Voyage en RDA. Dernières nouvelles d'un pays disparu
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Pour répondre à de nombreuses demandes, l'exposition « Voyage en RDA, dernières nouvelles d'un pays disparu », qui s'était tenue du 27 avril au 8 mai à la Maison du Peuple de Morlaix, a rouvert ce week-end au même endroit.
Constituée d'objets, photos et documents rassemblés par Saskia Hellmund (Morlaix) et Daniel Juif (Brest) et de quelques éléments fournis par la Maison du Peuple, elle est riche d'enseignements sur un pays qui n'existe plus.
Saskia Hellmund avait 15 ans lorsque le Mur de Berlin est tombé, en novembre 1989. Elle témoigne de l'événement vu de l'Est et du choc ressenti par tout un peuple dont le mode de vie s'est brutalement effondré. Présente sur le lieu de l'exposition, elle offre à la demande une visite guidée et dédicace son livre « La fille qui venait d'un pays disparu ». Un texte court, bien écrit, vif, passionnant, qui se lit d'une traite. Il montre, tout comme l'exposition, comment un petit pays qui rêvait de liberté et d'une société idéalement juste s'est retrouvé muselé par une dictature et comment il s'en est défait. Mais il affirme aussi qu'en RDA tout n'était pas mauvais. Le souvenir d'une société sans chômage, sécurisée, sortie de la course à la consommation, pratiquant la gratuité des soins et des nombreuses crèches qui permettaient aux mères d'exercer une activité professionnelle et de bien d'autres choses encore alimentent aujourd'hui chez les ex-est-allemands une forte « ostalgie ». À rapprocher de l'engouement suscité chez nous, en leur temps, par ces aspects positifs qui ont fait croire à beaucoup que l'éden était à l'Est.
Constituée d'objets, photos et documents rassemblés par Saskia Hellmund (Morlaix) et Daniel Juif (Brest) et de quelques éléments fournis par la Maison du Peuple, elle est riche d'enseignements sur un pays qui n'existe plus.
Saskia Hellmund avait 15 ans lorsque le Mur de Berlin est tombé, en novembre 1989. Elle témoigne de l'événement vu de l'Est et du choc ressenti par tout un peuple dont le mode de vie s'est brutalement effondré. Présente sur le lieu de l'exposition, elle offre à la demande une visite guidée et dédicace son livre « La fille qui venait d'un pays disparu ». Un texte court, bien écrit, vif, passionnant, qui se lit d'une traite. Il montre, tout comme l'exposition, comment un petit pays qui rêvait de liberté et d'une société idéalement juste s'est retrouvé muselé par une dictature et comment il s'en est défait. Mais il affirme aussi qu'en RDA tout n'était pas mauvais. Le souvenir d'une société sans chômage, sécurisée, sortie de la course à la consommation, pratiquant la gratuité des soins et des nombreuses crèches qui permettaient aux mères d'exercer une activité professionnelle et de bien d'autres choses encore alimentent aujourd'hui chez les ex-est-allemands une forte « ostalgie ». À rapprocher de l'engouement suscité chez nous, en leur temps, par ces aspects positifs qui ont fait croire à beaucoup que l'éden était à l'Est.
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