Non mais, à l’eau, quoi !
Certains ont la foi. L’Être suprême veille sur leur destinée. D’autres sont superstitieux. Formules et gri-gri leur sont assurément bénéfiques. Ces croyances venues de la nuit des temps sont éminemment respectables.
L’eau miraculeuse, qu’elle soit de Lourdes, de Fatima ou d’ailleurs relève, ce me semble, tout ensemble de la foi et de la superstition. Et, ma foi, si les croyants s’en portent mieux, les impies ne s’en portent pas plus mal.
Mais pimentons un peu le propos : tel souffre du foie. Tel autre du rein, ou de l’estomac. Et l’eau de Fatima leur est panacée. Je n’approuve ni ne conteste. Mais où le bât blesse l’âne que je suis, c’est ma totale incapacité à comprendre comment la forme du moulage du flacon en plastique peut contribuer à guider l’intervention de Marie vers l’organe défaillant ?
Et, un brin paillard, je me soucie de savoir si de tels flacons existent aussi pour d’autres appendices défectueux…
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