Après un tel exemple donné en première page et en couleurs le jour même de la Grande Débandade, notre très actif influenceur local n'aura plus qu'à sponsoriser des Journées « Plages propres » auprès des Écoles du département pour soigner sa notoriété…
Que c’est bon d’être travailleuse, car le jour dans mon open-space, quand l’écran se met en veilleuse, que je ralentis le process : Je m’fais flexibiliser la besogne, je m’fais benchmarker l’boulot, je m’fais délocaliser en Pologne, je m’fais squeezer les régimes spéciaux… Je m’fais disrupter le charbon, je m’fais paramétrer l’annuité, je me fais impacter la pension, je m’fais targueter l’indemnité… Je me fais outsourcer la paye, je me fais performer le taf, je m’fais séquencer l’oseille, je me fais dropper l’Urssaf. Je m’fais débriefer le protocole, je m’fais challenger l’gagne-pain, je me fais splitter le pactole, je m’fais performer le turbin… Je me fais upgrader la tâche, je me fais looser la Sécu, je me fais défalquer le cash, je me fais diluer les écus … Je m’fais privatiser la retraite, je m’fais feedbacker le job, je m’fais externaliser à perpet’, je me fais niquer la pause-clope… Je m’fais flexibiliser la besogne, je m’fais benchmarker l’boulot, je m’fais délocaliser en Pologne, je m’fais squeezer les régimes spéciaux… Mais vous me demanderez peut-être, ce que je fais la nuit durant ? Oh, cela tient en peu de lettres : j’fais des heures sup’… Tout sim-ple-ment…
N'insistez pas, cette version est la seule transcription que vous aurez des « Nuits d'une demoiselle », chanson immortalisée par Colette Renard en 1963…
« …ils sont calés contre les murs, le regard au loin, à attendre ces femmes et ces filles… »
Honni soit qui mal y pense !
Bien que ces photos aient été prises sur les trottoirs de St-Tropez, elles ne figurent pas une quelconque énième version des turpitudes de Sodome et Gomorrhe. Elles ne reproduisent qu'une facette originale des scènes de rues lors des « folles journées de shopping » de la Braderie de fin de saison.