© Photo Michel Stoupak. Prise de vue: Dimanche 19 mars 2023, à 20 h 26. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 24-70mm f/2.8L II USM ; focale: 50 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/160e de s, f/2.8, ISO 10000. Flash: non
French gendarmes block demonstrators during an unauthorized rally in Paris, in the Forum district of Les Halles, on March 19, 2023, against plans to reform pensions three days after the French government imposed the reform without a vote in using Article 49.3 of the Constitution. Opponents of the French president's pension reform plan are expressing their anger for the third evening, with new rallies and strikes in a France, plunged into a political crisis after the executive took power.
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Sous la voûte du forum des Halles, à Paris, des centaines d’opposants à la réforme des retraites ont fait entendre leur voix dimanche 19 mars 2023 en fin d’après-midi.
Selon une source policière, le rassemblement, auquel ont participé 350 personnes, n’avait pas été déclaré mais il s’est déroulé dans le calme. Une tentative de départ en cortège sauvage a été empêchée par les forces de l’ordre et 17 personnes ont été interpellées.
La veille déjà plusieurs centaines de personnes avaient manifesté à l’intérieur du centre commercial des Halles pour protester contre la réforme des retraites. La capitale a connu trois soirées de tensions depuis l’annonce jeudi du recours par Elisabeth Borne à l’article 49.3 de la Constitution qui permet l’adoption d’un texte sans vote, sauf motion de censure.
Samedi, à l’appel de la CGT Ile-de-France, 4.000 personnes, selon la police, avaient convergé place d’Italie où des incidents avaient éclaté.
Jeudi et vendredi, plusieurs milliers de personnes avaient exprimé leur colère place de la Concorde, amenant la préfecture de police à interdire jusqu’à mardi tout rassemblement sur cette place, située tout près de l’Assemblée nationale, au pied des Champs-Elysées, et qui restait dimanche sous surveillance policière.
Pour la journée de samedi, 400 contrôles ont eu lieu place de la Concorde et 122 interpellations ont été effectuées dans la capitale, selon le ministère de l’Intérieur.
Des placements en garde-à-vue dénoncés par le syndicat de la magistrature qui a déploré dans un communiqué l’absence d’éléments pour caractériser une infraction. « Sur 292 interpellations, 283 ont ainsi donné lieu à un classement sans suite. Cette utilisation dévoyée de la garde à vue illustre les dérives du maintien de l’ordre, qui détourne l’appareil judiciaire pour le mettre entièrement à son service », a déclaré le syndicat de la Magistrature.
Selon une source policière, le rassemblement, auquel ont participé 350 personnes, n’avait pas été déclaré mais il s’est déroulé dans le calme. Une tentative de départ en cortège sauvage a été empêchée par les forces de l’ordre et 17 personnes ont été interpellées.
La veille déjà plusieurs centaines de personnes avaient manifesté à l’intérieur du centre commercial des Halles pour protester contre la réforme des retraites. La capitale a connu trois soirées de tensions depuis l’annonce jeudi du recours par Elisabeth Borne à l’article 49.3 de la Constitution qui permet l’adoption d’un texte sans vote, sauf motion de censure.
Samedi, à l’appel de la CGT Ile-de-France, 4.000 personnes, selon la police, avaient convergé place d’Italie où des incidents avaient éclaté.
Jeudi et vendredi, plusieurs milliers de personnes avaient exprimé leur colère place de la Concorde, amenant la préfecture de police à interdire jusqu’à mardi tout rassemblement sur cette place, située tout près de l’Assemblée nationale, au pied des Champs-Elysées, et qui restait dimanche sous surveillance policière.
Pour la journée de samedi, 400 contrôles ont eu lieu place de la Concorde et 122 interpellations ont été effectuées dans la capitale, selon le ministère de l’Intérieur.
Des placements en garde-à-vue dénoncés par le syndicat de la magistrature qui a déploré dans un communiqué l’absence d’éléments pour caractériser une infraction. « Sur 292 interpellations, 283 ont ainsi donné lieu à un classement sans suite. Cette utilisation dévoyée de la garde à vue illustre les dérives du maintien de l’ordre, qui détourne l’appareil judiciaire pour le mettre entièrement à son service », a déclaré le syndicat de la Magistrature.
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