Sacrilège
Le Mot du Jour ose remettre en cause le mythe de la vertu des femmes de marin…
Suis-je vraiment le seul à discerner comme un message codé dans cette conversation et une ambiguïté prometteuse dans la dernière réplique ?
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Sacrilège
Le Mot du Jour ose remettre en cause le mythe de la vertu des femmes de marin…
Suis-je vraiment le seul à discerner comme un message codé dans cette conversation et une ambiguïté prometteuse dans la dernière réplique ?
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Marie-Thérèse
Très vite, ça méga-marche pour Picasso qui devient un des premiers artistes du XXe siècle, mondialement connu et multimillionnaire, qui provoque des attroupements là où il passe, qui signe des autographes, sur qui on fait des films, etc…
Une carrière qui lui confère une aura, donc de l'emprise et la plus tranquille des impunités.
Période Marie-Thérèse Walter
En 1926, il a 45 ans. Dans la rue, il tombe sur Marie-Thérèse Walter qui en a dix-sept. Il lui attrape le bras et dit « J'ai envie de faire votre portrait, nous allons faire de grandes choses ensemble ! ». Un artiste super-célèbre face à une enfant… Pas difficile d'avoir l'ascendant psychologique… Picasso va en faire son modèle et sa maîtresse. « Même si c'est mal, même si tu crois que c'est mal, même si ça fait mal, c'est de l'amour le plus pur ! »… Ouais… Marie-Thérèse Walter a raconté qu'avant chaque séance de travail, Picasso, la violait… Donc oui, on parle bien de pédocriminalité. Et il l'a peinte des tonnes de fois et l'a gardée sous son emprise presque toute sa vie.
C'est à cette période que Picasso créé un personnage central dans son art : le Minotaure.
« On ne sait pas s’il veut réveiller la femme ou la tuer », commentait Françoise Gillot à propos de cette œuvre.
Le Minotaure est en fait son alter-ego sauvage et violent, allégorie de sa pleine puissance sexuelle, qu'on voit régulièrement en train de commettre des viols et où, parfois, la victime est Walter ou les compagnes suivantes. Sauf que dans la mythologie, le Minotaure n'est pas du tout un violeur et il n'a rien à voir avec la sexualité. Ce n'est donc pas du mythe dont parle Picasso, mais bien de lui-même.
En passant, Picasso a fait une cinquantaine d'œuvres qui s'appellent « le viol » donc oui, y a quand même comme une petite obsession…
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L'évadé de Tokyo
Une vie comme un mythe, une carrière hallucinante, des tonnes de CO2 répandues dans l'atmosphère pour être à plusieurs réunions à la fois sur plusieurs continents, des milliards brassés, vendus, rachetés, escamotés, réintroduits, dispersés, rassemblés et disparus : tout ça pour quoi ? Pour se retrouver face à une malle qui décidera de son destin.
Et moi, je ne crois pas qu'il se précipite là-dedans aveuglément. Il réfléchit… Et si par hasard ça se passe mal… Et si les Japonais pointilleux décident d'ouvrir tous les bagages… Et si l'image qui restera de moi, se dit-il, sera celle d'une sardine pliée en 18 dans une malle percée… Et si cette malle s'avérait être ma future prison, se dit l'évadé de Tokyo… Avec ces gars du Soleil levant ont peut s'attendre à tout !
Le PDG aux multiples double-nationalités hésite et c'est normal. Et puis tout à coup il comprend et il se dit « c'est génial, cette idée est absolument géniale !» et il bondit, se replie dans la malle le sourire aux lèvres, ses sourcils à la Fu Manchu levés comme des antennes diaboliques et il exulte :
Je me fais la malle !
Je ne sais si c’est Coco qui a illustré le texte d'Hippolyte Girardot, ou si c’est Hippolyte qui a légendé le dessin de Coco, mais ils allaient trop bien ensemble pour ne pas les réunir en un Mot du Jour. |
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