On ne pouvait rêver meilleur scénario. Le pilote tricolore Jean-Éric Vergne a remporté le GP électrique de Paris ce samedi 28 avril 2018 sur le circuit des Invalides. Sur sa Techeetah, le natif de Pontoise a remporté sa troisième victoire de la saison après Santiago au Chili et Punta del Este en Uruguay. Il prend le large au classement des pilotes avec 31 points d’avance. « C’est génial de gagner ici à la maison devant les Parisiens, c’est parfait », s’est réjoui le Français au micro de Canal+.
Une course marquée par des dépassements spectaculaires sur un circuit qui rend difficile ce type de manœuvres. Le coéquipier de Vergne chez Techeetah, Andre Lotterer a grillé la politesse sur un freinage au cordeau.
Une course marquée par des dépassements spectaculaires sur un circuit qui rend difficile ce type de manœuvres. Le coéquipier de Vergne chez Techeetah, Andre Lotterer a grillé la politesse sur un freinage au cordeau.
La Formule E, un enjeu technique colossal pour les constructeurs
EXTRAIT : 187 mots. Look futuriste et performances en hausse, la voiture de course 100 % électrique continue d’évoluer. Ce week-end, c’est autour des Invalides que ces voitures capables de dépasser les 200 km/h sans émettre un seul gramme de CO2 se défiaient à l’occasion de la troisième édition de l’ePrix de Paris. Comme l’an dernier, les 20 pilotes disposent chacun de deux monoplaces conçues par l’entreprise française Spark Racing Technologies et réalisées par Dallara. A mi-distance, les pilotes rentrent aux stands pour changer de monture, limitation des batteries oblige (l’autonomie est d’une cinquantaine de kilomètres… à 120 km/h de moyenne en ville). Ce ballet spectaculaire disparaîtra dans quelques mois, lorsqu’un nouveau pack, développé chez McLaren, permettra de boucler la course sans aucun arrêt.
Si le châssis est identique pour l’ensemble des concurrents, toutes les équipes travaillent désormais librement sur leur chaîne de puissance. Moteur, boîte de vitesse, système de refroidissement font l’objet de toutes les attentions. Renault, DS, Audi ou Jaguar peuvent ainsi expérimenter des solutions qui bénéficieront, demain, à la voiture électrique de série.
Si le châssis est identique pour l’ensemble des concurrents, toutes les équipes travaillent désormais librement sur leur chaîne de puissance. Moteur, boîte de vitesse, système de refroidissement font l’objet de toutes les attentions. Renault, DS, Audi ou Jaguar peuvent ainsi expérimenter des solutions qui bénéficieront, demain, à la voiture électrique de série.
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