© Photo Michel STOUPAK. Prise de vue: Lundi 4 novembre 2024, à 13 h 14. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF70-200mm f/2.8L IS II USM +1.4x III ; focale: 222 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500e de s, ƒ/8, ISO 2000. Flash: non
Laureate of the France's most prestigious literary prize, the Prix Goncourt, Franco-Algerian writer Kamel Daoud, poses at a window of Drouant restaurant in Paris, on November 4, 2024 after being awarded for his novel "Houris" - a fictional account of the massacres during Algeria's 'black decade' (1992-2002).
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Le prix Goncourt 2024 récompense Houris, de Kamel Daoud a fait savoir, lundi 4 novembre 2024, depuis le restaurant parisien Drouant, l’Académie nouvellement présidée par Philippe Claudel.
Proclamé au même endroit dans la foulée du Goncourt, le prix Renaudot récompense pour sa part Gaël Faye pour Jacaranda.
« C’est votre rêve, payé par vos années de vie. À mon père décédé. À ma mère encore vivante, mais qui ne se souvient plus de rien. Aucun mot n’existe pour dire le vrai merci », a écrit Kamel Daoud sur X, dans un message accompagné d’une photo de ses parents. Houris fait de son auteur le premier Algérien lauréat du Goncourt, quoique le livre soit interdit dans son pays et ait sans doute valu à Gallimard d’être exclu du Salon du livre d’Alger.
Le roman transgresse en effet un article de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, qui interdit l’évocation des “blessures de la tragédie nationale”, expression désignant la guerre civile qui opposa, de 1992 à 2002, des groupes islamistes à l’armée algérienne, et fit entre 60 000 et 200 000 morts et des milliers de disparus. Source.
Proclamé au même endroit dans la foulée du Goncourt, le prix Renaudot récompense pour sa part Gaël Faye pour Jacaranda.
« C’est votre rêve, payé par vos années de vie. À mon père décédé. À ma mère encore vivante, mais qui ne se souvient plus de rien. Aucun mot n’existe pour dire le vrai merci », a écrit Kamel Daoud sur X, dans un message accompagné d’une photo de ses parents. Houris fait de son auteur le premier Algérien lauréat du Goncourt, quoique le livre soit interdit dans son pays et ait sans doute valu à Gallimard d’être exclu du Salon du livre d’Alger.
Le roman transgresse en effet un article de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, qui interdit l’évocation des “blessures de la tragédie nationale”, expression désignant la guerre civile qui opposa, de 1992 à 2002, des groupes islamistes à l’armée algérienne, et fit entre 60 000 et 200 000 morts et des milliers de disparus. Source.
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