Jeu 27.08.09. Les retrouvailles
Me voici à Monestiés, à 22 km au nord d'Albi. Après mes retrouvailles avec Jean-François Prieur, à Caudiès-de-Fenouillèdes, je vais rencontrer Noël Larmaraud, un copain encore plus ancien, découvert lui aussi sur copainsdavant (voir le Mer 09.01.08). Son papa était le directeur de l'école primaire de la rue Tissot à Lyon (aujourd’hui groupe scolaire Audrey-Hepburn). Noël a toujours été dans la classe immédiatement supérieure à la mienne, mais nous nous fréquentions car il tenait le piano de l'orchestre amateur Les Muzikos, dont j'étais un fan assidu. Je ne sais plus si cette relation a survécu à notre passage au cours complémentaire de Serin. J'ai quitté l'établissement en 1959. Je déduis finement de notre décalage d'une année qu'il a dû s'en aller en 1958 et que nous ne nous sommes pas revus depuis 51 ans. Au bas mot. Bonjour l'émotion ! Plus d'un demi-siècle a passé et nous voilà, l'un devant l'autre. Ce voyage sud a pris le tour initiatique d'une remontée dans le temps. Au Mas-d'Azil, à Niaux ou Tautavel, j'ai vu les vestiges de la préhistoire de l'Homme. A Caudiès-de-Fenouillèdes et à Monestiés vivent des témoins de ma préhistoire personnelle. Je fais la connaissance de Monique et ne tarde pas à conclure que mes anciens copains ont su trouver des femmes remarquables. Tout comme moi d'ailleurs, quand j'y pense…
Je ne divulguerai pas le nom du lieudit où se dresse la belle demeure de Noël et Monique. J'ai trop peur que vous vous y précipitiez tous, tant l'endroit est plaisant. C'est, sur une hauteur, un micro-hameau autour d'une petite place 100 % naturelle, équipée d'un banc pour la palabre. Cela semble en dehors du temps, au-dessus de l'agitation du monde. La vue est superbe, de tous les points de la maison, de la vaste terrasse, bien sûr, mais aussi de la véranda. C'est dans cette dernière que se prennent les repas autour de la longue table familiale. Je sais maintenant ce que ressent l'aigle quand il casse la croûte au-dessus de la plaine.
Je ne divulguerai pas le nom du lieudit où se dresse la belle demeure de Noël et Monique. J'ai trop peur que vous vous y précipitiez tous, tant l'endroit est plaisant. C'est, sur une hauteur, un micro-hameau autour d'une petite place 100 % naturelle, équipée d'un banc pour la palabre. Cela semble en dehors du temps, au-dessus de l'agitation du monde. La vue est superbe, de tous les points de la maison, de la vaste terrasse, bien sûr, mais aussi de la véranda. C'est dans cette dernière que se prennent les repas autour de la longue table familiale. Je sais maintenant ce que ressent l'aigle quand il casse la croûte au-dessus de la plaine.
Ven 28.08.09. Balade en Méhari, fête de nuit à Albi
Une ► Citroën MéhariLa Citroën Méhari est une voiture de plein air à deux places (quatre places en option) produite par Citroën entre 1968 et 1987. Sa carrosserie conçue par Roland de la Poype est en plastique ABS.
L'article de Wikipedia : cliquez. circulait autour du petit port du Dourduff-en-mer, où nous habitions dans les années 70. Elle appartenait à un ostréiculteur de l'endroit et me faisait rêver. Vous savez quoi ? Il y en a une dans le parc automobile de Noël Larmaraud. Sur les coups de 11 h, son propriétaire la sort du garage histoire de lui dégourdir les roues avant le passage au contrôle bisannuel, prévu cet après-midi. Il m'invite à la balade. Nous voilà partis, nez au vent dans la campagne. La sensation que procure ce véhicule ! Comment dire ? Sur son cheval, le cowboy des westerns de mon enfance ne devait pas se sentir plus libre.
À ► MonestiésEntre Albi et Cordes-sur-Ciel, Monestiés est lové dans une boucle du Cérou. Son patrimoine culturel s’intègre dans un environnement naturel bucolique. Vieilles pierres, demeures anciennes s’harmonisent avec le paysage vert et vallonné.
En savoir plus : cliquez., classé parmi les plus beaux villages de France, notre vaillante monture mécanique nous conduit dans le dédale de rues médiévales pittoresques. On s'arrête à la chapelle Saint-Jacques qui abrite le joyau de la commune, une exceptionnelle mise au tombeau du XVe siècle.
On rentre pour mettre les pieds sous la table, comme des hommes (au sens Michel Audiard du terme). Après le repas, Noël se penche sur le cas de mon GPS TomTom. Il examine la bête, qui a perdu le nord depuis quelques jours. Plus de son, plus d'image ! Le verdict tombe : foutu !
Après le dîner, nous nous promenons dans la belle Albi, Monique et moi, pendant que Noël assiste, en qualité de garde-chasse, à une assemblée de nemrods.
La cité est en fête. Sur une place, des garçons sautent sur des bosses avec leurs BMX. Sur une autre place, des jeunes filles « exécutent » consciencieusement une chorégraphie peu inspirée. Chacun sait que la marche donne soif. Nous nous arrêtons donc au Brussel's café… en attendant Noël.
De retour dans l'Eurocamp, j'explique à mon épagneul breton que j'ai passé une bonne soirée.
J'allais oublier : la Méhari a réussi son examen.
L'article de Wikipedia : cliquez. circulait autour du petit port du Dourduff-en-mer, où nous habitions dans les années 70. Elle appartenait à un ostréiculteur de l'endroit et me faisait rêver. Vous savez quoi ? Il y en a une dans le parc automobile de Noël Larmaraud. Sur les coups de 11 h, son propriétaire la sort du garage histoire de lui dégourdir les roues avant le passage au contrôle bisannuel, prévu cet après-midi. Il m'invite à la balade. Nous voilà partis, nez au vent dans la campagne. La sensation que procure ce véhicule ! Comment dire ? Sur son cheval, le cowboy des westerns de mon enfance ne devait pas se sentir plus libre.
À ► MonestiésEntre Albi et Cordes-sur-Ciel, Monestiés est lové dans une boucle du Cérou. Son patrimoine culturel s’intègre dans un environnement naturel bucolique. Vieilles pierres, demeures anciennes s’harmonisent avec le paysage vert et vallonné.
En savoir plus : cliquez., classé parmi les plus beaux villages de France, notre vaillante monture mécanique nous conduit dans le dédale de rues médiévales pittoresques. On s'arrête à la chapelle Saint-Jacques qui abrite le joyau de la commune, une exceptionnelle mise au tombeau du XVe siècle.
On rentre pour mettre les pieds sous la table, comme des hommes (au sens Michel Audiard du terme). Après le repas, Noël se penche sur le cas de mon GPS TomTom. Il examine la bête, qui a perdu le nord depuis quelques jours. Plus de son, plus d'image ! Le verdict tombe : foutu !
Après le dîner, nous nous promenons dans la belle Albi, Monique et moi, pendant que Noël assiste, en qualité de garde-chasse, à une assemblée de nemrods.
La cité est en fête. Sur une place, des garçons sautent sur des bosses avec leurs BMX. Sur une autre place, des jeunes filles « exécutent » consciencieusement une chorégraphie peu inspirée. Chacun sait que la marche donne soif. Nous nous arrêtons donc au Brussel's café… en attendant Noël.
De retour dans l'Eurocamp, j'explique à mon épagneul breton que j'ai passé une bonne soirée.
J'allais oublier : la Méhari a réussi son examen.