French lawyers demonstrate in front of the Assemblée nationale (National Assembly) in Paris to defend the professional secrecy on November 16, 2021. The lawyers are protesting against a bill introducing exceptions to professional secrecy that concern judicial investigations into cases of tax fraud, influence peddling or corruption.
Prise de vue: Mardi 16 novembre 2021, à 13 h 51. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 24-70mm f/2.8L II USM; focale: 24 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/250 sec, f/8, ISO 1000, Compensation: -1. Flash: non
La fronde croît depuis plus de trois semaines. Les barreaux du pays – soit quelque 70 000 avocats – appelaient à se mobiliser mardi 16 et mercredi 17 novembre 2021 pour défendre le secret professionnel, qui garantit la confidentialité des échanges entre un avocat et son client. Brest, Toulouse, Nantes, Bordeaux… Dans la capitale, où sont établies 42 % des robes noires, rendez-vous a été donné à 13 h 30 devant les grilles du Palais-Bourbon où doit être adopté de façon définitive, deux jours avant le vote de la Chambre haute, le projet de loi « confiance dans l’institution judiciaire » porté par le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti. Véritable patchwork, la réforme consacre aussi bien les audiences filmées, l’encadrement temporel des enquêtes préliminaires que la généralisation controversée des cours criminelles départementales dès janvier 2023. Source
Protesters hold flags not far from the Tour Eiffel during a demonstration called by the movement 'La Manif pour tous' against the "Medically-assisted procreation (MAP) without a father" in Paris on January 19, 2020, two days before the debate on the Bioethics Bill at the French Senate.
Prise de vue: Dimanche 19 janvier 2020, à 13 h 50. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/8, ISO 320, Compensation: -1. Flash: non
Résumé : 247 mots. À l’avant-veille de l’examen au Sénat du projet de loi bioéthique, dont l’ouverture de la procréation médicalement assistée aux lesbiennes et femmes célibataires est la mesure phare, les opposants au texte ont à nouveau battu le pavé ce dimanche 19 janvier 2020 à Paris. Selon le cabinet Occurrence, 26 000 personnes ont défilé, c’est presque trois fois moins que lors de la précédente mobilisation du 6 octobre, qui avait réuni 74 500 personnes dans les rues de la capitale. Avec un peu de retard, la tête du cortège s’est élancée de la place de la Résistance après plusieurs appels lancés par haut-parleur à « mobiliser les amis, les collègues qui hésitent encore » en « inondant les réseaux sociaux, en envoyant des textos, des WhatsApp ». Cette foule rouge et verte a commencé à défiler vers 13 h 45 depuis le pont de l’Alma, à l’appel du collectif « Marchons, enfants ! », qui réunit 22 associations, dont La Manif pour tous. Les sénateurs, réunis en commission spéciale, ont déjà adopté le 8 janvier le texte, dont l’article 1 sur la PMA, malgré l’hostilité d’une partie de la droite, majoritaire au palais du Luxembourg. Malgré un processus législatif bien engagé, les associations gardent espoir. « Au lendemain de la manifestation du 2 février 2014, avait été retiré le projet de loi famille de la ministre Dominique Bertinotti », qui avait renoncé à y inclure la PMA pour toutes, a rappelé Ludovine de la Rochère. Source.
Several tens of thousands people take part in a protest against a government plan to let single women and lesbians become pregnant with fertility treatments, on October 6, 2019 in Paris. The French National Assembly on September 26, 2019 voted in favor of a bill on bio-ethic giving all women access to fertility treatments such as in vitro fertilisation, "procreation medicalement assistee" or PMA in French and artificial insemination. So far, only heterosexual couples have the right to use medically assisted procreation methods.
Prise de vue: Dimanche 6 octobre 2019, à 15 h 06. Appareil: Canon EOS 5D Mark III. Objectif: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM +1.4x III; focale: 170 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/250 sec, f/8, ISO 400, Compensation: -1/3. Flash: non
Résumé : 147 mots. Mariannes coiffées d’un bonnet phrygien, grands-parents, grappes d’étudiants, familles avec enfants en poussette… les opposants à la PMA pour toutes ont battu le pavé dimanche 6 octobre 2019 après-midi à Paris dans une ambiance proche de celle des premiers rassemblements de 2013 contre la loi Taubira. En fin de défilé, le compteur des organisateurs, sur les écrans géants, s’est arrêté sur le chiffre de 600.000 personnes, sous les acclamations de la foule. Le cabinet indépendant Occurrence, lui, a compté 74.500 personnes. La Préfecture de police a de son côté chiffré à 42.000 le nombre de manifestants. La Manif pour tous a jugé l’estimation donnée par les autorités « en contradiction avec les échanges opérationnels » avec la Préfecture de police. Elle a demandé un accès aux vidéos de la Préfecture sur l’ensemble des itinéraires de la manifestation.
At the call of several civil servants' workers' unions including the CGT, FSU, UNSA CFTC, people demonstrated on March 27, 2019 in Paris to protest a bill to reform the public service sector. President Emmanuel Macron’s government has launched what it called a “profound modernisation” of France’s 5.5m-strong civil service, a cost-cutting reform that envisages the loss of 120,000 jobs over the next three years.
Prise de vue: Mercredi 27 mars 2019, à 12 h 42. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 24-70mm f/2.8L II USM; focale: 24 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/320 sec, f/8, ISO 200, Compensation: -1. Flash: non
Résumé : 160 mots Le projet de loi sur la fonction publique franchit une étape décisive avec sa présentation en Conseil des ministres ce mercredi 27 mars 2019, jour choisi pour des rassemblements partout en France contre une réforme rejetée par l’ensemble des syndicats de fonctionnaires. Il est rejeté par les neuf syndicats, qui accusent le gouvernement de vouloir une fonction publique alignée sur les règles du secteur privé, au détriment du statut de fonctionnaire et de l’indépendance des agents à l’égard du pouvoir. Des rassemblements sont prévus devant les préfectures mercredi, après la présentation dans la matinée du projet de loi en Conseil des ministres. Ces actions sont le prélude à une mobilisation unitaire afin « d’informer, de sensibiliser et de faire monter le rapport de force contre ce projet de loi » mais aussi de « défendre la qualité du service public », selon Jean-Marc Canon, de la CGT, pour qui « les possibilités de dialogue social avec le gouvernement sont épuisées ».
Lawyers, registrars and magistrates hold flags, signs and banners as they gather in place du Châtelet in Paris on April 11, 2018, to protest against a government draft law on Justice.
Ce mercredi 11 avril 2018, avocats, magistrats et greffiers se mobilisaient à nouveau contre le projet de refonte de la justice proposé par le gouvernement, en manifestant à Paris. Si les avocats ont obtenu des concessions de la part de la Chancellerie sur le projet de loi de programmation pour la Justice, ils ne sont toujours pas satisfaits du texte. Le Conseil national des barreaux (CNB) veut « une justice présente sur tous les territoires de la République, une justice moderne où le numérique demeure un moyen et ne se substitue pas au juge, une justice qui préserve les droits de tous, des victimes comme de la défense ». Pour Jérôme Gavaudan, Président de la Conférence des Bâtonniers : « L’une des grandes missions de l’État est précisément de faciliter l’accès au droit et à la justice pour tous, partout. De ce point de vue en particulier, la réforme, en l’état, affaiblit l’institution judiciaire et fragilise fort inutilement, le lien déterminant que jouent quotidiennement la justice et les avocats auprès des Français, notamment dans les territoires ».
Members of associations rally to protest against a French bill relating to the right of asylum and immigration outside the Council of State, in Paris, on February 21, 2018. French President Emmanuel Macron's government is presenting its first big immigration bill, which human rights organizations criticize as repressive toward asylum-seekers. The plan will reduce the period of application for asylum to six months maximum, down from about one year including appeal.
Alors qu’une manifestation a été organisée dès le mercredi 21 février 2018 devant le conseil d’Etat, Gérard Collomb a présenté son projet de loi sur l’asile et l’immigration, «totalement équilibré» selon le ministre de l’Intérieur. Ce texte vise à réduire à six mois les délais d’instruction de la demande d’asile et à faciliter la reconduite à la frontière pour les déboutés. Le Premier ministre Édouard Philippe disait ce mardi que le texte s’inscrivait dans le cadre plus large de « notre politique d’immigration et d’asile » qui « repose sur deux principes, humanité et efficacité ». Le projet est très critiqué par les associations et fait des vagues jusque dans la majorité pour sa logique de fermeté. Plusieurs acteurs de l’asile se sont mis en grève aujourd’hui : l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides), mais aussi la Cour nationale du droit d’asile qui entame son neuvième jour de grève.
Données techniques de cette photo.Prise de vue: Lundi 25 septembre 2017, à 18 h 17. Appareil: Canon EOS-1D X, 1/160 s, f/8, ISO 400, Compensation: -1/3, flash: non. Objectif, focale: EF 16-35mm f/4L IS USM, 16 mm.
EXTRAIT Des manifestants se sont rassemblés le 25 septembre 2017 devant l’Assemblée nationale, à Paris, alors que débutait l’examen par les députés du projet de loi sur la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme, voulu par Emmanuel Macron et destiné à remplacer l’état d’urgence, régime d’exception prorogé
six fois depuis le 13 novembre 2015. 480 amendements, notamment LR et LFI, étaient au menu de lundi à jeudi, avant un vote solennel le 3 octobre en première lecture. La majorité LREM-MoDem a rétabli en commission la version initiale du gouvernement, restreinte partiellement au Sénat en juillet.
A man holds a bag reading 'For our security, let us defend our freedom' during a protest against 'permanent state of emergency' in Paris on September 25, 2017 , in front of the French National Assembly. The French Senate has greenlit a controversial anti-terrorism bill which would make permanent the measures introduced during a two-year state of emergency. Protesters against the legislation gathered in Paris, saying France is becoming a ‘police state.’ The ‘Bill strengthening internal security and combating terrorism’ was backed by 229 votes to 106 in the Senate, the upper house of the French Parliament. The lower house, the French National Assembly, is to debate the proposed legislation in October. It will then have to be signed into law by President Emmanuel Macron, who initially introduced it to parliament.
Données techniques de cette photo.Prise de vue: Dimanche 10 septembre 2017, à 15 h 07. Appareil: Canon EOS-1D X, 1/640 s, f/8, ISO 250, flash: non. Objectif, focale: EF 16-35mm f/4L IS USM, 16 mm.
EXTRAIT Plusieurs centaines de Parisiens sont sortis dans les rues de la capitale, le dimanche 10 septembre 2017, depuis le cimetière du Père Lachaise, contre « l’instauration d’un état d’urgence permanent », avant l’examen du projet de loi antiterroriste courant septembre à l’Assemblée nationale. Le controversé projet de loi antiterroriste est destiné à remplacer, au 1er novembre, le régime exceptionnel de l’état d’urgence en a-
daptant dans le droit commun certaines de ses mesures, que l’exécutif veut encore étoffer. Devant la commission des Lois, le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a défendu un retour à la version initiale, restreinte en partie en juillet par le Sénat, avant que les députés n’examinent environ 300 amendements. Le texte sera au menu de la session extraordinaire à partir du 25 septembre…
Demonstrators protest against a new anti-terror draft law and denounce what they call a “permanent state of emergency", in Paris on September 10, 2017. The new laws – a campaign pledge of President Emmanuel Macron – will replace a state of emergency imposed after the November 2015 terror attacks in Paris that left 130 people dead. The measures were extended for a sixth time on July 6. Some of them will become permanent under the proposed law, a move rights groups including Amnesty International and Human Rights Watch say is draconian.
Environ un millier de personnes se sont rassemblées samedi 30 janvier 2015 après-midi, place de la République, à Paris, pour dénoncer le projet de déchéance de nationalité pour les personnes condamnées pour des activités terroristes et contre l’état d’urgence instauré après les attentats de novembre 2015, alors qu’un projet de loi le prolongeant sera examiné dans les jours qui viennent au Parlement. Une manifestation organisée comme d’autres en province, à l’appel des collectifs « Nous ne céderons pas » et « Stop état d’urgence », regroupant notamment des syndicats (CGT, FSU, Syndicat de la magistrature), des associations (Attac, Droit au logement, Droits devant, MRAP) et des organisations de défense des droits de l’homme (FIDH).
Protesters dressed as prisoners attend a demonstration held against state of emergency in Paris on January 30, 2016.
Plusieurs centaines d’opposants au mariage homosexuel ont commencé à défiler jeudi 18 avril 2013 en soirée à Paris pour la troisième soirée consécutive en direction de l’Assemblée nationale, où le projet de loi est examiné en seconde lecture et alors que les discussions devraient s’achever dans la nuit. Partis comme la veille du métro Sèvres-Babylone, dans le centre de Paris, vers 19 h 40, les manifestants, sans doute plus d’un millier, agitaient leurs drapeaux roses et bleus habituels, scandant « Hollande, ta loi, on n’en veut pas ! » Le cortège, conduit par la porte-parole des opposants au mariage homosexuel, Frigide Barjot, a rejoint devant l’Assemblée nationale des politiques opposés au mariage pour tous : Henri Guaino, Hervé Mariton, Christian Jacob, Elisabeth Montfort.
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Entre 340.000 et 800.000 personnes, selon la police ou les organisateurs, ont défilé le dimanche 13 janvier 2013 dans Paris contre le projet de mariage gay annoncé par le gouvernement. Il s’agit du plus grand rassemblement sur un sujet de société depuis celui pour la défense de « l’école libre » qui avait rassemblé au moins 850.000 personnes, de source policière, à Paris en 1984. De son côté, le gouvernement assure qu’il ne reviendra pas sur son projet de loi. L’Élysée a immédiatement réagi en annonçant que cette manifestation « consistante » « exprime une sensibilité qui doit être respectée » mais qu’elle n’« empêchera pas le débat au Parlement », prévu dès le 29 janvier 2013.
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La « manif contre le mariage pour tous », un test pour François Hollande ? C’est ainsi que la voit Jean-François Copé, président de l’UMP, présent à la manifestation contre le mariage homosexuel organisée à Paris dimanche 13 janvier 2013. « Ça a valeur de test pour François Hollande parce que là on voit très clairement qu’il y a en France des millions de Français qui sont probablement préoccupés par cette réforme », a-t-il dit avant de prendre place dans le cortège. « C’est un projet qui divise », a-t-il ajouté.
Des milliers de personnes ont manifesté dimanche 18 novembre 2012 après-midi à Paris contre le mariage homosexuel à l’appel de l’institut Civitas, proche des catholiques intégristes, pour qui ce projet de loi du gouvernement socialiste « mènera à toutes les dérives ». Les protestataires ont défilé du ministère de la Famille, dans le VIIe arrondissement, jusqu’à l’Assemblée nationale, derrière une large banderole sur laquelle était écrit « Un papa, une maman, pour tous les enfants ». Parmi les manifestants figuraient de nombreux jeunes, mais aussi des prêtres en soutane, des retraités et des familles, brandissant pour certains des drapeaux bleu-blanc-rouge, des croix chrétiennes ou des banderoles siglées de fleurs de lys. La manifestation intervient au lendemain d’un premier mouvement d’une ampleur rare qui a réuni plus de 100.000 personnes contre ce projet. La ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, a dit « respecter l’inquiétude » des manifestants mais a affirmé que le gouvernement « ne renoncerait pas » à son projet de loi.
Gérard Larcher, ancien président UMP du Sénat, et Claude Goasguen, maire UMP du 16e arrondissement de Paris ont défilé en tête du cortège de manifestants qui s’étaient mobilisés à Paris le 17 novembre 2012 contre le projet de loi autorisant le « mariage pour tous ».
À l’appel d’un collectif baptisé « La manif pour tous », des dizaines de milliers d’opposants au mariage homosexuel ont manifesté samedi 17 novembre 2012 dans dix villes de France pour dénoncer le projet de loi présenté en conseil des ministres début novembre. A Paris, les manifestants vêtus en « bleu, blanc, rose » ont défilé de la place Denfert-Rochereau jusqu’aux Invalides en se réclamant d’un mouvement apolitique, « transreligieux », mais aussi « contre l’homophobie ». Avec pour slogan « Tous nés d’un homme et d’une femme », les organisateurs ont revendiqué 200.000 manifestants dans la capitale. Ils étaient 70.000 selon la police.