Vidéo disparue. Non récupérée avant l'arrêt de kizoa.fr
Il y avait foule place des Otages, ce samedi 23 mars, pour la première Fête du printemps morlaisienne. Organisée par la municipalité afin prouver aux nouveaux habitants que Morlaix est bel et bien une ville rurale, la fête a surtout été un vaste terrain de jeu pour les enfants. Au rodéo mécanique, petits et grands se succèdent pour défier le taureau à deux vitesses, sans pitié pour les bouts-de-choux. On sautille beaucoup dans les châteaux gonflables de Défoul’Parc, sous l'œil des parents attendris. M. Hoplabulle fait montre de sa dextérité en réalisant rapidement objets et animaux avec des ballons gonflables. Un coup de dent pour couper un ballon qui dépasse, un coup de stylo pour dessiner les yeux et voilà un perroquet qui se tient bien sur le poignet de la jeune fille. Dans l'enclos de la ferme pédagogique de Kerporho, venue de Pluvigner (Morbihan), les lamas tiennent la vedette parmi des bêtes moins exotiques. Fait rare, on a la permission de caresser les animaux. Avant de rentrer à la maison, on se refait une petite beauté au stand de maquillage pour enfants.
► Défoul’Parc, parc de loisirs indoor Notre parc de loisirs couvert est situé à Plourin-Lès-Morlaix (29). Défoul'Parc est aussi une entreprise d'événementiel qui propose des structures gonflables à la location pour vos événements, qu'ils soient familiaux ou associatifs !
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Chaque premier week-end d'octobre se tient sur la Lieue de Grève, vaste étendue de sable de quatre kilomètres (une des plus grandes baies de Bretagne) qui va de la plage de Saint-Efflam, en Plestin-les-Grèves à la plage de Saint-Michel-en-Grève, le festival Vent de Grève. Le samedi, c'est côté Saint-Michel et le dimanche côté Plestin. En pensant à tous ceux que j'ai promenés sur la plage de Saint-Efflam, je me suis donc rendu sur les lieux. j'aurai dû venir la veille ou ce matin car, en ce milieu d'après-midi dominical, le fête m'a semblé s'essouffler. Un comble pour un festival consacré au vent. Du vent justement, il y en avait trop peu pour faire rouler les chars à voile mais suffisamment pour faire voler les cerfs-volants, moins nombreux qu'espéré, quelques-uns des 70 cerfs-volistes venus de toute la France ayant sans doute pris le trajet du retour. Restait le magicien des bulles de savon, Walter Sôp, accompagné musicalement par Sylvain Megnegneau, l'attraction la plus entourée de la plage. L'atelier de fabrication de cerfs-volants devait être en grève (jeu de mot). Le concours de billes sur une petite montagne de sable a passionné les enfants et leurs parents. Pas moi ! Deux concerts étaient au programme. Je n'ai suivi que le premier par le groupe Sparfell, lauréat de l'édition 2016 du concours inter-lycées de musique bretonne organisé chaque année par le lycée Félix Le Dantec de Lannion. Ces cinq jeunes ont du talent et j'ai passé un bon moment. Tout comme le groupe de danseurs qui s'est spontanément formé sur la plage en contrebas de la scène.
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Cet après-midi, j'ai jeté mon coup d'œil habituel sur l'ex-ferme de la tante de Montauban. Nous nous y déportions de Castelsarrasin pour y passer une ou deux semaines de nos vacances.
La tante de Montauban. Veuve d'Étienne Larroque (que j'ai connu), la tante dite « de Montauban », Antoinette, sœur d'Eloi Saby, mon grand-père paternel, a continué à s'occuper de l'exploitation pendant de nombreuses années avant de la vendre et de s'installer dans une petite maison moderne d'un lotissement construit sur une terre qui lui appartenait, derrière la caserne de Castelsarrasin, terre où je me souviens avoir ramassé des patates quand elle était encore agricole.
Mon vieux copain. Michel était le domestique (à cette époque et dans cette région, le terme n'était pas péjoratif. Il désignait simplement un ouvrier agricole logeant dans la ferme et partageant la vie familiale). Fumeur de pipe alimentée par un tabac rude et bon marché, il avait deux énormes excroissances sur le cou qui ne semblaient pas l'inquiéter. Mais ce n'est pas cela qui m'effrayait. Ce qui me terrorisait, c'est qu'il m'accusait régulièrement d'avoir perdu la clé des champs ou celle du pis des vaches. Je l'aimais malgré tout car il m'apprenait des tas de choses pratiques sur la vie à la campagne. Il a été mon copain à Montauban, en dépit de notre différence d'âge.
Des chiens épatants. Au début, quand Étienne Larroque était encore de ce monde, les chiens répondaient aux noms de « Va-t-en » et « Fout l'camp », ce qui permettait à leur maître de prononcer la phrase insolite : « Va-t'en (ou Fout l'camp) viens ici ». J'admirais leur savoir-faire. Il suffisait de leur dire : « Allez chercher les vaches » pour qu'aussitôt ils s'acquittent de la tâche, ramenant la quinzaine de laitières à l'étable en deux temps trois mouvements.
Transformée en villa. Aujourd'hui, la ferme et ses annexes converties en logements abritent plusieurs ménages. Une piscine a remplacé le potager, donnant à l'ancienne ferme une allure de villa. La présence d'une cabane dans un arbre et d'un portique de balançoires laisse supposer que les enfants sont ici bien traités. Il reste deux chevaux (comme autrefois) d'une espèce taillée pour le travail. Y aurait-il encore une activité agricole ? Le pigeonnier, typique de la région, est toujours là.
Mon ami Yvon Bodin s'est amusé à réaliser, dans un format gif animé, quelques dessins pour illustrer un petit conte pour enfants qu'il a imaginé. J'ai transformé le tout en diaporama accompagné d'une chanson fort connue. Ceux que cela gêne peuvent couper le son !
Objectif de cette promenade de fin de matinée, avec Marie et Ettore : conduire Roc’h au camping-car, en vue de la visite du Salon aéronautique du Bourget, où sa présence n’est pas souhaitée. Un vide-greniers apporte une belle animation à la rue Didot. Marie confirme son caractère opiniâtre en tenant, pendant la majeure partie du parcours, la laisse de l’épagneul breton, qui tire énormément. Brève halte au « château », où nous rencontrons les « enfants » : Julien, son amie Isabelle et Alexandra (non photographiées ici).