Limite…
En ces temps où chacun y va de sa théorie sur les limites à imposer à la liberté d’expression, je voudrais apporter ma modeste contribution.
J’ai en abomination les images dégradantes et obscènes que l’on donne de la femme : je n’achète ni Penthouse, ni Lui, ni un autre… Je déteste les actes de cruauté envers les animaux, leur mise à mort gratuite et la promotion des armes qui servent à ce carnage : je n’achète pas le Chasseur Français. Je n’ai aucun plaisir aux enfantines démonstrations de virilités que sont les grosses bagnoles pleines de phares, de chrome et de décibels : je n’achète pas Tuning. Ce n’est pas si difficile.
Mais,
Comme la plupart des humains (du moins j’espère) les actes de torture et de barbarie me révulsent. Je ne nourris pas non plus de fantasmes à la contemplation d’instruments de torture. Pas plus que je ne me délecte à la vision du cadavre sanguinolent d’un supplicié.
Ce sont pourtant là des spectacles qu’on m’inflige, sculptés dans le granit au détour de chaque chemin en certaines régions. Ce sont ces représentations morbides que je trouve coulées dans le bronze ou la fonte aux points culminant des plus jolis sites et qui les déparent autant qu’une éolienne à l’horizon de la cathédrale de Chartres.
Alors, on les met où, les limites à la liberté d’expression ?
Sommet du Mont Viso (Italie, 3 841 m). L’instrument de supplice est accompagné d’une boîte aux lettres destinée à recueillir par écrit les suppliques pour gagner à l’Euro Million où changer de voiture (spécifier les options).
MDR ! C’est au moins ça !
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