Plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés le 16 janvier 2016 devant la station de métro Ménilmontant, à Paris, pour demander l’arrêt de l’état d’urgence, instauré en France depuis le 14 novembre 2015.
Au lendemain des attentats de novembre, le président de la République avait instauré l’état d’urgence jusque fin février, suscitant débats et contestations notamment à gauche. Cette mesure pourrait encore être prolongée après un nouveau vote du Parlement.
Le projet de révision constitutionnelle, qui pourrait être examiné à partir du 5 février au Palais-Bourbon, prévoit d’inscrire dans la Constitution l’état d’urgence, pour le sécuriser sur le plan juridique et l’encadrer selon l’exécutif, ainsi que l’extension de la déchéance de nationalité, autre mesure vivement contestée.
Sur le site de Michel Stoupak : l’article.