French students try to break down the entrance of the Crous (Regional Center of University and Academic Services) restaurant boat on the Seine in Paris as they demonstrate against their precariousness on November 26, 2019, after the suicide attempt of a 22-year-old student by immolation on November 8, 2019 in front of the Crous premises in Lyon.
Prise de vue: Mardi 26 novembre 2019, à 12 h 34. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 24 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/8, ISO 4000, Compensation: -1/3. Flash: non
Plus de deux semaines après la tentative d’immolation d’Anas K., les étudiants étaient de nouveau dans la rue le mardi 26 novembre 2019 pour réclamer des mesures d’urgence face à leurs conditions de vie précaires. Le 8 novembre, Anas K., un étudiant de 22 ans, s’est immolé par le feu devant le siège du Crous à Lyon. Dans un post sur Facebook, il liait son geste à ses difficultés financières. Anas est désormais dans un état stationnaire dans un service de grands brûlés, avec un risque important d’infections, selon ses proches. À Paris, un groupe d’étudiants partis de Tolbiac et cherchant à imposer une opération de « restaurant universitaire gratuit » s’est dirigé vers la barge du Crous installée sur la Seine face à la Bibliothèque François Mitterrand, dont ils ont forcé l’entrée, puis vers le restaurant universitaire de la Halle aux Farines, situé non loin.
Le samedi 6 décembre 2014 s’est tenue la 12e édition de la manifestation contre le chômage et la précarité et pour la justice sociale. Elle a rassemblé des militants de différents partis politiques et associations pour un défilé à travers le quartier de la Goutte d’Or, au sud du 18e arrondissement, entre la place de Stalingrad et la place de Clichy.
Un millier de chômeurs et de travailleurs précaires, selon la police, 2.500 selon les organisateurs, ont manifesté samedi 1er décembre à Paris, entre la place Stalingrad et la place de Clichy, en réclamant le « changement » de leur situation et une revalorisation des allocations.
La Confédération nationale du travail (CNT) faisait partie des organisations qui ont défilé le samedi 1er décembre 2012 entre la place de Stalingrad et la place de Clichy contre le chômage et la précarité, derrière une banderole sur laquelle était inscrit « Notre précarité, c’est leurs profits ».
Arrivée place de Clichy, la CNT a joué les prolongations en se rendant seule près de l’Opéra, en s’arrêtant au passage devant deux entreprises jugées symboliques. La première concernée était la société Altédia, un cabinet de reclassement ayant remporté le marché de suivi des ouvriers de l’usine Continental, payée selon la CNT 6 millions d’euros et n’ayant réussi à reclasser que 250 licenciés sur les 1120 recensés. Deuxième entreprise ciblée : les trois cinémas Gaumont Pathé du quartier de l’Opéra, dénoncée par la CNT pour la précarisation de ses emplois, notamment des projectionnistes.