Résumé : 258 mots. Yves Veyrier, le secrétaire général de Force Ouvrière, s’est rendu auprès de retraités qui manifestaient sous la pluie, entre Montparnasse et la rue de Varennes, contre les projets de réforme des retraites. Élu en novembre 2018 à l’âge de 60 ans, le numéro un de Force ouvrière a comme mission prioritaire de cicatriser les blessures causées par les récents scandales ayant ébranlé le syndicat, conduisant à la démission de Pascal Pavageau.
Ce représentant de l’aile réformiste du syndicat a recueilli 46% des votes du parlement du syndicat, à peine deux points de plus que Christian Grolier, patron de la fonction publique, soutenu par l’aile contestataire et trotskiste, et 11% à Patrice Clos, numéro un de la fédération des transports et proche de Pavageau. Veyrier va devoir composer avec chacun, et ne disposera pas de réelle marge de manœuvre pour réformer FO.
« Il est très structuré », assure un dirigeant du syndicat, « de plus c’est un fin connaisseur de l’appareil », ce qui sera sans doute utile pour préserver un semblant d’unité. S’il fait montre d’une grande courtoisie, il n’a jusqu’à présent jamais pris la lumière, restant dans un relatif anonymat. Le militant Veyrier gravit les échelons un à un, jusqu’à prendre la tête de sa fédération. Il rejoint la direction nationale en 2004, appelé par Jean-Claude Mailly au moment où celui-ci devient secrétaire général.
Quand Pascal Pavageau devient numéro 1, Veyrier se voit confier les études prospectives et l’histoire de l’organisation. Un placard. Source.
Ce représentant de l’aile réformiste du syndicat a recueilli 46% des votes du parlement du syndicat, à peine deux points de plus que Christian Grolier, patron de la fonction publique, soutenu par l’aile contestataire et trotskiste, et 11% à Patrice Clos, numéro un de la fédération des transports et proche de Pavageau. Veyrier va devoir composer avec chacun, et ne disposera pas de réelle marge de manœuvre pour réformer FO.
« Il est très structuré », assure un dirigeant du syndicat, « de plus c’est un fin connaisseur de l’appareil », ce qui sera sans doute utile pour préserver un semblant d’unité. S’il fait montre d’une grande courtoisie, il n’a jusqu’à présent jamais pris la lumière, restant dans un relatif anonymat. Le militant Veyrier gravit les échelons un à un, jusqu’à prendre la tête de sa fédération. Il rejoint la direction nationale en 2004, appelé par Jean-Claude Mailly au moment où celui-ci devient secrétaire général.
Quand Pascal Pavageau devient numéro 1, Veyrier se voit confier les études prospectives et l’histoire de l’organisation. Un placard. Source.