Le Mot du Jour (gastronomique, encore)
Le saviez-vous ?
Je m’étais toujours demandé quelle espèce de crabe d’Alaska pouvait fournir des pièces aussi charnues…
« Tout commence par une pêche très écolo sur d'immenses bateaux-usines en Alaska. Les colins ramenés à bord sont découpés en filets, mixés, compressés pour éliminer les enzymes, sang et gras afin d'obtenir des pains de 10 ou 20 kilos de pâte blanche. Juste avant l'étape de la congélation, on ajoute du sucre à ladite pâte, afin que les protéines de poisson encaissent sans trop de dommages un refroidissement à -30°.
Arrivé à l'usine, le surimi « de base » est décongelé pour être mélangé avec de la fécule, du blanc d'œuf, de l'huile, du sel, sans oublier les arômes. Au choix : crabe, crevette… Le tout est ensuite malaxé pour former une pâte homogène, dont une partie est colorée avec du paprika pour lui donner sa sémillante enveloppe orange. Étirée en ruban, la pâte traverse pendant quelques minutes un four à vapeur.
Puis on passe au façonnage : le ruban de surimi est coupé en bâtonnets, en dés, en allumettes, voire râpé. Pris en main par un système entièrement robotisé, le surimi est mis en sachets, placé dans des boîtes, pasteurisé dans des étuves, refroidi et enfin étiqueté.
Comme le dit le slogan Fleury Michon « Inventons ensemble une nouvelle façon de manger »
Le Canard Enchaîné – 25/11/2015
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1 commentaire
Commentaire de: yvon [Membre]
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Au moins le surimi est un délice vraiment tout à fait écolo !