Mon ami Guy Blanchard, auteur des Mots du jour de Guy (onglet Blanchard en haut de cette page), connait mon amour des véhicules anciens, Il m'envoie de temps en temps des diaporamas sur le sujet. Voici le dernier arrivé. Ces superbes affiches d'autrefois, quand la publicité s'appelait encore la réclame, concernent les voitures et les deux-roues (j'ai grandi dans un magasin de cycles, vélomoteurs et motos) et aussi les boissons (j'aime bien boire !) et d'autres choses qui se vendent… L'envoi est en pièce jointe d'un mail : « Quelques vieilleries intéressantes qui ne peuvent pas trop faire de Mots du Jour mais qui peuvent peut-être trouver une place sur le blog ? Ou simplement pour ta collec de vieilles autos… ». Voilà, c'est fait ! Merci Guy.
Objectif de ma promenade du jour à Lyon : faire le tour des établissements scolaires de la ville qui ont eu l'insigne honneur de me compter parmi leurs élèves. A l'exception des facultés de droit et de lettres, ma présence s'y étant faite très rare, l'année où j'étais sensé les fréquenter.
Rue Marietton. Petite larme devant le commissariat au pied de l'immeuble récent qui a remplacé l'immeuble défunt de mon enfance. Le poste de police est installé à l'emplacement du magasin de cycles de mes grands-parents maternels. Et une pharmacie à l'emplacement du bistrot contigu. Cela non plus, je ne l'avais pas imaginé !
Outre-Saône : Serin. Le Cours complémentaire de Serin est devenu un bâtiment sale, paraissant inoccupé, voire à l'abandon, en dépit d'une plaque indiquant qu'il abrite désormais la Société d'Enseignement Professionnel du Rhône (SEPR). Ceci explique cela, diront les mauvaises langues. Je prends par ses travers boisés la montée des Esses, qui grimpe à la Croix-Rousse. Il y avait là un endroit que j'ai parfois fréquenté dans ma période lamartinienne (« Ô temps ! Suspends ton vol… ») d'où l'on pouvait voir d'un seul coup d'œil la Saône et le quartier de Vaise et réfléchir à loisir sur la petitesse de l'humanité. Je crois retrouver l'endroit, mais les arbres, qui ont grandi, et les immeubles, qui ont proliféré, bouchent la vue. Les lieux propices à la méditation se font rares ! Plus le temps d'aller au collège des Minimes. Ce sera pour une autre fois.