À nous, qui avons patiemment suivi les pérégrinations de Sophie-la-girafe au printemps dernier, il est enfin donné la satisfaction d'admirer le résultat final de son séjour dans notre savane semi-urbaine :
Il s'agit d'un vaste parking privatif au 3e niveau d'un ensemble de caractères à l'enseigne de Carrefour-Market avec vue sur mer. Notons que l’animal aura sans doute remarqué qu'il reste encore quelques îlots de verdure propices à un nouveau séjour chez nous… Le casse-croûte de Sophie, constitué d'une haie de tamaris assaisonnée de deux poivriers a été avantageusement remplacé par un toit végétalisé prometteur.
This is the funniest thing I've read on Facebook all month. From a friend in Austin who I never would have called a “potty mouth” until reading this…
A bird just pooped IN MY MOUTH. I was riding my scooter on South Congress, with my helmet on but my visor up. And a bird pooped somewhere above me, and it hit me on, around, and in my mouth. MY FREAKING MOUTH. It’s not like I was riding around with my mouth agape. I didn’t even think it was open at all. My lips must’ve been just slightly parted, which honestly, makes the bird’s aim all the more impressive.
As I pulled over, I was quite confused for perhaps 3 or 4 seconds before the terrifying reality of what had just happened set in. Instinctively, I reached up with my hand, thinking maybe some big bug or something hit me in the face ? But the white, warm, slightly chunky goo on my fingers told a different story. “Oh my God,” I thought, “A bird just pooped in my mouth”. I could taste it. I mean, of course I could. That bird pooped right in my mouth. It tasted kind of sweet. Like yogurt. Sweet bird-shit-flavored yogurt. Panicking, with white gooey bird feces covering one hand and my mouth (my freaking MOUTH, y'all), I ran for the nearest restaurant door, desperately seeking a bathroom. It was locked. Locked out with a mouth full of shit. If that’s not Monday morning, I don’t know what is. Across the street, I saw a little café and ran to it. I walked in as calmly as one can walk with bird poop in your mouth, and quickly made my way to the bathroom, where I proceeded to give my mouth a whore’s bath. I swished my mouth out with soapy water, gagging the whole time, and scrubbed my tongue with a paper towel. I felt these measures were sufficient until I was able to get home to properly brush my teeth. And now, sitting here with my mouth once again shit-free, I’m full of questions. If a bird shitting on you is good luck, what does it mean when a bird shits in your mouth ? Should I buy a lotto ticket today ? Was this bird some kind of shit sharp shooter, or just really lucky ? What are the mathematical odds of this happening ? Am I going to have to include this when filling out medical history forms ? Be careful out there, friends. Sometimes life is a scooter ride on a beautiful day. And sometimes, on that beautiful day, a bird poops right in your mouth.
Appel au peuple :
Si, parmi le lectorat, quelque anglophone professionnel(le) pouvait me fournir une traduction qui serait moins littérale que celle que je ferais, je pourrais la publier à l'attention des abonnés au Word-of-the-Day qui, ne parlant pas anglais, pourraient me taxer de cuistrerie. MERCI !
Vidéo du 4 novembre 2013 ajoutée par le webmaster. Une fillette donne une autre version. Il semble que l'histoire de la fiente d'oiseau reçue dans la bouche soit un vieux fantasme des Américains. Au point de devenir une expression synonyme d'avoir de la chance. Peut ainsi se dire de joueurs qui gagnent un match contre toute attente. Un oiseau leur a “chié” dans la bouche. Tout se tient !
Extirpée des 15 pages de Var Matin consacrées au Match de rugby RCT/Racing, cette perle de l'expression du journalisme sportif qui me réjouit toujours par ses délicates métaphores…
On n'est jamais déçu non plus par l'emploi immodéré dans ce langage des gentilés (ℹ)Le gentilé est un terme désignant les habitants d'un lieu, d'une région, d'une province, d'un pays, d'un continent, par référence au lieu où ils habitent, ce qui est le cas des peuples sédentaires. hermétiques. Ici, « francilien » est d'un usage courant… Mais quand il peut placer un bergusien (ℹ)Bourgoin ou un turripinois (ℹ)La Tour-du-Pin voire un appelou (ℹ)Firminy le spécialiste des rencontres provinciales nous en bouche toujours un coin !
Après Stéphane Paoli et Pascale Clark, une autre figure s’apprête à quitter France Inter : il s’agit de Philippe Meyer, qui y présente, le samedi à midi, l’émission « La prochaine fois, je vous le chanterai », dédiée à la chanson française. « On me prie de quitter l’antenne de France Inter », a expliqué au Monde, lundi 6 juin, M. Meyer, qui présente cette émission depuis 2002.
Paraîtrait même qu’il sera remplacé par Difool de Skyrock …
J'ai dix ans… Je sais que c'est pas vrai, Mais j'ai dix ans… …et je crois tout ce qu'on me raconte…
Comme quoi le sport c'est formateur. Que le sport collectif inculque l'esprit d'équipe. Que c'est une école pour la vie en société. Que le fair-play est une grande qualité morale. Qu'on y apprend à se plier aux règles communes. Et tout ça, tout ça… Que je sache – ou peut-être ai-je mal compris ? – le football se joue au pied et le tirage de maillot n'est pas inclus dans la règle du jeu. Je pense même – ou bien l'on m'aura mal expliqué ? – que ce genre de geste plutôt agressif est sanctionné par l'arbitre. Aux décisions toujours indiscutables, l'arbitre.
Et pourtant… Que de commentaires ! Tout a été dit sur les incidents vestimentaires qu'ont dû endurer les joueurs suisses au cours du match contre notre équipe nationale… On a montré du doigt la marque Puma. On sait tout sur la composition des fibres du fameux maillot. Sur l'origine du défaut « qui ne se reproduira plus »… Mais pas un traitre mot sur la cause réelle de ces déchirures de maillots. Aucune remise en question de la sportivité de grands champions forcément exemplaires ou d'un arbitrage laxiste ignorant du règlement…
Mais j'ai dix ans, Ça fait plus de soixante ans Que j'ai dix ans… …et je n'ai toujours rien compris au football, à ses règles, à ses valeurs !
Le Mot du Jour célèbre le solstice et rend hommage à Pierre Desproges
L’été ! Quelle horreur ! C’est la saison des joies vulgaires et des exultations de masse. En hiver, l’homo sapiens de base fonce, la tête basse dans les frimas pour qu’on ne voit pas sa gueule. Mais que revienne l’été et voici qu’il relève le groin pour humer les petites brises le long des quais marins où il parade derrière son ventre enveloppé dans d’immondes chemises haïtiennes ; avec sa grosse qui se pavane à son bras en jupette rase-bonbon de style abat-jour à cellulite, et leur progéniture braillarde qui caracole autour et fait des ricochets pour stresser les mouettes et paniquer les harengs. Même en ville, les gens commencent à se déguiser comme à la plage. Pourtant, rien n’est plus insultant à l’œil qu’un employé de banque bariolé ou qu’une sténographe-facturière multiflorale ! Au spectacle de ce laisser-aller luxuriant, l’homme de goût se prend à déplorer qu’on n’habille pas la France entière en gris muraille de Chine, comme au bon temps de Mao Tsé Toung. Et, plus intolérable que tout, voici que ressurgissent les T-shirts à message personnalisé. Personnalisé ! Oh sordide exploitation du langage des foules ! Ils sont un million d’assujettis sociaux blanc-navet à exhiber leur couenne dans un million de tricots de coton où l’on peut lire « Je suis un rebelle ». Et ils bêlent et broutent dedans, tous ensembles, tous pareils ! Et ils appellent ça un message personnalisé ! Quelle dérision ! Quelle époque ! Vivement la guerre ! … … … Jamais ces messages ne correspondent à la moindre réalité tangible. Tenez, hier après-midi, sur le parvis de Notre-Dame de Paris, je croise une grande bringue plutôt joufflue, le genre « Belle des Champs », en plus laitière encore, avec des joues comme des fesses, un bon gros regard con de vache normande, des bras lisses et blanc-yaourt et une paire de lolos à ressusciter Leprince-Ringuet. Bref, cette conne était belle et bloubloutante comme un flan bavarois. Par chance, elle arborait un T-shirt blanc qui annonçait en lettres de feu « Je suis à prendre ». Qu’eussiez-vous fait à ma place ? Je l’ai prise ! Mes enfants, quelle affaire ! La voici qui se débat en poussant des brames de truie des Ardennes, ce qui est généralement l’expression d’un profond désarroi. (La truie des Ardennes à plutôt tendance à couiner quand on lui grimpe dessus, c’est la biche lorraine qui brame sous le mâle) Ayant ouï ces cris effrayants, voici que les flics déboulent, et le curé de Notre-Dame qui veut m’excommunier, et la délégation des enfants de Marie-couche-toi-toute-seule qui veut me finir à coups d’ombrelles bénites ! Quelle affaire ! Quelle affaire !
Texte de Pierre Desproges – « C’est l’été » Photo « de la vraie vie » prise en août 2015 à Aussois (Savoie)
10 juin - OUF ! Nos « Bleus » enfin hébergés décemment !
On a vu, mardi, l'image pitoyable de nos joueurs contraints de transporter eux-mêmes leurs bagages dans les escaliers mal-pratiques de leur Centre d'entraînement… L’info du matin. Les Bleus ne dormiront pas à Clairefontaine ce soir. Selon l’Équipe, un règlement de l’UEFA les empêche de dormir la veille d’un match à plus de 60 kilomètres du lieu du stade. Hors, le centre technique des Yvelines est assez éloigné du Stade de France. Bref, le dernier dodo avant la Roumanie, et donc le départ en bus avant le match, aura lieu à l’hôtel Pullman de Bercy.
À tous ceux qui seraient partis sur la planète Mars depuis le week-end dernier… À tous ceux qui en sont restés au Minitel et au téléphone à cadran… À tous ceux qui snobent le « 13 h » de J.-P P. et le « C à vous » de la 5,
Le Mot du Jour est heureux d’offrir cette séance de rattrapage pour les familiariser avec l’hymne officiel de l’Euro de football.
Footophiles, que cette vidéo vous serve de tutoriel pour savoir préserver votre indispensable sphère de tranquillité ! Footophobes, profitez de quelques conseils avisés qui transformeront en un mois de délices cette période difficile !
Que la fête commence et qu’elle soit belle à tous et à toutes !
Le Mot du Jour vous souhaite de bien beaux moments de chaude convivialité, avec de ces tirs au but d’anthologie qui déclenchent des hurlements et font battre le cœur !
La compétition n'a pas débuté que déjà apparaissent les signes d'une organisation gravement défaillante !
Une assistance aux athlètes totalement inexistante : voici, filmée par un paparazzi de TF1, l'image de nos représentants contraints de trimbaler eux-mêmes leurs valises à roulettes ! On notera également, qu'en infraction avec la réglementation en vigueur, les escaliers de Clairefontaine sont dépourvus de toute rampe d'accès handicapés ! Un bien mauvais exemple que donne là le pays organisateur…
Delphine est une sentimentale. Quelque peu fleur bleue, elle est très affectée par le drame qu'elle a vécu tout juste hier lundi. La rupture d'avec son dernier prince charmant la laisse errante et désemparée ressasser son chagrin par les chaudes ruelles du Luc-en-Provence. C'est sans doute par le plus grand des hasards qu'elle y croise Pierre. Le charmant et dévoué jeune homme s'emploie sur le champ à panser les plaies, elles aussi encore béantes, que Delphine porte à l'âme. Et avec quelle maestria ! Pour notre pauvre délaissée, c'est l'extase, l'explosion des sens, la révélation de la chair… Tout son être supplie : encore, encore ! Mais quand ça veut pas, ça veut pas… Et, le lendemain, c'est l'épouse de Pierre-le-virtuose qui répond à l'appel de Cupidon et s'en vient réduire à néant le beau rêve d'amour… C'en est trop pour Delphine. Elle ne peut contenir son chagrin et va s'épancher dans le cœur de Christophe, un bon copain. Un vraiment bon copain puisque Delphine, poussée par un incoercible besoin de verbaliser, lui conte par le menu les prouesses matelassières de Pierre Rocco-du-Luc !
Jeudi
Le bon copain n'est pas de bois ! Ou plutôt si, mais de bois bien inflammable et Delphine par ses confidences salaces, y a porté le feu du désir. Si la jeune fille est une grande sentimentale, Christophe de son côté est un imaginatif et il est prompt à échafauder un scénario très poétique susceptible d'apporter quelque consolation à la pauvre enfant. « Delphine en tient pour Pierre, elle est inconsolable de Pierre… Je ne peux pas la laisser se morfondre dans ce cruel état de manque… Je lui donnerai du Pierre ». C'est donc par bonté d'âme, en bon Samaritain, que Christophe, sur un téléphone d'emprunt, inonde la crédule jouvencelle de messages brûlants signés Pierre. D'abord méfiante, puis rassurée par l'évocation de détails très intimes de leur première séance de gym-tonic, Delphine accepte un rendez-vous discret pour le lendemain soir sur une aire de pique-nique. Idéal pour remettre le couvert ! Christophe-alias Pierre, décidément doué pour alimenter les fantasmes sentimentaux de la demoiselle lui enjoint de venir masquée au rendez-vous. Lui même l'y rejoindra sanglé dans une très sensuelle tenue de soft-ball !
Vendredi
L'aimante Delphine et le généreux Christophe se retrouvent donc nuitamment sur l'aire de pique-nique du Circuit automobile du Luc pour interpréter leur version très personnelle de « Je te prendrai nue dans la Simca 1000 » qu'ils jouent en mode « Je te prendrai déguisé sur la table de pique-nique ». Difficile pour Chris de se montrer à la hauteur de Pierre, surtout en prenant soin de se tenir suffisamment à distance pour ne pas se faire reconnaître de la donzelle. De son côté, Delphine trouve que la corpulence de Pierre évolue bien bizarrement sur une si courte période… Mais bah, la nuit, la cagoule, l'émotion ?… Il faut croire que l'émotion n'y est pas tout à fait puisque quelques jours plus tard, Delphine s'en va porter plainte contre Christophe… le seul à qui elle aurait conté le détail de ses galipettes… Va-t-en soutenir les âmes en peine, toi !
Bilan : pour Christophe 4 ans dont 3 avec sursis + 7 000 € de dommages et intérêts. On note quand même que l'instruction pour fait de viol a été « correctionnalisée ».