People wave flags during a demonstration against "medically-assisted procreation without a father" (PMA - Procreation Medicalement Assistee) in front of the Senat in Paris on January 22, 2020, as the debate on the Bioethics Bill began. The Senate began on January 21 the first reading of the bioethics bill, defended as a text of "progress" by the government, but which emblematic measure, the opening of the medically-assisted procreation to all women, divides the right-wing Senate majority.
Prise de vue: Mercredi 22 janvier 2020, à 19 h 18. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/60 sec, f/4, ISO 5000. Flash: non
Résumé : 120 mots. Le Sénat, à majorité de droite, a voté mercredi 22 janvier 2020 en soirée l’ouverture de la procréation médicalement assistée à toutes les femmes, mesure emblématique du projet de loi bioéthique, mais veut limiter son remboursement par la Sécurité sociale aux PMA à caractère « médical ». Portée par la droite, la limitation du remboursement aux PMA fondées sur « critère médical », après constatation d’une infertilité, modifie toutefois significativement le projet de loi voté à l’Assemblée mi-octobre. Devant le Sénat, comme la veille au soir, quelques centaines d’opposants à la PMA étaient rassemblés autour d’une puissante sono en début de soirée, avec des drapeaux, quelques fumigènes et en criant « le progrès, c’est le retrait » du texte.
Protesters hold flags not far from the Tour Eiffel during a demonstration called by the movement 'La Manif pour tous' against the "Medically-assisted procreation (MAP) without a father" in Paris on January 19, 2020, two days before the debate on the Bioethics Bill at the French Senate.
Prise de vue: Dimanche 19 janvier 2020, à 13 h 50. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/8, ISO 320, Compensation: -1. Flash: non
Résumé : 247 mots. À l’avant-veille de l’examen au Sénat du projet de loi bioéthique, dont l’ouverture de la procréation médicalement assistée aux lesbiennes et femmes célibataires est la mesure phare, les opposants au texte ont à nouveau battu le pavé ce dimanche 19 janvier 2020 à Paris. Selon le cabinet Occurrence, 26 000 personnes ont défilé, c’est presque trois fois moins que lors de la précédente mobilisation du 6 octobre, qui avait réuni 74 500 personnes dans les rues de la capitale. Avec un peu de retard, la tête du cortège s’est élancée de la place de la Résistance après plusieurs appels lancés par haut-parleur à « mobiliser les amis, les collègues qui hésitent encore » en « inondant les réseaux sociaux, en envoyant des textos, des WhatsApp ». Cette foule rouge et verte a commencé à défiler vers 13 h 45 depuis le pont de l’Alma, à l’appel du collectif « Marchons, enfants ! », qui réunit 22 associations, dont La Manif pour tous. Les sénateurs, réunis en commission spéciale, ont déjà adopté le 8 janvier le texte, dont l’article 1 sur la PMA, malgré l’hostilité d’une partie de la droite, majoritaire au palais du Luxembourg. Malgré un processus législatif bien engagé, les associations gardent espoir. « Au lendemain de la manifestation du 2 février 2014, avait été retiré le projet de loi famille de la ministre Dominique Bertinotti », qui avait renoncé à y inclure la PMA pour toutes, a rappelé Ludovine de la Rochère. Source.
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The Manif Pour Tous (or Protest For Everyone) movement, which spearheaded demonstrations against the legalisation of same-sex marriage five years ago, demonstrate near the France’s highest bioethics body’s headquarters, the National Consultative Ethics Committee (CCNE),on September 25, 2018 in Paris. The CCNE ruled on September 25, 2018 that access to medically assisted reproduction (Procréation médicalement assistée PMA) should be expanded to include single women and lesbian couples. Equal access to medically assisted reproduction has been a hot-button issue in France ever since the country legalised same-sex marriage and adoption in 2013. Under the current law, technologies such as in vitro fertilisation (IVF) and artificial insemination are restricted to heterosexual couples and surrogacy is illegal.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/320 sec, f/6.3, ISO 6400, Compensation: -2/3. Flash: non
EXTRAIT : 131 mots. Quelques centaines de sympathisants de La Manif pour tous se sont rassemblés le 25 septembre 2018 en soirée à Paris pour dénoncer l’avis favorable à l’extension de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes. A Paris, les militants ont manifesté a proximité du siège du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) qui, dans la matinée, a rendu un avis qui ouvre la voie à l’extension de la PMA aux couples de femmes lesbiennes et aux femmes seules. « Vous êtes vigilants, attentifs et prêts à venir manifester pour l’enfant en quelques heures », a lancé la présidente de la Manif pour tous Ludovine de la Rochère. (…) À quelques centaines de mètres de là, une contre-manifestation rassemblait environ 200 personnes, favorables, elles, à l’avis du CCNE.
Pour son 40e anniversaire, la marche des fiertés LGBT (lesbiennes, gays, bi, trans), un événement festif autant que revendicatif, était très politique. Samedi 24 juin 2017, les participants ont défilé à Paris entre les places de la Concorde et de la République avec un seul mot d’ordre : « la procréation médicalement assistée [PMA] pour toutes, sans condition ni restriction, c’est maintenant ». Cette revendication, portée en vain durant tout le précédent quinquennat, revient sur le devant de la scène. Aujourd’hui, les fécondations in vitro et les dons de gamètes sont réservés aux
couples hétérosexuels infertiles. « La PMA n’est pas un traitement qui guérit la stérilité, mais un accès à des techniques médicales qui permettent d’avoir des enfants, affirme Alexandre Urwicz, président de l’association des familles homoparentales (ADFH). Pourquoi la réserver aux couples hétérosexuels ? » Le calendrier incite le mouvement LGBT à pousser les feux. Le défilé intervient alors que le comité consultatif national d’éthique (CCNE) doit se prononcer, le 27 juin 2017, notamment sur l’ouverture de la PMA aux couples de femmes. L’avis, attendu depuis 2013, pourrait être ouvert sur ce point.
Costumed participant take part in the annual Gay Pride homosexual, bisexual and transgender visibility march on June 24, 2017 in Paris.
Deux ans après sa dernière manifestation d’envergure, le collectif La Manif pour tous avait appelé à défiler dans les rues de Paris, le dimanche 16 octobre 2016. Comme lors des précédents rassemblements, les estimations de la participation ont été très divergentes. Selon la préfecture de police, entre 23 000 et 24 000 personnes ont marché de la porte Dauphine au Trocadéro. Les organisateurs en ont annoncé quant à eux au moins 200 000. En 2012 et 2013, des rassemblements similaires avaient réuni plusieurs centaines de milliers de personnes, suivis d’un net essoufflement après le passage de la loi en mai 2013. En 2014, l’écart d’estimations était encore flagrant, de 70 000 pour la police à 500 000 pour les organisateurs. Le mot d’ordre de la manif ? « Ne plus subir », réclamer l’abrogation de la loi Taubira qui autorisait le mariage pour les homosexuels et crier son hostilité à la procréation médicalement assistée (PMA) et à la gestation pour autrui (GPA), interdite en France. Le mouvement met aussi l’accent sur le thème de la filiation et espère que le contexte politique actuel en France favorisera la mobilisation. Dans le cortège, la foule était largement composée de familles et les couleurs étaient celles du drapeau tricolore et le rose et bleu.
Participants waves flags as they take part in a demonstration organised by the movement ‘La Manif pour tous’ against what are seen as ‘new offensives against the family and education’, in Paris on October 16, 2016.
Marion Maréchal-Le Pen sur le Mariage pour tous : « Il y a de vraies raisons encore aujourd’hui de se battre »
Présente le 16 octobre 2016 au défilé parisien de la Manif pour tous, la députée FN s’est fait le relais des craintes des manifestants sur la GPA et la PMA. Pour ce rassemblement, l’organisation pouvait compter sur la présence de plusieurs politiques, parmi lesquels Marion Maréchal-Le Pen (FN), qui a rappelé sa volonté d’abroger la loi Taubira. « Nous rappelons aujourd’hui notre volonté d’abrogation de la loi (…) Ces thématiques n’ont jamais véritablement quitté le débat », juge la députée du Vaucluse, au micro d’Europe 1. « Et même si nous rappelons aujourd’hui notre volonté d’abrogation de la loi sur le mariage homosexuel, il s’agit aussi de traiter le sujet des mères porteuses et de la PMA ‘sans père’ et donc à ce titre, il y a de vraies raisons encore aujourd’hui de se battre, sans parler de toutes les attaques fiscales à répétition que le gouvernement a menées contre les familles durant ce mandat ». PMA « sans père » et GPA sont ainsi vues comme des avatars de la loi Taubira. Quand bien même le gouvernement s’est opposé à de multiples reprises au recours aux mères porteuses. Et que la gauche n’a pas encore autorisé la PMA pour les couples de lesbiennes.
French far-right Front national MP Marion Maréchal Le Pen gives a speech during a protest organized by La Manif pour tous in Paris on October 16, 2016.
Cette année, après plusieurs mois de manifestations des opposants au « mariage pour tous », ce rassemblement avait pour mot d’ordre : « Allons au bout de l’égalité ». L’inter-LGBT comme la plupart des manifestants dénonçant une reculade du gouvernement sur le sujet de la PMA, la procréation médicalement assistée, qui n’a pas été adoptée. Le cortège, où se mêlaient couples gay, hétérosexuels ou badauds, pour la plupart en tenues extravagantes et volontiers court-vêtus, a démarré à 14 heures place du 18 juin 1940, dans le quartier de Montparnasse (XVe arrondissement) pour rallier place de la Bastille (XIIe arrondissement), où un concert a débuté vers 17 heures.
Quelques personnalités politiques de gauche étaient présentes pour soutenir cet événement, comme Anne Hidalgo, candidate à la mairie de Paris, Harlem Désir, premier secrétaire du Parti Socialiste, Cécile Duflot, ministre du Logement EELV ou encore le président PS du conseil régional d’Ile-de-France Jean-Paul Huchon. Jack Lang a ainsi souhaité « remercier » François Hollande même si lui aussi affirme que « d’autres conquêtes sont à arracher ».