Un bobo qui en dit long
À celles et ceux qui en doutaient encore…
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Un bobo qui en dit long
À celles et ceux qui en doutaient encore…
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La bonne réponse est la réponse C
A – À la porte d’une boulangerie un dimanche matin
B – À la porte d’un Hôtel des Impôts un 14 septembre
C - À la devanture d’une crêperie un dimanche après midi
D – À un comptoir de la Française des Jeux un Jeudi 12.
En dehors du ton comminatoire digne de l’adjudant Kronenbourg accentué d’un sous-lignage agressif, j’aime bien aussi le très impérieux « paquet non divisible » auquel il ne manque qu’un point d’exclamation.
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Je sais ! Moi aussi j’en abuse !
« (Il ne faut pas) foutre de point d’exclamation au bout de chaque phrase comme je le fais, mes fils. Le point d’exclamation attire trop l’attention, comme tout ce qui est debout. Il courbe pas l’échine comme l’accent circonflexe, il n’est pas tronçonné comme le point de suspension, il ne se met pas à plat ventre comme le tiret, il ne remue pas la queue comme le point virgule, il ne fait pas de fumée comme le point d’interrogation, il n’est pas chiure de mouche comme le point t’à la ligne. Lui, c’est le de Gaulle de la ponctuation. La vigie ! Le ténor. Son nom l’indique : il s’exclame ! Il clame ! Il proclame ! Il déclame ! Il réclame ! Il véhémente ! Il flambergeauvente ! Il épouvante ! Je t’aime, suivi d’un point d’exclamation ou d’un point de suspension n’a pas la même sincérité, ni la même signification. On ne peut pas dire merde ou vive la France sans point d’exclamation. Que ferait un commandant de bateau au cours d’un naufrage s’il n’avait pas de point d’exclamation à mettre au bout de “Les chaloupes à la mer !” »
San-Antonio in « Mange et tais-toi » 1966
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