Le dimanche 11 septembre 2016, la célèbre course féminine de 6 km, classée seconde épreuve de running en France et la plus grande course 100 % femme d’Europe, a accueilli près de 40 000 participantes sur la ligne de départ au pied de la Tour Eiffel.
C’est en 1997 que naît la course La Parisienne sous la houlette de Patrick Aknin. Cette année-là, 1 500 participantes feront l’histoire en prenant le départ d’un parcours de 7,5 kilomètres à travers le bois de Boulogne. « J’ai organisé le marathon de Paris de 1986 à 1996 et lors d’une édition, la performance féminine avait été surprenante alors que celle des hommes était quelconque », précise Patrick Aknin. C’est à cette période qu’il découvre une course réservée aux femmes à Berlin. « Des épreuves déjà très populaires dans les pays nordiques et anglo-saxons. J’ai trouvé l’idée géniale et j’ai proposé le projet à la ville de Paris », raconte l’organisateur. Première épreuve féminine, La Parisienne grandit à vitesse grand V, notamment grâce au parrainage d’athlètes de renom (Colette Besson, Félicia Bellanger, Christine Arron…) qui contribuent à la faire connaître auprès du grand public. Rapidement, l’épreuve trouve ses marques et sa personnalité : une course accessible sans athlète élite, où toutes les femmes sont traitées sur un pied d’égalité, pas de compétition, une rose et une médaille pour toutes à l’arrivée, un esprit valorisant et convivial avec des challenges entre copines, mère-fille… Très vite, La Parisienne devient l’événement féminin sportif de la rentrée. En 2001, et pour la première fois, l’épreuve se mobilise pour la lutte contre le cancer du sein. En dix ans, près de 900 000 euros ont ainsi été récoltés pour soutenir la recherche. En 2006, La Parisienne confirme son succès, puisque la dixième édition accueille 10 000 participantes et affiche complet l’année suivante avec plus de 13 000 coureuses.
C’est en 1997 que naît la course La Parisienne sous la houlette de Patrick Aknin. Cette année-là, 1 500 participantes feront l’histoire en prenant le départ d’un parcours de 7,5 kilomètres à travers le bois de Boulogne. « J’ai organisé le marathon de Paris de 1986 à 1996 et lors d’une édition, la performance féminine avait été surprenante alors que celle des hommes était quelconque », précise Patrick Aknin. C’est à cette période qu’il découvre une course réservée aux femmes à Berlin. « Des épreuves déjà très populaires dans les pays nordiques et anglo-saxons. J’ai trouvé l’idée géniale et j’ai proposé le projet à la ville de Paris », raconte l’organisateur. Première épreuve féminine, La Parisienne grandit à vitesse grand V, notamment grâce au parrainage d’athlètes de renom (Colette Besson, Félicia Bellanger, Christine Arron…) qui contribuent à la faire connaître auprès du grand public. Rapidement, l’épreuve trouve ses marques et sa personnalité : une course accessible sans athlète élite, où toutes les femmes sont traitées sur un pied d’égalité, pas de compétition, une rose et une médaille pour toutes à l’arrivée, un esprit valorisant et convivial avec des challenges entre copines, mère-fille… Très vite, La Parisienne devient l’événement féminin sportif de la rentrée. En 2001, et pour la première fois, l’épreuve se mobilise pour la lutte contre le cancer du sein. En dix ans, près de 900 000 euros ont ainsi été récoltés pour soutenir la recherche. En 2006, La Parisienne confirme son succès, puisque la dixième édition accueille 10 000 participantes et affiche complet l’année suivante avec plus de 13 000 coureuses.
La Parisienne women’s race is a popular sports event that is organised in Paris each year. In 2016, the 20th edition took place on Sunday 11th September.The 6.7 km long race started and finished on Pont d’Iéna, at the bottom of the Tour Eiffel.
Sur le site de Michel Stoupak : l'article.
Une course sous haute sécurité
Pour sa 20e édition, la course avait prévu un parcours totalement inédit, avec en particulier un passage par les Champs-Elysées. Les mesures sécuritaires ont cependant obligé les organisateurs à revoir leur copie. Les 6,7 km de l’épreuve se sont donc déroulés au plus près de la Seine avec un tracé assez similaire à celui du dernier tiers des 20 km de Paris. Des mesures de sécurité exceptionnelles ont été également mises en place, avec en particulier un dispositif de filtrage avant l’entrée dans les sas, des palpations des concurrentes et des visiteurs, des consignes obligatoires ou l’interdiction de courir avec un sac…
Runners queue for security checks during La Parisienne women’s race, due to the risk of terrorist acts in France.
Sur le site de Michel Stoupak : l'article.