Nicolas Dupont-Aignan, candidat à la présidentielle de 2017 et qui présidait le meeting organisé à Paris le 2 octobre 2016, déclare qu’il « sent que ça démarre » pour lui et qu’il « sera » au second tour de l’élection de 2017. « Quand Donald Trump », le candidat républicain à la Maison-Blanche, « a dit qu’il gagnerait la primaire républicaine, personne ne l’a cru », a déclaré le président de Debout la France. « Si je dis aujourd’hui que Dupont-Aignan sera au second tour, personne ne va me croire. Mais j’y serai », a-t-il assuré avant de tempérer un peu son propos : « Je ferai tout pour y être ».
France. Paris. October 2, 2016. Nicolas Dupont-Aignan, the founder and the president of France Arise (DLF) party, during DLF congrès..
Sur les sites de Michel Stoupak : l’article, l’album complet (19 photos).
Pourquoi Jérôme Kerviel a-t-il participé au meeting de Nicolas Dupont-Aignan ?
Dupont-Aignan et Kerviel côte à côte : l’image a de quoi surprendre. Pourtant, le premier avait invité le second à participer à son congrès de Debout la France ce dimanche 2 octobre 2016 à Paris.
Le candidat à la présidentielle, qui se décrit comme l’« ennemi de la finance », avait souhaité que l’ancien trader, qu’il décrit comme la « victime d’une machination judiciaire », prenne la parole. Jérôme Kerviel et son avocat David Koubbi se sont donc succédé à la tribune. S’ils avaient pris soin de préciser qu’il ne fallait par voir derrière cette prise de parole un quelconque soutien politique à Nicolas Dupont-Aignan, ils ont tout de même été plutôt élogieux avec le président de Debout la France. « Nicolas Dupont-Aignan répondait présent et son téléphone se décrochait sans arrêt. Je suis ici, dans votre famille politique, pour vous remercier », a affirmé David Koubbi. « Nicolas Dupont-Aignan nous a toujours soutenu dans notre combat ». « De la justice et de la finance découle tout le reste. Il ne peut y avoir de démocratie sans justice indépendante », a-t-il ajouté.
La présence de l’ancien trader, condamné la semaine dernière à verser un million d’euros de dommages et intérêts à la Société générale a surpris. En effet, il s’était à plusieurs reprises montré proche du candidat d’extrême-gauche Jean-Luc Mélenchon. Jérôme Kerviel avait même participé à l’université d’été d’EELV à l’invitation de Julien Bayrou, autour de Kerviel est une affaire d’État.
Le candidat à la présidentielle, qui se décrit comme l’« ennemi de la finance », avait souhaité que l’ancien trader, qu’il décrit comme la « victime d’une machination judiciaire », prenne la parole. Jérôme Kerviel et son avocat David Koubbi se sont donc succédé à la tribune. S’ils avaient pris soin de préciser qu’il ne fallait par voir derrière cette prise de parole un quelconque soutien politique à Nicolas Dupont-Aignan, ils ont tout de même été plutôt élogieux avec le président de Debout la France. « Nicolas Dupont-Aignan répondait présent et son téléphone se décrochait sans arrêt. Je suis ici, dans votre famille politique, pour vous remercier », a affirmé David Koubbi. « Nicolas Dupont-Aignan nous a toujours soutenu dans notre combat ». « De la justice et de la finance découle tout le reste. Il ne peut y avoir de démocratie sans justice indépendante », a-t-il ajouté.
La présence de l’ancien trader, condamné la semaine dernière à verser un million d’euros de dommages et intérêts à la Société générale a surpris. En effet, il s’était à plusieurs reprises montré proche du candidat d’extrême-gauche Jean-Luc Mélenchon. Jérôme Kerviel avait même participé à l’université d’été d’EELV à l’invitation de Julien Bayrou, autour de Kerviel est une affaire d’État.
Jérôme Kerviel during France Arise party congres. The French trader was convicted in the 2008 Société Générale trading loss for breach of trust, forgery and unauthorized use of the bank’s computers, resulting in losses valued at €4.9 billion.
Sur les sites de Michel Stoupak : L’article, l’album complet (12 photos).
Le Parti Populaire belge soutien Debout la France
Le Président du Parti Populaire belge Mischaël Modrikamen a pris la parole le dimanche 2 octobre 2016, à Paris, au congrès de Debout la France, afin de soutenir le mouvement du candidat à la présidentielle Nicolas Dupont-Aignan. Créé en 2009, ce parti a participé pour la première fois aux élections fédérales belges en juin 2010 et a obtenu 84 005 voix à la chambre et 98 858 voix au sénat, devenant ainsi le cinquième parti politique en importance dans le paysage politique belge francophone, loin derrière les quatre grands partis traditionnels.
Sur les sites de Michel Stoupak : L’article, l’album complet (19 photos).