où il suffisait de préciser « à vis » ou « à baïonnette » pour repartir avec l'ampoule adéquate ?
Allez ! Prêtez-vous à la minute de vérité:
– La dernière fois, combien de temps avez-vous hésité devant ce linéaire avant de repartir avec l'ampoule inutile qui encombrera des années votre réserve « bricolage » ?
Ce bon M. Martin (Ô Capitaine ! Mon Capitaine !) qui, au Cours Complémentaire, mettait un point d'honneur à nous éveiller aux subtilités de la langue française, nous citait, à titre d'exemple de pléonasme, la locution encore en vogue « élucubrations nocturnes ». Je me suis donc depuis, sans trop comprendre pourquoi, toujours gardé de cette redondance. Quelque soixante ans plus tard, c'est Gérard Macé, cité par F.P (Frédéric Pagès), critique littéraire au Canard Enchaîné, qui vient éclairer ma lanterne, définissant ainsi « l'heure où l'on élucubre » : « C'est-à-dire l'heure où les Anciens, quand ils se réveillaient avant l'aube, allumaient le lucubrum, mèche d'étoupe et de cire à la lueur vacillante ».
Critique de « Rome éphémère » par Gérard Macé – Arléa Poche