ 4.000 personnes, selon la police, ont défilé dans le calme entre Bréguet-Sabin , près de Bastille et la Place Gambetta, au nord-est de la capitale, où le cortège a fini de se disperser vers 17 h. « Cet assassinat est politique » et « la montée de l’extrême droite actuelle est une réalité, elle n’est pas fantasmée », a déclaré à la presse Olivier, l’un des membres du groupe Action antifasciste Paris-Banlieue auquel appartenait la jeune victime. Les membres de ce collectif « Antifa », la plupart vêtus d’un t-shirt noir sur lequel était écrit : « Clément à jamais l’un des nôtres » et dont certains avaient les larmes aux yeux, ouvraient le cortège, suivis de quelques milliers de manifestants sans signe d’appartenance politique.
De 450 selon la police à 1.000 personnes d’après les organisateurs ont manifesté samedi 25 mai 2013 après-midi à Paris pour demander au gouvernement de modifier sa politique vis-à-vis des Roms, déplorant des « expulsions qui se succèdent ». Les manifestants, en majorité des familles roms, mais aussi des représentants d’associations et d’organisations politiques, ont marché de la place Saint-Michel jusqu’aux environs de l’hôtel Matignon derrière une banderole portant l’inscription « Aujourd’hui les Roms et demain qui ? Halte au racisme ! Égalité des droits ». « En France, il y a écrit Liberté, égalité, fraternité. Mais j’ai du mal à y croire. Je ne suis pas un voleur, je ne crée pas de problème. Je veux juste pouvoir vivre tranquillement ici et travailler. Au lieu de ça, on casse ma baraque, on m’insulte », a affirmé à l’AFP Boti Sorin, un Rom de 38 ans, qui vit dans un bidonville de Saint-Denis, près de Paris. Rotaru Constantin, 38 ans aussi et Roumain, est arrivé en région parisienne il y a 4 ans. Il a expliqué faire les poubelles et vendre ce qu’il y trouve pour nourrir sa femme et ses quatre enfants. « Comme vous, comme n’importe qui, je veux travailler et payer des taxes ici », a affirmé à l’AFP cet homme sous le coup d’un arrêté d’expulsion.
Plusieurs partis d’extrême gauche, alternatifs, libertaire ou Ecologistes ont appelé à manifester le 1er mars 2013 devant l’ambassade de Russie, au pied des très chics immeubles du 16e arrondissement de Paris, pour dénoncer la vague de répression qui s’abat actuellement, selon les manifestants, sur de nombreux militants politiques de gauche dans ce pays. Le 28 février s’est en effet ouvert un procès contre des militants accusés de nombreux délits, voire même de « complot anti-gouvernemental », ce qui rappelle selon les manifestants « les heures sombres de l’histoire russe avec laquelle Vladimir Poutine renoue ». À l’appel d’organisations de gauche russes, les manifestants participaient ainsi à une campagne de solidarité internationale pour rompre le silence que le pouvoir russe voudrait, selon eux, entretenir autour de cette répression politique.
Étaient notamment présents Mgr Jacques Gaillot, Arlette Laguillier et Alain Krivine.
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Au moins 15.000 Kurdes venus de toute l’Europe ont manifesté bruyamment samedi 12 janvier 2013 à Paris pour dire leur indignation après l’assassinat de trois militantes liées au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), insistant sur la nécessité de poursuivre les négociations de paix. Au même moment que ses opposants kurdes, Ankara a relayé une exigence analogue, sommant Paris d’élucider le triple meurtre de Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Soylemez, tuées de plusieurs balles dans la tête au centre d’information du Kurdistan dans le centre de Paris jeudi 10 janvier 2013. La préfecture de police a chiffré à 15.000 le nombre des manifestants, les organisateurs évoquant « plus de 50.000 » participants. Vêtus de couleurs sombres en signe de deuil, les manifestants se sont mis en marche gare de l’Est sous la pluie et une nuée de drapeaux dont beaucoup à l’effigie d’Abdullah Ocalan, le leader du PKK emprisonné en Turquie. Nombre d’entre eux portaient des foulards jaunes, rouges et verts aux couleurs du drapeau kurde et brandissaient les portraits des trois victimes. Les manifestants ont afflué à Paris depuis la Suisse, la Belgique, les Pays-Bas, la Grande-Bretagne, mais surtout l’Allemagne. Dominique Voynet, maire de Montreuil, a défilé en tête de cortège.