Ma déambulation de ce jour dans Paris commence par le Forum des Halles, en pleins travaux.
Passage obligé chez Darty. Pas trouvé la FNAC, pourtant située au même étage. En travaux, elle aussi ?
Rue Saint-Denis, Porte Saint-Denis, Porte Saint-Martin (déjeuner à l'Hippopotamus), retour vers porte Saint-Denis, boulevard de Bonne-Nouvelle, boulevard Montmartre, boulevard des Italiens, opéra Garnier, boulevard des Capucines, église de la Madeleine.
Place du même nom le dernier magasin du chocolatier Patrick Roger (voir aussi les photos de Michel Stoupak), rue Royale, place de la Concorde, rue de Rivoli.

Mes années théâtre et poésie. Le grand circuit est presque bouclé avec l'arrivée place du Palais-Royal (pas très éloignée du Forum), où je retrouve la façade arrière de l'Hôtel du Louvre. La Brasserie du Louvre occupait, quand je l'ai fréquentée, au début des années 60, tout le rez-de-chaussée de cette façade, me semble-t-il. Elle a rétréci de moitié et je n'ai pas retrouvé la scène en sous-sol où notre groupe de théâtre et poésie amateur, L’Étrave, se produisait régulièrement. Elle devait être dans l'autre moitié !
L’Étrave parisienne, émanation d'une revue belge, était dirigée par Pierre Esperbé (j'en parle aussi dans l'article précédent), tout comme Le Kontrepyé qui, lui, sévissait dans un bistrot de Belleville. Les Amis de la poésie se retrouvaient, eux, dans un café de Saint-Sulpice. Un monsieur très vieille France, avec long pardessus et é­charpe, les dirigeait. Il m'inscrivait sur ses affichettes-programmes, même quand je lui disais que je ne pouvais pas venir. C'est en effet cette troisième association que je sacrifiais quand ma capacité de mémoire ou mon temps libre s'avéraient trop limités.

Mon domicile parisien. Métro Palais-Royal, sortie Porte-Maillot, bus 244 jusqu'à Les Moulins-Camping, Cinq minutes de marche et me revoilà dans mon domicile parisien.
Le camping du Bois de Boulogne est devenu le Camping Indigo. Nouveauté : on choisit maintenant soi-même son em­placement. C'est pourquoi je me suis retrouvé sur le pire possible ! Après avoir failli griller le moteur de mon déplace-caravane (ça sentait le brûlé) à force de manœuvres insatisfaisantes, j'ai fini par trouver une position assez inconfortable. Les photos en portent témoignage.