Objectif de cette promenade de fin de matinée, avec Marie et Ettore : conduire Roc’h au camping-car, en vue de la visite du Salon aéronautique du Bourget, où sa présence n’est pas souhaitée. Un vide-greniers apporte une belle animation à la rue Didot. Marie confirme son caractère opiniâtre en tenant, pendant la majeure partie du parcours, la laisse de l’épagneul breton, qui tire énormément. Brève halte au « château », où nous rencontrons les « enfants » : Julien, son amie Isabelle et Alexandra (non photographiées ici).
Nous voici cap-horniers. Roc’h et moi avons en effet traversé plusieurs fois le camping Le Cap Horn, à Plouézec, depuis l’entrée jusqu’à la plage, pendant notre séjour dans cet établissement du lundi après-midi 4 juin, vers 17 h, au jeudi matin 7 juin, vers 10 h. Le mardi matin, je me suis rendu à vélo à Port Lazo. L’après-midi séance plage. Roc’h a mordu au bras, par inadvertance, un touriste hollandais qui voulait protéger son teckel à poil dur d’une attaque de l’épagneul breton. Le blessé a dû aller à l’hôpital pour un point de suture. Il devra prendre des antibiotiques pendant sept jours et retourner à l’hôpital dans quinze jours pour faire enlever le point de suture. Il n’a pas voulu que je lui rembourse ses frais médicaux, normalement pris en charge par son assurance-maladie, demandant seulement 30 ou 40 euros pour remplacer son veston. Je lui en ai donné 50. Mercredi matin, j’ai pris le vélo (ça grimpe tout le long) pour faire des courses à Plouézec. L’après-midi, toujours à vélo, sous le crachin, je suis allé voir le moulin à vent à mouture de Craca, l’un des deux derniers de Bretagne, victime d’une récente tempête. Par mesure de sécurité, sa dernière aile a été découpée par des employés communaux le lendemain de mon passage (n’y voyez pas un lien de cause à effet). C’est ce que j’ai appris dans un long article publié en dernière page du Télégramme de vendredi. Au bilan météo, signalons un temps gris et un horizon bouché pendant ces trois jours (sauf le temps de quelques photos) avec un peu de fraîcheur, le mardi après-midi (juste le temps de ma séance plage) et de crachin, le mercredi-après-midi (juste le temps de ma balade à vélo). Depuis notre retour à la maison, il fait un temps splendide !