C'est les vacances de la Toussaint !
Universelles pour toutes les zones, ainsi tous les écoliers, collégiens, lycéens pourront-ils aller de concert fleurir la tombe de leurs ancêtres. Ces vacances marquent l'entrée dans le maelström des Fêtes de fin d'année ! J'en ai déjà constaté les prémices en zigzagant à vélo entre les camions-nacelles qui installent les très écologiques décorations lumineuses de Noël. He oui, déjà !
C'est aussi une grande date dans le calendrier Jean-Pierre-Pernaultien. Devant nous s'ouvre un boulevard de deux mois où les étranges lucarnes vont nous initier à tous les secrets d'une fête réussie, nous inciter à y contribuer et nous sommer de nous en extasier.
Ça va commencer par de discrètes pub' qui mettront en avant les derniers gadgets smartphoniques à la mode. Puis viendront les applications domotiques connectées et tous les trucs « intelligents ». On verra aussi, entre deux SUV aux calandres agressives, de vaporeuses sylphides se pâmer sous les effluves d'un parfum forcément envoutant et des demi-dieux vanter leur rasoirs spéciaux pour mentons carrés.
On nous suggèrera d'inoubliables safaris au Rwanda ou des croisières « Noëls blancs » chez les ours de couleur « éponyme » (comme ils aiment à dire, les cuistres !). On aura droit à la récolte des sapins de Noël dans le Morvan avec son inoxydable controverse Nordmann / épicéa. Jean-Pierre enverra ses propres lutins à Rovaniemi, en Finlande pour un reportage sur le burn-out de son illustre confrère.
Mais c'est après l'inauguration officielle de l’illumination des Champs-Élysées par une star en renom ou un politique en mal de notoriété que les choses sérieuses vont débuter. Je veux parler des sujets sur les vitrines des grands magasins, les bousculades dans les marchés de Noël (où l'on verra aussi patrouiller les impavides forces de l'ordre de l'opération Craignos du moment) et surtout sur la grande foire d'empoigne à la Grande Bouffe.
Tout sera bon à reportage ; de l'élevage des canards du Périgord au fumage des saumons de Norvège; de la pêche aux homards dans le Maine à la récolte des aguacates au Brésil ou au Pérou… Les Chefs toqués les plus télévisuels viendront nous dévoiler les secrets de la cuisson du crabe du Kamtchatka (après étourdissement préalable) ou l'art de construire une pyramide de coupes de champagne millésimé.
Bref, ce sera la réédition du banquet de "La grande bouffe" et du festin des "trois messes basses d'Alphonse Daudet" ressassée ad nauseum.
C'est aussi une grande date dans le calendrier Jean-Pierre-Pernaultien. Devant nous s'ouvre un boulevard de deux mois où les étranges lucarnes vont nous initier à tous les secrets d'une fête réussie, nous inciter à y contribuer et nous sommer de nous en extasier.
Ça va commencer par de discrètes pub' qui mettront en avant les derniers gadgets smartphoniques à la mode. Puis viendront les applications domotiques connectées et tous les trucs « intelligents ». On verra aussi, entre deux SUV aux calandres agressives, de vaporeuses sylphides se pâmer sous les effluves d'un parfum forcément envoutant et des demi-dieux vanter leur rasoirs spéciaux pour mentons carrés.
On nous suggèrera d'inoubliables safaris au Rwanda ou des croisières « Noëls blancs » chez les ours de couleur « éponyme » (comme ils aiment à dire, les cuistres !). On aura droit à la récolte des sapins de Noël dans le Morvan avec son inoxydable controverse Nordmann / épicéa. Jean-Pierre enverra ses propres lutins à Rovaniemi, en Finlande pour un reportage sur le burn-out de son illustre confrère.
Mais c'est après l'inauguration officielle de l’illumination des Champs-Élysées par une star en renom ou un politique en mal de notoriété que les choses sérieuses vont débuter. Je veux parler des sujets sur les vitrines des grands magasins, les bousculades dans les marchés de Noël (où l'on verra aussi patrouiller les impavides forces de l'ordre de l'opération Craignos du moment) et surtout sur la grande foire d'empoigne à la Grande Bouffe.
Tout sera bon à reportage ; de l'élevage des canards du Périgord au fumage des saumons de Norvège; de la pêche aux homards dans le Maine à la récolte des aguacates au Brésil ou au Pérou… Les Chefs toqués les plus télévisuels viendront nous dévoiler les secrets de la cuisson du crabe du Kamtchatka (après étourdissement préalable) ou l'art de construire une pyramide de coupes de champagne millésimé.
Bref, ce sera la réédition du banquet de "La grande bouffe" et du festin des "trois messes basses d'Alphonse Daudet" ressassée ad nauseum.
Oui, la semaine qui s'achève était bien la dernière de 2019 où l'on pouvait décemment programmer une émission pour la Terre.
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