Corbeau-le-ballotin sur un arbre paumé,
Planquait entre ses crocs un comac frodogome ;
Renard-le-combinard qui n’avait pas croqué
Radina en loucedé pour lui faire à l’estom.
– Bavonjavour mon pote ; je n’avais pas gaffé
Que tu étais si bath et si bien balancé.
Sans attiger, si tes chocottes
Sont kif-kif avec ta bouillote,
Tu es le plus girond des mectons du loinqué…
À ces vannes, le corbeau se senti chanstiquer,
Et pour mieux faire zieuter ses crocs
Débrida son bavec, lâchant son calendos.
Le renard le briffa sans casquer un rotin,
Jaspinant : « Je t’ai eu avec mon baratin. »
Les marles auront toujours la loi avec les caves !
Ce rencard me vaut bien un fromage, tête de nave.
Le corbeau répondit : « Vieille cloche,
Je m’en tape, ce fromgi avait des astibloches. »
Moralité
Chacun dans son loinqué, s’il veut rester peinard,
Doit boucler son clapet devant les combinards.
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