Wikipédia, briseur de rêve !
Qui ne s'est pas un jour retrouvé tout bête devant une joue offerte à une bise supplémentaire non prévue au programme…
– Chez nous, c'est trois ! (voire quatre et plus si affinité)
C'est en me trouvant dans cette situation quelque peu embarrassante que je me suis posé la question de l'origine de la bise, du bisou, du poutou, du bec canadien, du betch wallon…
Comment se fait-il qu'une aspiration plus ou moins sonore pratiquée sur la joue par une bouche en cul de poule soit devenue un témoignage d'affection ? Si Wikipédia consacre un long article aux différentes formes de bises, il ne s'attarde que sur l'origine du baiser sur la bouche qui, lui, trouverait son explication dans une lointaine réminiscence du nourrissage bouche à bouche…
Je devrai donc me contenter de cette explication et accepter, pour la bise, l'hypothèse d'un simulacre édulcoré de cette becquée maternelle…
Moi qui m'attendais à une explication un peu plus romantique, du genre tradition issue de l'amour courtois ou autre origine éthérée, me voilà durement rappelé à la réalité bien matérielle… D'autant que j'ai appris, en plus, qu'un baiser sur la joue exige l'activation de 12 muscles faciaux alors que le baiser amoureux en sollicite 34.
Et que deux individus s'embrassant échangent en moyenne 40 000 parasites, 250 types de bactéries, 9 mg d'eau, 0,7 g d'albumine, 0,45 mg de sel, 0,711 mg de graisses, 0,18 g de matières organiques et dépensent quatre calories par minute.
Voilà, voilà…
Le baiser, par Jean-Paul Lesbre
BIZATOUS
…et toutes !
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