Aujourd'hui, j'ai fait ma seule virée à Lyon du séjour 2012-2013 chez mon oncle et ma tante à Chazay d'Azergues. L'incontournable visite de Vaise, le quartier de mon enfance, m'a fait découvrir que l'immeuble rescapé, qui était séparé du nôtre par une petite impasse, a lui aussi disparu. La vieille bâtisse menaçait ruine. On en trouvera des images dans mon article du 28.01.2009. À son rez-de-chaussée se tenait une boucherie, fermée depuis de nombreuses années. Du temps où elle était florissante, j'ai vu chez ses propriétaires, seuls possesseurs d'un téléviseur du secteur, la première Eurovision (le couronnement d'Elisabeth II). Ce mardi 2 juin 1953, les voisins avaient été invités à assister à l'évènement. Autre incontournable, le centre ville où j'ai commencé par beaucoup tourner, car j'ai eu du mal à trouver l'entrée du parking sous la place Bellecour. L'urbaniste fou a encore frappé. Je ne sais pas si l'expression « faire la rue d'la Ré » est toujours en vigueur. Cela voulait dire l'arpenter à pied du début à la fin et retour, s'attarder devant ses vitrines de luxe, s'arrêter dans ses bistrots cossus. « Ils » devraient mettre une plaque au 73 de la rue de la République : j'ai habité là pendant un an ou deux. Ce serait plus justifié que l'inscription « A Saint Louis », gravée au dessus de la porte d'entrée, dont je ne me souvenais pas et dont j'ignore l'origine. Brève visite à la FNAC, installée dans le bel immeuble où se tenait autrefois le siège du quotidien Le Progrès. En sortant, je tombe sur une démonstration de street dance (danse de rue) par une bande de djeuns et la filme.
Et notre Ecole alors ?
Sais-tu que M. Martin “faisait” la rue de la Ré en habitué ? Et que la rumeur disais que, selon le trottoir que tu arpentais, on émettait des doutes sur la fidélité de ta compagne… Bref, il y avait le trottoir des cocus. Jamais connu l’origine de cette légende urbaine?
Guy, j’ignorais l’histoire des trottoirs. Je connaissais en revanche l’attirance de notre directeur pour la (rue de la) Ré.
Pour notre école de la rue Tissot, je ne suis pas revenu dessus, car j’en ai déjà parlé. D’ailleurs avec ton excellente mémoire. tu dois en savoir plus que moi sur le sujet.
Jef, quand tu “parles” de “street dance rue de la Ré", tu te rapproches du thème du jour de Guy…