Google a supprimé Google Photos. Bien que prévenu, j'ai omis de sauvegarder mes nombreuses cartes anciennes que le service contenait. Il va falloir que je les retrouve dans mes vieux ordis.
En voulant montrer à des amis de ma famille castelsarrasinoise (bonjour Ninou, bonjour Lucien) les albums de ma collection de cartes postales déjà en ligne, j'ai découvert que Google avait supprimé cette année le site Picasa qui les hébergeait et avait tout transféré sur Google Photos. L'envie de tester le service m'a conduit à reprendre la numérisation de cette collection, délaissée depuis plusieurs années. C'est ainsi qu'un album Moissac, contenant 50 cartes, est venu s'ajouter aujourd'hui aux albums existants.
Mon amie Edwige m'envoie par mail des photos prises par son mari Lucien lors d'un défilé et d'une exposition de voitures anciennes à Villefranche-sur-Saône. Merci à eux de me rafraichir la mémoire sur une marque que j'avais oubliée. Les automobiles Vermorel, majoritaires dans la manifestation, dont certains modèles ont été qualifiés de « Rolls française », n'ont pas été fabriquées en aussi grand nombre (7.500 environ) que les Citroën, Renault ou Peugeot. Leur usine caladoise a fermé en 1930 et il ne devait plus beaucoup en circuler à l'époque de mon enfance. Je ne me souviens pas – mais je n'ai pas très bonne mémoire – en avoir vu passer dans la rue Marietton où j'observais le dimanche soir, depuis le second étage de notre immeuble, le défilé ininterrompu des retours de week-end ou de vacances. Cette rue assez modeste était alors la voie lyonnaise principale entre Paris et la Côte d'Azur.
J'étais, dans ces temps reculés où les voitures avaient du caractère, capable de reconnaitre au premier coup d'œil la plupart des marques et modèles, il est vrai moins nombreux. C'est loin d'être le cas aujourd'hui.
Vendredi 1er août. Les vacances 2014 ont connu un démarrage difficile. Je n'ai pas réussi à brancher le fil électrique de la caravane à la prise de la voiture. J'ai dû faire appel à un technicien du garage Renault de Morlaix. D'où un départ retardé. Et l'arrivée à destination reportée au lendemain.
J'ai retrouvé l'agréable camping d'Anse, « Les Portes du Beaujolais ». À part mes visites régulières à mon oncle et ma tante de Chazay et ma virée à Lyon, le jeudi 7, cette semaine dans ma région d'origine a été marquée par mes retrouvailles avec une amie d'enfance. Le mardi 5, Edwige et son mari Lucien m'ont invité à dîner chez eux, à Villefranche-sur-Saône. Au cours de cette excellente soirée nous nous sommes remémorés, elle et moi, notre vie rue Marietton, à Lyon, où « mon » magasin de cycles n'était séparé de « sa » triperie que par une allée d'immeuble. Au départ du camping d'Anse, ce vendredi matin 8 août, j'ai oublié de débrancher le fil électrique qui reliait la caravane à la borne d'alimentation. Une Hollandaise m'a couru après avec de grands gestes pour me signaler la chose. Le fil en question gisait derrière l'attelage. La première phase des vacances d'été 2014 se termine aussi mal qu'elle a commencé.
Luttenbach. Camping chez le Baron Je suis arrivé au Camping Les Amis de la Nature, à Luttenbach, dans la vallée de Munster, vers 16 h. L'établissement occupe en grande partie le parc de l'ancienne propriété du Baron de Coubertin, jadis Papeterie royale.
Quand un employé vient pour procéder au branchement de l'électricité, je constate que ma rallonge est foutue. Son embout de raccordement a été arraché. Il est resté sur la borne du camping d'Anse. Je fonce chez les Briconautes, à Munster. Il n'y a pas de rallonge toute faite. Je trouve une rallonge ordinaire et deux adaptateurs qui permettent, l'un le branchement à la caravane, l'autre le branchement aux prises européennes. Et la lumière fut !