Cette septième série termine la présentation de mes cartes postales de Montauban. Il y en a 450. C'est davantage que les 311 de Castelsarrasin. Normal : Montauban est la préfecture et Castel, comme on l'appelle couramment, la seule sous-préfecture du département. La première est plus peuplée que la seconde. Le nombre d'éléments est une des motivations du collectionneur. Tout comme le nombre de “J'aime” pour les rédacteurs d'un post sur un blog (suivez mon regard, au pied de celui-ci). En l'occurrence, je ne suis pas le collectionneur puisque que cette collection est ma part de celle de mon papa, partagée avec mon frère et ma sœur. Après Castelsarrasin, Moissac et Montauban, on va s'attaquer à Bruniquel. Et ce sera tout pour le Tarn-et-Garonne. Avant de s'intéresser à la Gironde.
Cette sixième série sur Montauban regroupe 85 cartes postales anciennes. Le thème des places, rues et espaces verts n'éveille en moi aucun souvenir particulier, sauf à constater que je ne connaissais pas la ville autant que je le croyais. J'ai en effet redécouvert nombre d'endroits lors de cette revisite de ma collection. Et pour cause : j'ai déjà dit que mes séjours à Montauban se tenaient dans une ferme à la campagne. La carte « Montauban - 354 » m'a intrigué. Elle est adressée en 1901 à une châtelaine, Mlle Béatrix d'Alexandry, Château de Saint-Marcel, par Rumilly (Haute-Savoie). Renseignements pris, la destinataire, alors âgée de 21 ans, était la petite-fille de Frédéric d'Alexandry d'Orengiani (1829-1894), qui fut secrétaire du comité central du parti pro-français pour Chambéry, précédant l'Annexion de la Savoie à la France en 1860.
« Octobre 1527. MAROT est de nouveau en prison, mais l'affaire est moins grave qu'en 1526 : aussi expose-t-il son cas, cette fois, sans allégorie. Récit pittoresque où le prisonnier plaisante sur sa mésaventure et met ainsi le roi de son côté. Chef d'œuvre d'humour et “d'élégant badinage” selon BOILEAU ». (Lagarde et Michard).
Dans mes années collégiennes et lycéennes, il était de bon ton de décrier la Collection littéraire Lagarde et Michard. Moi, je l'aimais bien, cette collection. Je lui dois le peu de ce que je sais sur les auteurs classiques français. Contrairement au Castex et Surer, que je trouvais plutôt barbant, le Lagarde et Michard assortissait ses propos de textes des auteurs étudiés. J'ai largement puisé dans cette mine plus tard, lorsque je me produisais dans des cafés-poésies parisiens (Grand Hôtel du Louvre, café de la Mairie à Saint-Sulpice, un café à Belleville), avant l'apparition des cafés-théâtres. La version de Clément Marot de la fable du lion et du rat (merci Esope, fin VIIe s, début VIe s avant JC !), a été écrite près de 150 ans avant la version de La Fontaine, plus connue. Alors que cette dernière visait à établir une morale, celle de Marot était adressée à son ami, le Poitevin Léon Jamet, pour qu'il l'aide à sortir de prison.
Google a supprimé Google Photos. Bien que prévenu, j'ai omis de sauvegarder mes nombreuses cartes anciennes que le service contenait. Il va falloir que je les retrouve dans mes vieux ordis.
En voulant montrer à des amis de ma famille castelsarrasinoise (bonjour Ninou, bonjour Lucien) les albums de ma collection de cartes postales déjà en ligne, j'ai découvert que Google avait supprimé cette année le site Picasa qui les hébergeait et avait tout transféré sur Google Photos. L'envie de tester le service m'a conduit à reprendre la numérisation de cette collection, délaissée depuis plusieurs années. C'est ainsi qu'un album Moissac, contenant 50 cartes, est venu s'ajouter aujourd'hui aux albums existants.
Mon ami Guy Blanchard, auteur des Mots du jour de Guy (onglet Blanchard en haut de cette page), connait mon amour des véhicules anciens, Il m'envoie de temps en temps des diaporamas sur le sujet. Voici le dernier arrivé. Ces superbes affiches d'autrefois, quand la publicité s'appelait encore la réclame, concernent les voitures et les deux-roues (j'ai grandi dans un magasin de cycles, vélomoteurs et motos) et aussi les boissons (j'aime bien boire !) et d'autres choses qui se vendent… L'envoi est en pièce jointe d'un mail : « Quelques vieilleries intéressantes qui ne peuvent pas trop faire de Mots du Jour mais qui peuvent peut-être trouver une place sur le blog ? Ou simplement pour ta collec de vieilles autos… ». Voilà, c'est fait ! Merci Guy.
Comme l'an dernier, je me suis rendu à Pluvigner (Morbihan) pour remettre les cadeaux des Pères Noël de Kéradennec et de Chazay d'Azergues. Devant la longère qu'habite Nicolas, j'ai retrouvé les animaux exotiques de la collection de son propriétaire.
Depuis le pas de sa porte d'entrée, Nicolas peut voir un lama, un yack, un kangourou et d'autres bestioles tout aussi inattendues sous les cieux bretons. Ce n'est pas une hallucination. Il doit cet environnement insolite au propriétaire de son logement, passionné d'animaux exotiques (volatiles compris), au point de les collectionner vivants. Les enfants sont prévenus : « Quand lama pas content, lama cracher ». En fin de matinée, nous gagnons Étel. Après une halte sur une aire de jeu, nous nous attablons au Quai 12, devant le port de plaisance. La promenade digestive nous conduit autour de la criée dont les murs présentent une exposition de photos anciennes du monde de la pêche. Retour à Pluvigner, bisous, remerciements et cap sur Kéradennec, l'esprit léger, plein des souvenirs de cet agréable week-end. Sur le répondeur, une triste nouvelle m'est annoncée. Demain, je pars pour l'Alsace.