Des nouvelles de la coupe du Monde de football
(en hommage à Jean-Marie Bigard)
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Des nouvelles de la coupe du Monde de football
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Ma bible au premier degré – Saison 1 – La Genèse
Résumé de l’épisode précédent :
Joseph s’était acquis la bienveillance de Pharaon en lui prédisant l’alternance des années d’opulence et de disette. Ça se passe comme prévu ! Et pas qu’en Égypte. À Canaan aussi. Joseph, en bonne fourmi amasse pendant les bonnes années. Tandis que là-bas, papa Jacob et les frangins ne se doutent de rien et cigalent à tout-va. Ils se trouvent bientôt fort dépourvus et les frangins viennent tous – sauf Benjamin – auprès de Joseph mander l’aumône de quelques grains. À peine arrivés, Jo les retapisse. Et trouve les arguments pour les renvoyer chercher le douzième petit frère.
34 – Restrictions & capitulation
On refait la Route. Retour à la maison… et rapport complet au pater familias. À la vue de l’argent restitué, papa Jacob flaire une embrouille et reproche à l’équipe d’avoir laissé un frère en otage.
« Siméon en otage, et en plus vous voulez emmener Benjamin ! Vous voulez-donc me faire mourir avant l’âge ! ».
Et comme on a l’amour filial à géométrie variable (rappelle-toi Abraham et Isaac, au chapter 4) voilà mon Ruben qui propose gentiment à son dabe de tuer ses deux propres fils si d’aventure il ne ramenait pas Benjamin… Mais papa n’en démord pas. On reste tous à la casbah ! Enfin… Jusqu’à l’épuisement des vivres… Qui amène à reconsidérer la situation.
Des longueurs… On sent que l’auteur, emberlificoté dans une intrigue trop foisonnante ne sait plus trop comment s’en sortir…
Quand on commence à la sauter vilain, Jacob – qu’on nomme désormais Israël – (appelons un chat un chat !) remet tout l’équipage en route, nanti de tout le fric nécessaire à cette transaction, plus le « trop rendu » de la dernière fois, plus des cadeaux royaux à l’attention du bienfaiteur. Il leur confie aussi Benjamin… advienne que pourra…
Et on se re-refait la Route. En Égypte, dès qu’il les voit revenir accompagnés de Benjamin, Joseph donne ses ordres pour les faire escorter jusqu’à lui. Notre équipe pète un peu de trouille quand elle se voit encadrée de la sorte, craignant de se faire dérouiller, dévaliser puis embastiller tout ça pour être repartis avec l’argent du premier voyage. On assiste là encore à un numéro genre « Le plus grand Cabaret du Monde » : on a vu que, lors du premier voyage, Joseph lui-même avait fait remettre en loucedé l’argent reçu en paiement dans les sacs de blé. Et, alors que, honnêtes ou prévoyant le pire, ils ramènent ce magot avec eux l’Intendant de Joseph leur explique :
« Y a pas d’ lézard, le fric qui était dans vos sacs, c’est un cadeau de Dieu. Du reste, moi, j’avais bien reçu votre paiement… » (Whaou ! Si seulement mon percepteur pouvait me tenir le même discours !)
Ah bon. Les frangins, bien soulagés cachent leur joie et ne s’avisent surtout pas de chercher plus loin pour élucider ce tour-là. Tu parles ! Nous voilà donc bons amis. Siméon-l’otage rejoint la fratrie, on se lave les pieds en famille en attendant le Patron qui veut les faire manger avec lui… (Je dis bien « les faire manger avec lui » et non pas « les inviter à sa table »). À l’arrivée de Joseph on se plie aux mondanités d’usage : Comment ça va par chez vous ? Et votre vieux père, toujours en vie ? Ah ! Mais, mais c’est ça votre jeune frère Mademoiselle Germaine ? Le petit frère dont vous m’avez tant parlé ! Et là, Joseph doit s’esbigner dans sa chambre pour ne pas montrer sa trop grande émotion à la vue de son petit frère à lui.
C’est pas tout ça, les émotions ça creuse. On passe à table. Enfin, à tables, car on a beau être de la famille, c’est une abomination pour un Égyptien de manger à la table d’un Hébreux. (No comment). On ripaille quand même, Benjamin cinq fois plus que les autres. Il a de l’appétit, le petit ! Et on comprend à ce détail que Joseph fera tout pour récupérer Benjamin. Il ourdit une nouvelle manigance à base de sa coupe d’argent préférée, celle dans laquelle il boit et où il dit prédire l’avenir. Il fait planquer ce Graal dans le sac de Ben puis, la caravane partie, il lance son intendant à leurs trousses avec pour mission de ramener comme esclave celui des frères dans le paquetage duquel on aura trouvé la coupe. Pas bête ! Courette, perquisition, dénégation, retour honteux à la case départ. Cette fois c’est Juda qui se charge des tractations sur le thème : si on revient sans son petit dernier notre vieux père en mourra… Il le fait si bien au sentiment que c’est Joseph qui se craque le premier.
Et c’est la grande scène du 45.
Joseph reste seul en présence de tous ses frères et il leur crache le morceau. Il déballe tout, intégral. Depuis sa vente aux nomades du désert jusqu’à sa bonne fortune d’aujourd’hui.
Gen. 42.29 à 45
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dans ► 1 La Génèse – 1.34 – Restrictions & capitulation.
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Lecture dominicale
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Ma bible au premier degré – Saison 1 – La Genèse
Résumé de l’épisode précédent :
On revient à la fin du chapitre 30 pour suivre les tribulations de Joseph. Arrivés en Égypte, les caravaniers médianites le revendent à Putiphar, geôlier en chef chez Pharaon. Joseph se met Putiphar dans la poche et devient son homme de confiance et à tout faire. Enfin presque tout, puisque la femme du patron voudrait bien en faire son quatre heures. Ça en arrive aux voies de fait et, pour échapper à cette couguar, Joseph y laisse positivement sa chemise. Chemise que la drôlesse va brandir sous le nez du mari en criant au viol ! Retour à la case prison pour Joseph. Son zèle lui vaut encore un avancement rapide et des histoires ésotériques avec d’autres détenus lui permettent de signifier à Pharaon que, compte-tenu de ses protections en Très Haut lieu, il ferait mieux de le prendre de son côté. Pharaon comprend vite. Il lui fait un pont d’or et en fait le grand Administrateur du royaume avec les pleins pouvoirs. Pour compléter la panoplie, il le marie à une fille de la jet set locale. Joseph part en tournée d’inspection à travers l’Égypte.
33 – Délit d’initié & marché noir
Note : Ce chapitre et les suivants présentent d’indéniables longueurs. L’action y est répétitive, la narration fastidieuse.
Bien informé par le Grand Majax qui déclenche à volonté sécheresse ou opulence, Joseph attaque par un septennat cool et glorieux. Il fait amasser les récoltes excédentaires en prévision des années de vaches maigres (et par la même occasion, il nous offre cette locution agreste imagée). Comme prévu son second septennat voit s’abattre la famine sur toute la région. Mission humanitaire ou marché noir, va faire la différence, l’Égypte s’en sort plutôt bien pour la plus grande gloire de Pharaon et de son Joseph.
Pas pareil chez les Hébreux, au pays de Canaan où nous avons laissé Jacob (c’était au chapitre 30, rappelle-toi, Jacob retrouve Esaü, son rouquin de frérot).
La famine sévit comme partout et Jacob, devenu patriarche, informé de la bonne fortune de l’Égypte, y envoie dix de ses onze fils restants au ravitaillement. Il garde avec lui Benjamin, le petit dernier (comme son nom l’indique), frère de Joseph, son fils disparu, de peur qu’il ne lui arrive des bricoles à lui aussi (encore ces promesses divines de nations opulentes au descendant officiel… et, Joseph disparu, Ben est le dernier…). Et voilà toute la fratrie engagée sur leur Route 66 à eux.
Au bout, il y a Joseph aux pieds duquel ils viennent se prosterner pour quémander quelques grains pour subsister jusqu’à la saison prochaine. Mais c’est qu’il le prend de haut le grand vizir ! Les frangins sont loin de se douter qu’ils ont affaire au petit merdaillon qu’ils ont vendu à une caravane. Joseph, en revanche les retapisse au premier coup d’œil. Et il te les colle au trou pour espionnage comme de vulgaires touristes surpris à photographier l’aéroport de Tel Aviv !
Pour se sortir du pétrin, les frangins racontent leur vie par le menu : le coin d’où ils viennent, le vieux père resté au pays avec le petit dernier… et même, en termes ambigus la disparition de Joseph « qui n’est plus ». S’en suit un marchandage compliqué où l’on ne voit pas très bien où Joseph veut en venir. Toujours est-il qu’il garde Siméon en otage et renvoie toute la bande chercher le petit frère. Non sans remplir leurs sacs de blé, ce pour quoi ils étaient venus. Grandeur d’âme ou manigance : il glisse dans leurs sacs à leur insu l’argent qu’ils avaient donné en paiement…
41.46 à 42.28
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dans ► 1 La Génèse – 1.33 Délit d’initié & marché noir.
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Carton rouge pour le kiné !
Merci Claude !
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Enrichissons le Dictionnaire
Ah ! Finir Académicien !
Hier, ma femme partie fnaco-gémoter à la recherche d’un cadeau d’anniversaire, je sardinoche seulâbre sur un coin d’établi, maudissant mon incurable imprévoyance.
Comme d’habitude, il me manquera une seule petite vis pour terminer mon bricolo… Me voilà contraint d’aller bricomarcher au bourg. Encore heureux d’avoir ce commerce de proximité ! Je me vois mal aller castoramer et arpenter sans fin les travées de cette cathédrale moderne pour une vis ! Ou pire encore, courir leroymerliner au diable Vauvert, zigzaguer parmi les chariots « long vehicle » des semi-professionnels du bâtiment. Je ne m’en tire pas trop mal…
Déjà, la semaine dernière, il m’avait fallu auchaniser pour une cartouche d’encre ! Oui, je ne dartyse plus, les conseillers m’en ont finalement dissuadé. Je ne conforame plus non plus… Mais j’aime bien trocdeliler de temps à autre.
Heureux Niçois, qui pouvez captroimiler le week-end pour le plaisir !
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Objets inanimés, avez-vous donc une âme ?
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Et… un office dédié à la bénédiction des tickets de la Française des Jeux chaque vendredi 13 ne contribuerait-il pas à un renouveau de la pratique religieuse ?
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La magie des chiffres !
– Savez-vous que, pour faire passer 1 000 000 (1 million !) de permis de conduire, il n’y a que 1 000 examinateurs ! Et que chaque candidat requiert environ une demi-heure ?
« C’est un scan-dale ! » aurait dit Georges Marchais
« Mais que fait le gouvernement ? » dirait Philippe Bouvard…
Il est vrai que ces chiffres balancés en une fraction de seconde au milieu du journal télévisé ont de quoi impressionner le populo. Pas vrai Ma’me Michu ?
Voyons voir…
1 000 000 de permis pour 1 000 examinateurs, ça fait bien 1 000 examens par inspecteur. Par an. Soit, grosso modo 100 examens par mois (j’enlève les vacances et autres jours fériés). Soit environ 100:4=25 examens par semaine et donc 5 examens par jour.
À 30 minutes l’examen ça va faire des journées de bien 2 heures-et-demi.
Impressionnant ! Pas vrai, M’sieur Pujadas ?
En bonus
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Ma bible au premier degré – Saison 1 – La Genèse
Résumé de l’épisode précédent :
Pendant ce temps, du côté de chez Juda, la vie n’est pas toute simple non plus. Il a trois fils Er, Onan et Schéla. L’aîné est marié à une certaine Tamar, mais comme il se conduit en mécréant Dieu le rappelle à lui de bonne heure, avant qu’il n’ait eu le temps de procréer. Juda, qui tient à assurer la descendance pousse Onan dans le lit de la jeune veuve. Il veut bien faire plaisir à papa le fiston, mais pas jusqu’à aller faire un petit qui ne lui serait pas reconnu. À chaque galipette il use donc du moyen de contraception préconisé par la Veuve Poignet. Dieu n’aime pas du tout ça, et il occis Onan à son tour. Reste bien un fils à Juda mais comme il ne veut pas prendre de risques il préfère temporiser avant de le donner à Tamar et il renvoie galamment la belle-fille chez son père. Du temps passe, Juda devient veuf et Tamar se morfond toujours. A l’occasion d’un voyage de Juda, elle le vampe et l’entôle de première. Preuves à l’appui. Dorénavant, Juda, il lui mangera dans la main !
32 – Délation, fayotage et réussite (*)
Mais revenons-en à l’épopée du petit rapporteur du chapitre 30. Sitôt arrivés en Égypte, les Madianites revendent le chérubin à Potiphar, maton en chef chez Pharaon. Le Joseph fayote si bien que Poti le prend à la bonne et qu’il devient surveillant chargé de toutes les sections, le grand manitou en somme. Mieux que ça ! Potiphar lui laisse la haute main sur toute sa maisonnée et en profite pour glander toute la sainte journée. N’oublions pas par ailleurs que si Joseph était un manipulateur de première, il avait en revanche un physique d’éphèbe et une gueule d’ange…
À force de faire le kékou dans la casbah, arrive ce qui devait arriver… Voilà la régulière du patron qui lui fait un rentre-dedans d’enfer. Mais rien à faire, Joseph reste intraitable, la gâche est trop bonne pour la perdre sur un mauvais coup…
Mais la femme (tiens, je connais pas son nom) est une chaudasse qui a de la suite dans les idées et un jour qu’elle se trouve en tête-à-tête avec le bel intendant elle s’accroche à ses basques et tente de le violer. Joseph échappe aux griffes de cette dévoreuse, non sans y laisser une fringue. Preuve irréfutable, qu’elle met sous le nez du mari en accusant le petit de tentative de viol, la salope !
Potiphar pique une crise terrible et voilà mon Joseph embastillé dans les prisons du Roy.
Il refait une lèche éhontée auprès du dirlo de la zonzon et se retrouve à nouveau propulsé maton-chef. (Gen. 39)
Survient une embrouille entre Pharaon, son sommelier et son boulanger. Ces deux se retrouvent en prison dans la section de Joseph. Un quartier VIP sans doute, puisque le maton en chef passe le matin s’inquiéter des rêves des taulards ! Joseph trouve là l’occasion de refaire le coup du rêve prémonitoire : la fortune pour le sommelier qui rêve de raisin, la mort pour le boulanger qui rêve de brioches… (sans grand mérite en fait, puisque Dieu lui-même lui soufflait les réponses… Et la prédiction s’accomplit. À fayot, fayot et demi !) (Gen. 40)
Deux ans se passent. Joseph continue son temps à la prison quand c’est au tour de Pharaon lui-même de faire un rêve zarbi : des visions de vaches grasses, de vaches maigres, de blés mûrs, de blés nases…
Sans être passé au Plus Grand Cabaret du Monde, Joseph s’était quand même taillé une belle réputation d’extra lucide et Pharaon le convoque sur ce coup. Joseph lui sert la salade dictée par Dieu : des années d’opulence, des années de disette auxquelles il faut se préparer par une rigoureuse gestion des stocks ! Bref, il lui récite une irrésistible lettre de motivation.
Pharaon biche comme un pou et, non content de faire un pont d’or au beau parleur, il lui file tous les attributs du parvenu : belles fringues, joncaille de luxe, char avec escorte et gyrophare ! V’là mon ex-taulard transformé en président bling-bling. Pharaon l’affuble d’un pseudo à coucher dehors « Tsaphnath-Panéach ». Il l’installe aux manettes du royaume, sans passer par la case élections, tu penses bien ! Et pour que le conte de fée soit complet, il le marie à une étoile du gotha du coin : Asnath, fille de Poti-Phéra, un grand prêtre local.
Voilà. Le p’tit Joseph est dans la trentaine. Il a la fortune, la puissance et la gloire. Il s’en va dans un halo de poussière mordorée parcourir l’Égypte à la recherche de nouvelles aventures !
Genèse – 39 – 41.46
* Puisque les média nous soûlent de Jaune et Vert, je vous en inflige moi aussi ma dose !
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dans ► 1 La Génèse – 1.32 Délation, fayotage et réussite.
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12 juin – Saint-Guy
Également dénommé saint Vit.
Un personnage chaud-bouillant.
Merci à toutes celles qui ont pensé à moi !
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Mon cher Jean-Pierre,
Ne va pas croire que je fais de toi ma tête de Turc, m’enfin, quoi…
Dans ton journal d’hier, entre les grêlons gros comme des boules de billard et les lycéens qui préparent le bac tu nous as gratifiés d’une inhabituelle et très didactique rubrique économique. As-tu débusqué un scandale qui fera le buzz ? Veux-tu être le chevalier blanc du flipper ? L’avenir nous le dira. Mais pour lors, voici les faits :
Les flippers installés dans les bistrots de nos chères campagnes sont assujettis à une taxe annuelle de 5 euros ! Rien moins que ça !
Il y a là prétexte à fustiger l’incurie d’un État qui inflige des taxes dont le rapport est moindre que leur coût de recouvrement. Et qui noie les cabaretiers sous des tonnes de formalités administratives pour s’acquitter de cette fameuse taxe !
C’est beau comme du Philippe Bouvard ! Et l’on démontre là que nos institutions nécessitent un sacré dépoussiérage !
Mais,
Puisqu’on parle de machines à sous, de taxes et de profits j’aurais bien aimé que tu nous éclaires sur un autre aspect du problème : qu’en est-il du système fiscal afférent à d’autres bandits manchots installés, ceux-là, par centaines dans les casinos ?
Fidèlement à toi,
G.
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Au bestiaire !
C’est un militant de l’Union pour un Mouvement Populaire (sic) exaspéré par les querelles intestines (ℹ)Il est de ces expressions surannées dont la pertinence me séduit… de son parti qui nous offre au petit matin ce monstre zoologique :
« [il faudrait] enlever certains éléphants du parti parce qu’ils se sont brûlé les ailes ».
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Ma bible au premier degré – Saison 1 – La Genèse
Résumé de l’épisode précédent :
La rencontre de Jacob et Esaü ne se passe pas trop mal. Chacun reprend la route à son rythme. Jacob fait étape à Sichem où Dina, une fille de Léa, se fait malencontreusement déflorer par le fils du seigneur du coin. Scandale dans la famille et tentative de conciliation à base de circoncision générale. C’est l’échec et, les grands frères vont laver l’honneur de la fille dans un bain de sang qui tourne au pillage en règle de Sichem. La caravane reprend la route. En chemin Rachel donne naissance à Benjamin et meurt en couches. Les ennuis ne sont pas finis pour autant. Le petit Joseph excède tellement ses frères avec ses grands airs qu’il s’en faut d’un poil qu’ils ne lui fassent la peau. Ils se contentent finalement de le vendre à une caravane d’Ismaélites en route pour l’Égypte… Affaire à suivre.
31 – Du côté de chez Juda – un entôlage
Pour le moment, abandonnons un peu Joseph à son triste sort pour aller jeter un coup d’œil sur l’autre côté de la famille où il se passe aussi des choses pas très catholiques.
Juda, le petit dernier de Léa (retourne au chapitre 27, ou carrément à Gen. 29.37) va vivre sa vie du côté d’Adullam et se marie avec Shuna, une Cananéenne qui lui donne directo trois fils, sans avoir recours aux techniques de gestation assistée, elle ! Elle a d’abord Er, puis Onan et enfin Schéla. (avec un c et sans i) . Er, le fils aîné, est marié à Tamar, mais comme c’est un mécréant notoire Dieu le rappelle à lui dans la fleur de l’âge. (va comprendre les motivations de l’Éternel, toi…). Bref voilà Tamar en veuve joyeuse sans enfant. Pas de ça dans la famille, qu’il se dit Juda. Et il pousse le petit frère dans le lit de la veuve, pas perdre une occasion d’agrandir la lignée !
Si Er était un mécréant, Onan, lui, il a ses principes. Et quoi, qu’il se dit, je vais aller engrosser la bel’s pour des prunes et lui faire un gosse qui sera même pas à moi ! Peut-être bien qu’il pense aussi un peu au partage de la succession mais de toute façon il n’est pas pour la procréation assistée, Onan ! Cependant pour complaire à papa il va quand même jouer à la bête à deux dos avec la belle-sœur mais en prenant chaque fois la précaution de se taper un petit rassis préventif ! Le Barbu qui n’aime déjà pas trop la contraception le rappelle à lui. (ah ! Ça serait donc une punition, en fait ?). Tout ça ne fait toujours pas le blot de Juda qui n’a de cesse d’agrandir sa descendance. Mais il a déjà cramé deux jokers, lui reste plus que Schéla, son petit dernier encore bien jeune pour jouer les inséminateurs. Qu’à cela ne tienne, il renvoie Tamar chez son père « le temps que le petit grandisse ».
Tu causes, tu causes… Le temps passe, le petit grandit, Juda devient veuf et Tamar reste toujours seulabre chez son paternel. Elle l’a un peu sec d’être laissée pour compte, mais elle a du chou, la donzelle.
Un beau matin, elle apprend que Juda doit partir en voyage d’affaires du côté de Thimna s’occuper de ses moutons. La voilà qui jette ses oripeaux de veuve aux orties et qui se sape sexy, façon cagole si tu vois… Elle va se poster en embuscade sur le chemin de beau-papa, limite racolage. Et ça fonctionne ! Notre Juda tombe dans le panneau :
— Bonjour M’ame, une petite gâterie avec crac-crac complet, combien ça ferait ?
— Pour toi, mon loup, ça sera juste un agneau.
— Ji go ! Je te le ferai porter au plus tôt.
— Eh, oh pépère, pas si vite ! Je voudrais pas qu’il se perde en route ton mouton, tu vois. Alors pour être plus sûre, tu me laisses ta bagouze, ta ceinture et ton bâton, je te les rendrai en échange du mouton.
— Ouais… Bon, alors ! On y va !
On y va de si bon cœur que Tamar, comme espéré, se retrouve enceinte.
Arrivé à ses affaires de tonte de moutons, Juda envoie un pote Adullamite avec un mouton pour récupérer ses affutiaux auprès de la prostipute… Mais pas l’ombre d’une travailleuse dans le secteur. « Jamais vu de ça par ici » qu’ils lui jurent les autochtones. L’Adullanite revient tout penaud. Juda craint de se faire chambrer vilain s'il persiste à rechercher l’entôleuse et il laisse tomber l’affaire. Toujours pareil à la campagne… Les ragots vont bon train et le début de grossesse de Tamar ne doit pas passer totalement inaperçu puisque trois mois plus tard une bonne âme vient trouver Juda.
— Tu sais, ta belle-fille, elle tient mieux sur le dos qu’une chèvre sur les cornes ! Et la voilà enceinte à force de faire le tapin !
— Oh nom de Bleu ! La salope ! Préparez-moi un bûcher fissa, c’est le tarif !
C’est qu’il ne transige pas avec la morale le père Juda. Et dans la famille en plus !
On amène donc Tamar pour l’holocauste salvateur et elle sort de son chapeau la bague, la ceinture et le bâton.
— C’est de l’homme à qui appartiennent ces affaires que je suis enceinte !
Forcément ça jette un coup de froid. Et Juda de se sentir subitement l’âme bien miséricordieuse à l’égard de la bougresse… Bien joué, Tamar… Mais je ne vois pas trop où peut la conduire ce fin stratagème ?
Elle accouchera laborieusement de jumeaux, Pérets et Zérach.
C’était la suite : Genèse – 38
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Simplification administrative
C’est pourtant pas compliqué !
Mais ils sont encore capables de se chamailler pour le gentilé !
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Le Pilou-Pilou Ah ! Nous les terribles guerriers du Pilou-Pilou |
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