Données techniques de cette photo.Prise de vue: Samedi 7 octobre 2017, à 21 h 18. Appareil: Canon EOS-1D X, 1/40 s, f/4, ISO 2500, Compensation: -5/3 flash: non. Objectif, focale: EF 11-24mm f/4L USM, 12 mm.
EXTRAIT Pour cette Nuit Blanche 2017, organisée le samedi 7 octobre 2017, Charlotte Laubard a invité près de 30 artistes et collectifs à investir le Paris populaire. Pour cette historienne d’art et commissaire d’exposition, c’était simple : la Nuit Blanche devait
se passer au nord, vers La Chapelle, et redescendre vers les Halles, ce quartier très populaire très fréquenté par toute l’Ile de France, pour montrer que l’art est partout et qu’il prend toutes les formes. Paris organise le premier festival Nuit blanche en 2002…
An installation in the Saint-Merri church during the White Night 2017 in Paris on october 7, 2017. Each first Saturday in October, this event invites to see the city in a different way, at night, lit by neons and other lights. In all parts of the city, artists propose installations, exhibitions, concerts performances, trails, staged scene sets and creations that explore all facets of contemporary art and offer a new view of the city. The Nuit Blanche was first organized in 2002, and, like the Fête de la Musique, it has spread around the world to other cities in France and other European capitals.
Anne Hidalgo lance l’édition 2017 de la Nuit Blanche
Données techniques de cette photo.Prise de vue: Samedi 7 octobre 2017, à 19 h 46. Appareil: Canon EOS-1D X, 1/125 s, f/4.5, ISO 12800, flash: non. Objectif, focale: EF 11-24mm f/4L USM, 13 mm.
Le samedi 7 octobre 2017 en soirée, Anne Hidalgo, Maire de Paris, et Bruno Julliard, premier adjoint à la Maire de Paris, ont lancé officiellement la Nuit Blanche 2017 sur le Parvis de l’Hôtel
de Ville, devant l’œuvre du collectif russe Chto Delat, et aux côtés de Charlotte Laubard, directrice artistique de l’évènement…
The Mayor of Paris, Anne Hidalgo (C), launches the White Night 2017 in front of City Hall on october 7, 2017.
L’événement aurait dû avoir lieu fin octobre en présence de Vladimir Poutine, mais la guerre en Syrie et les tensions diplomatiques entre Paris et Moscou en ont décidé autrement. C’est donc sans le président russe que la nouvelle cathédrale orthodoxe construite à Paris aux frais du Kremlin – pour 150 millions d’euros – a été consacrée dimanche 4 décembre 2016 par le patriarche Kirill de Moscou. Décidée en 2007 entre Nicolas Sarkozy et Vladimir Poutine, la construction, au pied de la Tour-Eiffel, de cet ensemble architectural coiffé de cinq bulbes dorés devait fournir à l’Église russe – 150 millions de fidèles, soit la moitié de l’orthodoxie mondiale – une vitrine aussi prestigieuse qu’inédite en Occident. D’une certaine manière, l’objectif est atteint. De retour sur le devant de la scène russe et mondiale après plus de soixante-dix ans de persécution par le régime soviétique, cette Église mal connue en France est désormais assurée de drainer l’attention. La magnificence du projet – retoqué une première fois par une municipalité parisienne réticente –, son emplacement dans le quartier le plus touristique de la capitale concourent à poser un signe « égal » entre Russie et orthodoxie, alors que la galaxie orthodoxe compte en réalité quatorze Églises, toutes placées sous la primauté symbolique du patriarche œcuménique de Constantinople. Seule ombre au tableau pour une Église russe déjà réputée pour sa proximité avec le pouvoir moscovite, l’édifice est entre-temps devenu une annexe de l’ambassade de la Fédération de Russie. Cette inauguration religieuse sans Poutine fournit au patriarche Kirill l’occasion de marquer son territoire, la frontière entre l’usage à la fois cultuel et culturel du site – censé abriter un centre culturel et une école – n’étant pas clairement définie. La cathédrale du quai Branly est emblématique des défis et ambiguïtés qui caractérisent l’orthodoxie russe. Cette Église, dont les têtes pensantes avaient fui la révolution bolchevique en 1917 avant de contribuer depuis leur exil parisien à l’essor d’une riche tradition œcuménique autour de l’Institut Saint-Serge , a bel ; et bien failli disparaître sous la terreur soviétique. Fils et petit-fils de prêtres morts au goulag, le patriarche Kirill s’est donné pour tâche de la ramener au premier plan, d’abord comme responsable des relations extérieures du patriarcat de Moscou, puis comme patriarche depuis 2008. Sous sa houlette et avec l’appui du Kremlin, l’Église russe a connu un essor spectaculaire. Dernière institution à couvrir le territoire de l’ex-URSS, elle a triplé le nombre de ses diocèses. Des centaines d’églises et de monastères sont construits ou rouverts chaque année. Moscou a aussi ramené dans son giron la quasi-totalité des Églises russes hors frontières – États-Unis, Amérique latine, Asie – qui s’étaient séparées d’elle durant la guerre froide. Le développement de la présence russe orthodoxe en Chine, en Afrique, mais aussi au Proche-Orient sert d’autant mieux l’influence russe que les paroisses deviennent de véritables délégations culturelles. Sa récente rencontre avec le pape François confère à Kirill une stature de leader religieux planétaire, en mesure de disputer au patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomée, son leadership sur l’orthodoxie. Mais cette visibilité nouvelle masque une réalité plus nuancée. Si la fameuse « âme russe » qui fascine tant l’Occident ne peut être séparée de l’orthodoxie, le taux de pratique en Russie et dans l’espace russe n’excède guère 8 % et seuls deux Russes sur trois se considèrent orthodoxes. « Ce sont là les stigmates de trois générations qui n’ont pas été formées dans la religion », explique à Moscou Alexandre Kyrlezhev, membre de la commission biblique et théologique de l’Église orthodoxe russe.
Orthodox priests walk around a new Russian cathedral in Paris on December 4, 2016 to bless it.
Une centaine de manifestants se sont rassemblés le 1er mars 2015 fontaine des Innocents, à Paris, pour demander la libération de Nadiya Savchenko, un pilote militaire capturé le 18 juin 2014 par des rebelles pro-russes à l’Est de l’Ukraîne. Célébrée en Ukraine comme une héroïne de la «lutte contre l’envahisseur russe», Nadiya Savchenko croupit dans une prison moscovite et en est à son 60e jour de grève de la faim. Patriote jusqu’à son dernier souffle, Nadiya Savchenko, 33 ans, attend un miracle de la diplomatie occidentale. Emprisonnée depuis la mi-juillet, elle est accusée par Moscou d’avoir provoqué la mort de deux journalistes de la télévision russe et encourt une peine de 20 ans de prison.
People gathered in central Paris, 1st March 2015, to protest against Nadiya Savchenko detention since June 18, 2014. Savchenko, a Ukrainian military pilot and former officer of the Ukrainian army was captured by pro-Russian rebels in eastern Ukraine.
Plusieurs dizaines de personnes ont manifesté dimanche 1er mars 2015 à Paris pour demander une enquête internationale indépendante sur l’assassinat de l’opposant russe Boris Nemtsov. À l’appel de l’association Russie Libertés, qui revendique une centaine de membres, les manifestants se sont rassemblés devant la fontaine des Innocents, dans le centre de Paris, pour rendre hommage à l’opposant et ancien vice-Premier ministre russe tué vendredi 27 février 2015 près du Kremlin à Moscou. Un assassinat « odieux et sauvage », a déclaré Alexis Prokopiev, président de Russie Libertés, tandis qu’à Moscou plusieurs dizaines de milliers de personnes manifestaient.
People gathered in central Paris, 1st March 2015, with critics claiming Vladimir Putin is to blame for the opposition politician’s Boris Nemtsov death. Nemtsov was shot dead just steps from the Kremlin just before midnight Friday, February 27, 2015.
La démolition de l’ancien siège de Météo France, qui trônait face au pont de l’Alma, dans le 7e arrondissement de Paris, est lancée. L’ancien bâtiment, racheté en 2010 par la Fédération de Russie pour la somme de 70 millions d’euros est rasé pour laisser place à un centre spirituel et culturel russe. Le nouvel ensemble immobilier comprendra une librairie, une bibliothèque, un amphithéâtre, des salles d’exposition et surtout une église orthodoxe surmontée de bulbes à l’allure toute moscovite. Pour intégrer au mieux le site orthodoxe à l’urbanisme parisien, l’architecte lauréat : le Français Jean-Michel Wilmotte, a conçu un ensemble sobre et de faible hauteur : 18 m pour les bâtiments et 35 m pour la coupole centrale. La construction de l’ensemble immobilier débutera à l’été 2014 et devrait durer deux ans. Cet ensemble sera contigu au Palais de l’Alma, dont on voit les bâtiments en arrière-plan de l’actuel chantier et dont la majeure partie des locaux est affectée à différents services de la Présidence de la République. Notamment celui de la correspondance qui emploie plus d’une centaine de personnes, la galerie des cadeaux présidentiels, ainsi que près de 70 appartements de fonction dont certains servent aux proches collaborateurs du président de la République.
Paris accueillait, les 21 et 22 septembre 2013 la finale de la coupe du monde de tir à l’arc, organisée au Trocadéro, devant la Tour Eiffel. Le 21 septembre, journée dédiée à l’arc à poulies, la vice-championne du monde en titre en arc à poulies, Pascale Lebecque s’est inclinée dès le premier tour des finales face à la Russe Loginova. Sophie Dodemont n’a pas fait mieux contre l’Américaine Jones. Le titre a été remporté par la Colombienne Alejandra Usquiano.
Des dizaines de couples de même sexe se sont embrassés dimanche 8 septembre 2013, devant l’ambassade de Russie à Paris pour dénoncer une loi russe jugée « homophobe » et « régressive », promulguée fin juin par Vladimir Poutine. Sous des bannières clamant « Vivre son orientation sexuelle est une liberté fondamentale » et avec des slogans comme « moins de Poutine, plus de drag queens », environ 150 militants homosexuels, féministes ou écologistes, selon la préfecture de police, ont participé à ce kiss-in. Alors que la Russie s’apprête à organiser les prochains jeux Olympiques d’hiver, en février 2014 à Sotchi, les manifestants ont demandé une réaction du Comité international olympique (CIO). « C’est inadmissible que la Russie se serve des JO comme vitrine politique et que ni le CIO ni le gouvernement français ne viennent contester ces lois assassines », a dénoncé Sœur Maria Culasse, membre des Sœurs de la Perpétuelle indulgence, des militants lesbiennes, gays, bissexuels et transexuels (LGBT) en habit religieux coloré. Vladimir Poutine a promulgué fin juin une loi qui puni par des amendes la « propagande » de l’homosexualité devant les mineurs. Le texte est dénoncé comme homophobe par de nombreux défenseurs des droits de l’homme, pour qui sa formulation très vague ouvre la porte à la mise en cause d’un couple qui se tient par la main.
Comme chaque année, le meeting d’athlétisme de Montgeron, dans l’Essonne, était l’un des temps forts de ce début de saison. En vue des mondiaux de Moscou, les athlètes avaient rendez-vous dimanche 12 mai 2013 pour une des premières sorties de l’année. Proposée très tôt dans la saison, la traditionnelle rencontre de Montgeron attire de nombreux athlètes désirant se tester sur leur épreuve respective. Meeting international, il permet à chacun de prendre ses marques, de voir où en est la concurrence, et le public peut ainsi observer les sorties de ce beau plateau. Cette année ne dérogeait pas à la règle. Pour sa 29e édition, le meeting essonnien avait des accents russes, puisqu’une partie des 200 athlètes présents se rendra à Moscou du 10 au 18 août pour les championnats du monde. Au programme ce 12 mai au stade Pierre de Coubertin, les épreuves reines du sprint notamment, avec des spécialistes tricolores comme David Alerte, Ben Bassaw, Yannick Lesourd et Teddy Tinmar chez les hommes et Véronique Mang chez les femmes. Les regards se sont tournés vers les athlètes qui visent les minimas pour Moscou, en particulier le hurdler Pascal Martinot-Lagarde, qui s’affirme comme l’un des meilleurs espoirs de l’athlétisme français.
Nommé directeur de la Danse à l’Opéra de Paris en 1983, Rudolf Noureev, considéré comme l’un des plus grands danseurs classiques du XXe siècle et l’un des meilleurs interprètes du répertoire classique, s’est éteint en janvier 1993, victime du Sida, à l’âge de 55 ans. Né au cours d’un voyage en train, peu avant Irkoutsk vers Vladivostok, de parents d’origine paysanne, il est enterré au cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois, dans l’Essonne. Sa tombe est recouverte d’une mosaïque créée par le décorateur de théâtre Ezio Frigerio et réalisée par le mosaïste Akonema en 1996, qui représente un tapis Kilim que Noureev affectionnait particulièrement.
Le samedi 4 mai 2013 au soir était fêtée Pâques dans la religion orthodoxe, la fête la plus importante du calendrier chrétien oriental. À l’église orthodoxe de Sainte-Geneviève-des-Bois, dans l’Essonne, prêtres et fidèles ont célébré, à minuit, l’Office de la Résurrection du Christ qui marque le début de la fête de Pâques. Au préalable avait lieu la bénédiction des différents plats traditionnels de Pâques pour les orthodoxes : œufs décorés, gâteaux de Pâques et Paskha, un plat à base de fromage blanc et de raisins, généralement décoré de bougies. Au moment où la Résurrection est annoncée par le prêtre avec les mots « Jésus est ressuscité ! », les fidèles rassemblés dans les églises et très souvent autour des églises, allument leurs bougies depuis la bougie du prêtre considérée comme porteuse de la « lumière sainte ». Dans le cimetière russe qui entoure l’église, des bougies étaient allumées par les fidèles conformément à la tradition pour apporter à ceux qui sont morts la nouvelle de la Résurrection. Ce cimetière est la nécropole la plus importante de l’émigration russe dans le monde : il est en service depuis 1926 et près de 15.000 Russes ou Français d’origine russe y sont inhumés dans 5.220 tombes.
Plusieurs partis d’extrême gauche, alternatifs, libertaire ou Ecologistes ont appelé à manifester le 1er mars 2013 devant l’ambassade de Russie, au pied des très chics immeubles du 16e arrondissement de Paris, pour dénoncer la vague de répression qui s’abat actuellement, selon les manifestants, sur de nombreux militants politiques de gauche dans ce pays. Le 28 février s’est en effet ouvert un procès contre des militants accusés de nombreux délits, voire même de « complot anti-gouvernemental », ce qui rappelle selon les manifestants « les heures sombres de l’histoire russe avec laquelle Vladimir Poutine renoue ». À l’appel d’organisations de gauche russes, les manifestants participaient ainsi à une campagne de solidarité internationale pour rompre le silence que le pouvoir russe voudrait, selon eux, entretenir autour de cette répression politique.
Étaient notamment présents Mgr Jacques Gaillot, Arlette Laguillier et Alain Krivine.