La Ferme Saby fournissait des fruits et légumes à la caserne. Tante Antoinette possédait un terrain derrière la caserne, où j'ai ramassé des patates. Plus tard, une maison y a été construite où elle a fini ses jours. Je n'ai pas fréquenté les écoles ni l'usine.
La ferme Saby avait l'exclusivité du ravitaillement en fruits et légumes de la caserne. Derrière cette caserne, touchant son mur arrière, s'étendait un lopin de terre appartenant à Antoinette, la tante de Montauban, sœur du pépé de Castel. J'y ai ramassé des patates. Plus tard, un lotissement s'est élevé à cet endroit et à l'emplacement de la parcelle d'Antoinette a été construite une maison où elle a fini ses jours après avoir vendu sa ferme montalbanaise. Pour ce qui est des écoles et de l'usine, je n'ai rien à en dire de personnel car je ne les ai pas fréquentées. Il parait qu'à l'école mon père Étienne était aussi bon en lettres qu'en maths. Je n'ai pas hérité de ses aptitudes en maths ! À mon époque, au milieu des années 1950, l'usine Sainte-Marguerite🛈Sur persee.fr Un établissement industriel dans une région agricole. employait 1200 personnes. Autant dire que j'en entendais parler. Mais je ne me baladais pas dans cet endroit.
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Pour cette douzième édition des Rendez-vous au jardin, j'ai eu envie de découvrir le Jardin solidaire de Morlaix dont j'ai appris l'existence lors de l'opération « Tous à la Manu » du 18 mai dernier. Son propriétaire, le Comité des chômeurs et solidaires du Pays de Morlaix, y tenait un stand. Niché dans le quartier de la Fouasserie, le terrain de 1,8 ha est un morceau de campagne discret, accroché à la ville. Le pavillon d'accueil, en bois, a du charme. Les parcelles sont équipées de panneaux indiquant leur numéro et le prénom de leur(s) titulaire(s). Alors que je m'engageais dans une descente pentue, une femme qui travaillait dans la parcelle Association Végétarienne de France (AVF)–Pachamama m'a conseillé un chemin moins périlleux. Puis elle m'a montré le potager collectif dont elle m'a parlé avec enthousiasme. Au terme d'une heure de promenade, j'ai eu la nette impression d'avoir passé un bon moment.
Le quartier de Saint-Laurent, dans la commune de Plouégat-Guérand, a organisé ce dimanche sa Fête des semailles. L'endroit était si mal indiqué que je l'ai atteint plus tard que prévu, quelques minutes seulement avant l'arrivée d'une pluie ininterrompue. La pluie, dangereuse pour les appareils de prise de vue, et le sol extrêmement boueux, périlleux pour les chaussures de ville, m'ont fait fuir avant la fin, après dégustation d'une crêpe sous le barnum. J'ai tout de même pu voir l'ensemble des procédures.
Chevaux et machines. La démonstration de labour à l'ancienne avec des chevaux était belle et émouvante. De nos jours, des machines dont la puissance s'exprime aussi en chevaux ont remplacé les équidés. Sur une autre parcelle on pouvait assister au ballet de deux énormes engins, qui traitent un champ en trois coups de cuillère à pot, du labour au semis. Une troisième parcelle accueillait, pour effectuer le même travail, des tracteurs plus ordinaires.
Repas zappé. Un repas est prévu, à partir de 19 h, dans la salle des fêtes du quartier, joliment nommée « Mon Désir ». Il sera animé par les Paysans Chanteurs, de Plouigneau, dont je suis fan. Je renonce à m'y rendre car je crains d'enregistrer un tour de chant couvert par le tintement des assiettes et le bruit des conversations. Et puis, il y a le derby de football Saint-Etienne-Lyon, à 21 h sur Canal +, qu'un Lyonnais ne saurait zapper !