Montauban compte 450 cartes postales, plus que les 311 de Castelsarrasin. Cette collection qui appartenait à mon père, a été partagée avec mon frère et ma sœur. Après Montauban, Bruniquel sera la prochaine étape avant de s'intéresser à la Gironde.
Cette septième série termine la présentation de mes cartes postales de Montauban. Il y en a 450. C'est davantage que les 311 de Castelsarrasin. Normal : Montauban est la préfecture et Castel, comme on l'appelle couramment, la seule sous-préfecture du département. La première est plus peuplée que la seconde. Le nombre d'éléments est une des motivations du collectionneur. Tout comme le nombre de “J'aime” pour les rédacteurs d'un post sur un blog (suivez mon regard, au pied de celui-ci). En l'occurrence, je ne suis pas le collectionneur puisque que cette collection est ma part de celle de mon papa, partagée avec mon frère et ma sœur. Après Castelsarrasin, Moissac et Montauban, on va s'attaquer à Bruniquel. Et ce sera tout pour le Tarn-et-Garonne. Avant de s'intéresser à la Gironde.
La Ferme Saby fournissait des fruits et légumes à la caserne. Tante Antoinette possédait un terrain derrière la caserne, où j'ai ramassé des patates. Plus tard, une maison y a été construite où elle a fini ses jours. Je n'ai pas fréquenté les écoles ni l'usine.
La ferme Saby avait l'exclusivité du ravitaillement en fruits et légumes de la caserne. Derrière cette caserne, touchant son mur arrière, s'étendait un lopin de terre appartenant à Antoinette, la tante de Montauban, sœur du pépé de Castel. J'y ai ramassé des patates. Plus tard, un lotissement s'est élevé à cet endroit et à l'emplacement de la parcelle d'Antoinette a été construite une maison où elle a fini ses jours après avoir vendu sa ferme montalbanaise. Pour ce qui est des écoles et de l'usine, je n'ai rien à en dire de personnel car je ne les ai pas fréquentées. Il parait qu'à l'école mon père Étienne était aussi bon en lettres qu'en maths. Je n'ai pas hérité de ses aptitudes en maths ! À mon époque, au milieu des années 1950, l'usine Sainte-Marguerite🛈Sur persee.fr Un établissement industriel dans une région agricole. employait 1200 personnes. Autant dire que j'en entendais parler. Mais je ne me baladais pas dans cet endroit.
Ma tante de Chazay d'Azergues, sœur de ma maman, est décédée hier des suites d'un traumatisme crânien après une chute. Les lecteurs de ce blog savent combien j'aimais tata, qui me le rendait bien avant qu'une maladie d'Alzheimer fulgurante lui ait fait perdre en quelques mois le souvenir de mon existence et de la Bretagne où elle avait passé ses vacances pendant de très nombreuses années. Je pars demain chez tonton pour le soutenir dans cette rude épreuve.
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Cet après-midi, j'ai jeté mon coup d'œil habituel sur l'ex-ferme de la tante de Montauban. Nous nous y déportions de Castelsarrasin pour y passer une ou deux semaines de nos vacances.
La tante de Montauban. Veuve d'Étienne Larroque (que j'ai connu), la tante dite « de Montauban », Antoinette, sœur d'Eloi Saby, mon grand-père paternel, a continué à s'occuper de l'exploitation pendant de nombreuses années avant de la vendre et de s'installer dans une petite maison moderne d'un lotissement construit sur une terre qui lui appartenait, derrière la caserne de Castelsarrasin, terre où je me souviens avoir ramassé des patates quand elle était encore agricole.
Mon vieux copain. Michel était le domestique (à cette époque et dans cette région, le terme n'était pas péjoratif. Il désignait simplement un ouvrier agricole logeant dans la ferme et partageant la vie familiale). Fumeur de pipe alimentée par un tabac rude et bon marché, il avait deux énormes excroissances sur le cou qui ne semblaient pas l'inquiéter. Mais ce n'est pas cela qui m'effrayait. Ce qui me terrorisait, c'est qu'il m'accusait régulièrement d'avoir perdu la clé des champs ou celle du pis des vaches. Je l'aimais malgré tout car il m'apprenait des tas de choses pratiques sur la vie à la campagne. Il a été mon copain à Montauban, en dépit de notre différence d'âge.
Des chiens épatants. Au début, quand Étienne Larroque était encore de ce monde, les chiens répondaient aux noms de « Va-t-en » et « Fout l'camp », ce qui permettait à leur maître de prononcer la phrase insolite : « Va-t'en (ou Fout l'camp) viens ici ». J'admirais leur savoir-faire. Il suffisait de leur dire : « Allez chercher les vaches » pour qu'aussitôt ils s'acquittent de la tâche, ramenant la quinzaine de laitières à l'étable en deux temps trois mouvements.
Transformée en villa. Aujourd'hui, la ferme et ses annexes converties en logements abritent plusieurs ménages. Une piscine a remplacé le potager, donnant à l'ancienne ferme une allure de villa. La présence d'une cabane dans un arbre et d'un portique de balançoires laisse supposer que les enfants sont ici bien traités. Il reste deux chevaux (comme autrefois) d'une espèce taillée pour le travail. Y aurait-il encore une activité agricole ? Le pigeonnier, typique de la région, est toujours là.