On ne nous dit pas tout !
Après avoir envoyé le Mot du Jour d'hier où je suggérais gentiment qu'on nous prenait pour des andouilles avec les rebondissements abracadabrantesques de l'affaire « Air cocaïne », j'avais entendu d'une oreille distraite à la radio en fond sonore que le nom des Balkany pouvait être associé à cette épopée.
« T'as dû mal comprendre », me sermonnais-je in petto. Je suis tout de même allé ce matin farfouiller chez Google.
Et bien, l'affaire se corse, comme aurait dit le regretté Charles Pasqua. Quel sac d'embrouilles !
Je cite Google :
Alain Castany (le troisième « membre d'équipage ») craint des « représailles » de la justice dominicaine – en laquelle il assure pourtant avoir « confiance » – lors de son procès en appel.
L’évasion de ses compatriotes met surtout en question le rapatriement sanitaire dont il aurait « absolument besoin », Castany évoquant un risque d’amputation d’une jambe à la suite de son accident dans les rues de Saint-Domingue.
Ancien pilote d’Alexandre Balkany (fils du député et maire de Levallois), Castany s’est reconverti « intermédiaire » dans l’aviation d’affaires. Au sujet des valises embarquées à bord par des clients payant rubis sur l’ongle, lui aussi botte en touche : « On côtoie l’extravagance, avec ces gens-là. On n’est pas habitué à poser des questions ».
Mais lui aussi était partie prenante à de précédents vols douteux, sur le même avion, entre la France et l’Amérique latine. Ancien assureur des fédérations françaises (ℹ)Tiens, revoilà des Fédérations sportives… de vol à voile et d’ULM, activité relevant du mécénat ou du bénévolat, il roulait dans des voitures de luxe.
Que Tignous me pardonne d'avoir emprunté ses mouches… C'est pour la bonne cause !
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