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Les terres qui entourent ma propriété reçoivent parfois des cultures et parfois des vaches. Je préfère ces dernières car elles semblent me montrer de l'intérêt. Contrairement aux végétaux, dont on ne sait jamais ce qu'ils pensent, elles s'avancent derechef vers la clôture qui nous sépare quand j'apparais dans mon jardin. Ces dames arrivent l'après-midi, après la sieste, pour prendre un bain de soleil tout en grignotant quelques brins d'herbe en guise de friandises. Elles font penser aux ladies à l'heure du tea-time. Elles rejoignent leurs pénates en début de soirée. Certains trouveront de mauvais goût l'accompagnement sonore. Parodie de « La valse à mille temps » de Jacques Brel par Jean Poiret, « La vache à mille francs », voit les bovidés comme des bêtes à viande. Je reconnais que c'est un peu vache. Et surtout ce n'était pas mon propos. On peut toujours couper le son (1).
(1) Pour couper le son, cliquez sur le symbole dans la barre audio.
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Cet après-midi, j'ai jeté mon coup d'œil habituel sur l'ex-ferme de la tante de Montauban. Nous nous y déportions de Castelsarrasin pour y passer une ou deux semaines de nos vacances.
La tante de Montauban. Veuve d'Étienne Larroque (que j'ai connu), la tante dite « de Montauban », Antoinette, sœur d'Eloi Saby, mon grand-père paternel, a continué à s'occuper de l'exploitation pendant de nombreuses années avant de la vendre et de s'installer dans une petite maison moderne d'un lotissement construit sur une terre qui lui appartenait, derrière la caserne de Castelsarrasin, terre où je me souviens avoir ramassé des patates quand elle était encore agricole.
Mon vieux copain. Michel était le domestique (à cette époque et dans cette région, le terme n'était pas péjoratif. Il désignait simplement un ouvrier agricole logeant dans la ferme et partageant la vie familiale). Fumeur de pipe alimentée par un tabac rude et bon marché, il avait deux énormes excroissances sur le cou qui ne semblaient pas l'inquiéter. Mais ce n'est pas cela qui m'effrayait. Ce qui me terrorisait, c'est qu'il m'accusait régulièrement d'avoir perdu la clé des champs ou celle du pis des vaches. Je l'aimais malgré tout car il m'apprenait des tas de choses pratiques sur la vie à la campagne. Il a été mon copain à Montauban, en dépit de notre différence d'âge.
Des chiens épatants. Au début, quand Étienne Larroque était encore de ce monde, les chiens répondaient aux noms de « Va-t-en » et « Fout l'camp », ce qui permettait à leur maître de prononcer la phrase insolite : « Va-t'en (ou Fout l'camp) viens ici ». J'admirais leur savoir-faire. Il suffisait de leur dire : « Allez chercher les vaches » pour qu'aussitôt ils s'acquittent de la tâche, ramenant la quinzaine de laitières à l'étable en deux temps trois mouvements.
Transformée en villa. Aujourd'hui, la ferme et ses annexes converties en logements abritent plusieurs ménages. Une piscine a remplacé le potager, donnant à l'ancienne ferme une allure de villa. La présence d'une cabane dans un arbre et d'un portique de balançoires laisse supposer que les enfants sont ici bien traités. Il reste deux chevaux (comme autrefois) d'une espèce taillée pour le travail. Y aurait-il encore une activité agricole ? Le pigeonnier, typique de la région, est toujours là.
Pas de changement dans cette deuxième photo mensuelle du hêtre (voir le 1er mars). Temps gris et averses fréquentes. Vivement le printemps ! A propos des vaches (voir le 10 mars), elles ne sont venues que quelques jours dans le pré d’à côté. Elles rentraient tous les soirs et revenaient le matin vers midi, après avoir fait la grasse matinée. Je n’ai pas eu l’explication du phénomène : peut-être des travaux dans l’étable…
Nous avons eu la surprise de constater hier matin, Roc'h et moi, que le pré qui jouxte notre terrain au sud et à l'ouest était occupé par une cinquantaine de vaches. Ce n'est pas la première fois que nous avons des vaches pour voisines, mais jamais en si grande quantité. Notre coin de campagne prend un petit air de far-ouest.